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"Jury-du-Prix-Goncourt-des-Lycéens" : qui sommes-nous ?

02/11/2021

"Jury-du-Prix-Goncourt-des-Lycéens" : qui sommes-nous ?

La prof de littérature poursuit :
  – Le principe est simple. Vous allez devoir lire une douzaine livres, en deux mois, débattre, et en élire un.
  À peine a-t-elle mis un point à sa phrase que ça y est : c'est l'affolement général."
  Notre histoire commence comme ça. 

  L'année dernière, la spé Humanités Littérature Philosophie comprenait deux groupes d'une bonne trentaine d'élèves, entassés dans les préfas été comme hiver, qu'il pleuve ou qu'il vente. 
  Cette année, nous ne sommes plus que 26 (les "rescapés", comme on dit) dont pas mal de filles et relativement peu de garçons. On nous a relogés au deuxième étage. Notre prof de philo est toujours le même mais en littérature, Mme Pesty a succédé à M. Pelletier. Mme Pesty, qui s'investit dans tout un tas de projets pour ses élèves. Si nous faisons partie de l'aventure GDL cette année, c'est sur son initiative et celle de Mme Durrheimer, une des professeures-documentalistes.
  Pour résumer la situation, depuis que nous jouissons du statut de "jury-du-Prix-Goncourt-des-Lycéens", notre classe, c'est cette poignée d'élèves qui défilent sans interruption au CDI pour déposer un livre et en emprunter un autre. 
  Nous sommes la quatrième classe de Monod à faire partie du jury du prix GDL _ jury qui comprend une cinquantaine de classes en tout dans la France _ depuis 1996. 
  Voilà, en substance, qui nous sommes.

 

Philippine D.

"C'est un livre qui chamboule, choque, émeut"

16/10/2021

"C'est un livre qui chamboule, choque, émeut"

Extrait de la critique de Maëlynn T.: 

C'est un livre que j'ai beaucoup apprécié. La thématique s'annonce dure avant même la lecture du livre. Le style de l'écriture est plutôt simple mais intensément cru. Christine Angot ne cherche pas à mâcher ses mots, mais bien à transmettre aux lecteurs la violence de l'inceste. C'est d'ailleurs pour cela que cet ouvrage procure beaucoup d'émotions fortes, qu'elles soient la colère, la peur, la frustration, le dégoût. Nous nous identifions à son histoire et nous pouvons tenter de ressentir ce qu'elle, en tant qu'adolescente de 13 ans, a pu ressentir. 
Ce roman littéraire veut aussi être un témoignage direct, une œuvre autobiographique. C'est un livre dans lequel elle semble mener un introspection d'elle-même, de son histoire, comme une tentative de se trouver des réponses aux questions qu'elle se pose. Elle partage sans filtre ses doutes avec ses lecteurs. Ainsi, nous évoluons en même temps qu'elle. Ceci correspond bien avec la continuité de l'ancrage temporel dans lequel elle retrace son parcours. Il y a une vraie volonté de décortiquer date par date les événements qui se sont passés. C'est en respectant cette chronologie qu'elle évoque la complexité émotionnelle qui découle de cette situation dramatique.
Elle cherche une figure paternelle, motivée par l'espoir d'avoir le père dont elle a toujours rêvé. Elle se conforte dans un déni malgré le regard lucide qu'elle porte sur la situation. Le décalage entre ses attentes et la dureté des abus qu'elle subit provoque chez nous, les lecteurs, beaucoup d'empathie, de compassion, de révolte. C'est un ouvrage émouvant et au-delà de son aspect sensationnel, c'est une façon directe de sensibiliser, de dénoncer ces actes barbares qui se déroulent dans le cadre familial. Ce tabou de société est beaucoup plus présent que ce que nous voudrions bien le croire. Elle dévoile avec beaucoup de lucidité et de transparence les mécanismes de manipulation de son père et témoigne de l'impact négatif que cette manipulation perverse a eu sur elle. De plus, elle met en lumière l'inaction des témoins, des personnes qui partagent sa vie. Tout est mis sous silence et la justice est tout aussi incapable de faire la lumière sur tous ces abus. 
Cependant, malgré tous les éloges concernant cette œuvre, quelques détails m'ont déplu. Le roman était prenant, avec de l'action et une écriture simple. Mais vers le milieu de l’œuvre, le changement de présentation et de tournure du format, en journal intime, est long, lassant, ennuyant. La fin du livre est longue à lire, floue, complexe. Le format est assez répétitif et nous laisse sur notre faim. Nous décrochons et perdons tout l’intérêt porté au début de l’œuvre.
Pour conclure, cette œuvre est une très belle réussite, en tous points. C'est une très belle façon d'ouvrir les yeux sur ce tabou de société, sur la destruction qu'il engendre au plus profond d'un individu. Sa façon d'écrire est honnête, pure, sans détour, au même titre que la violence de l'inceste. C'est un livre qui chamboule, choque, émeut. Et c'est la véracité de ces propos, cette opportunité saisie de mettre par écrit une vérité que les personnes ne veulent pas entendre, utiliser sa plume pour concrétiser ce que des millions de personnes, enfants comme adultes, vivent dans l'ombre, qui en font un succès assuré. C'est un ouvrage fort qui se doit d'avoir une audience puisqu'il est d'intérêt public, au même titre que toutes les œuvres ayant pour thématiques d’autres abus, de n'importe quelle sorte qu'ils soient. La fin se veut plus calme mais les secousses qu'il a engendrées chez les lecteurs restent, tout comme les traumatismes de Christine Angot.

 

Extrait de la critique de Gaspard A. : 

Je n’ai pas particulièrement apprécié ce livre à cause du thème abordé mais je trouve néanmoins qu’il est bien écrit dans le sens où le fond et la forme semblent être en parfaite adéquation. De plus le message transmis est fort. Christine dénonce. Finalement je ne recommande pas spécialement de lire ce livre et je mets en garde les futurs lecteurs : âmes sensibles s’abstenir.

 

Extrait de la critique d’Élisa T. : 

J’ai beaucoup apprécié cette lecture qui est dans un certain sens passionnante puisqu’elle montre les mécanismes extrêmement pernicieux qui poussent une jeune fille à tomber dans le piège émotionnel tendu par son agresseur, qui la pousse à se taire. Je le recommande !

 

Extrait de la critique d’Eve M. :

J’ai bien aimé dans cette œuvre la transparence du personnage avec le lecteur, - la personnage principale étant en plus l’autrice elle-même. Cela rajoutait de l’authenticité dans un contexte d’histoire plutôt sombre. L’absence de trop grandes descriptions sur les décors ou les personnages était sans doute un reflet de la mémoire de l’écrivaine qui lui faisait peut-être défaut avec le temps, alors qu’elle se souvenait parfaitement des évènements. C’est un bel aperçu de la réalité, que l’autrice a décidé de dévoiler. 
Cette œuvre m’a également beaucoup plu grâce à son aspect autobiographique, et ainsi très personnel. Je me suis retrouvée dans certains aspects qu’elle décrivait.
Pour conclure, j’ai beaucoup apprécié cette lecture, et je pense rajouter à ma collection personnelle les autres œuvres et romans de Christine Angot, qui a su me projeter dans son univers d’écriture, et dans une réalité qui nous paraît si irréelle, et qui pourtant se trouve bien plus proche de nous qu’on ne le soupçonne.

Soleil amer de L. Hassaine : deux critiques

16/10/2021

Soleil amer de L. Hassaine : deux critiques

Personnellement, j’ai adoré ce roman qui, au départ, ne m’avait absolument pas tapé dans l’œil. Je dois même avouer que je l’ai choisi par défaut pour que l’ensemble des livres soient lus. 
Je le trouve très simple, de par le lexique employé mais, en plus, le fait que les trois parties soient divisées de manière chronologique nous aide à contextualiser les événements. Je m’attendais à ce qu’il n’y ait pas vraiment d’action, or ce roman est très rythmé, on retrouve un enchaînement de péripéties qui nous tient intéressé. J’ai bien aimé le fait que l’on rentre autant dans l’intimité d’une famille mais qu’en même temps, sans parler du secret familial, il y ait une dimension historique. Nous sommes au début des années 60, ce qui marque l’indépendance de l’Algérie, alors, bien que ce soit un roman et non un mémoire, on en apprend beaucoup sur la considération des Algériens en France à ce moment-là. La fin m’a beaucoup perturbée, on ne prévoit pas comment ce récit va se terminer, c’est aussi cela qui m’a poussée à vous le présenter. 
Je vous conseille de le lire, il est simple, rapide et touchant. Manon M.

 

Lila Hassaine réussit à nous projeter et nous intégrer dans son roman assez mélancolique. En effet, ce livre m’a énormément touchée, notamment avec la condition de la femme dans la culture algérienne dans les années 60 à 80, mais aussi avec les nombreux événements dramatiques qui se déroulent dans ce roman. C’est un livre que j’ai pu lire assez rapidement, grâce à la force de son intrigue mais aussi grâce à sa grande qualité d’écriture. Alicia I.

La carte postale d'Anne Berest : critiques littéraires

15/10/2021

La carte postale d'Anne Berest : critiques littéraires

Avis de Mathilde  :

Le récit est assez éprouvant de par ses détails (notamment lors des scènes dans les camps de Pithiviers et d’Auschwitz) mais il nous transmet aussi de fortes émotions et l’on peut ressentir toute la souffrance de cette famille (en grande partie grâce au personnage de Noémie) au destin tragique à travers les mots justes d’Anne Berest. Ce livre est donc pour moi une réussite.

 

Avis de Léa

C’est un livre assez long, avec 502 pages au total. La plupart des livres que je dois lire pour l’école, même si j’ai eu le choix entre plusieurs livres, n’attrapent pas forcément mon attention ou du moins je n’accroche pas. Tout d’abord parce que je ne les choisis pas et puis surtout parce que c’est quelque chose d’obligatoire qui se finit souvent par un questionnaire de lecture. Ce qui fait que je ne prends absolument aucun plaisir à le lire. Mais là, pour le coup, c’est la première fois qu’un livre lu pour le lycée me plaît. J’aime beaucoup le mélange de l’Histoire de la France avec celle de l’auteure. Je ne connaissais pas Anne Berest mais ce livre en particulier me plaît beaucoup. J’aime la manière dont elle raconte l’histoire de sa famille qui finalement retrace aussi le déroulement de l’extermination juive  Et puis en voyant aussi que le nom de Myriam ( la mère de Lélia )  n’apparaît pas sur la carte, il y a cette question que l’on peut se poser qui est « pourquoi son nom n’apparaît pas sur cette carte ? » . On prend conscience de l’impact de cette guerre sur les autres. 

 

Avis Lilou

Le style d’écriture est plutôt simple, ce qui permet à beaucoup de personnes de le lire. J’ai beaucoup apprécié la façon dont l’histoire des ancêtres est racontée, les détails et le vocabulaire employés sont précis. Nous pouvons facilement ressentir les sentiments des personnages au cours de leur périple. Nous pouvons aussi découvrir des termes en lien avec leur religion et leur façon de penser ce qui est très intéressant et qui permet d’étendre nos connaissances et notre vision des choses. Plusieurs références culturelles sont placées, comme des titres de livres, des auteurs ou des musiques.

En revanche, je n’ai pas apprécié les dialogues qui interrompait l’histoire des ancêtres. Certes, cela nous ramenait au moment présent, mais ça me faisait aussi sortir de l’histoire, de la tension et du stress que je pouvais ressentir. Bien que cette partie fût, de mon point de vue, la plus intéressante, celle d’après était un peu longue, c’était de longues conversations sur le racisme vécu par les membres de la famille, c’était intéressant, mais moins et le rythme était assez lent. J’ai trouvé la suite du livre encore moins rythmé, les émotions et sentiments ne transparaissaient plus assez.  

Pour conclure ce livre est enrichissant et intéressant. Je le conseille si vous appréciez les œuvres dénonçant le racisme, ou si vous aimez les enquêtes. 18/10/21

Anne Berest et Lélia Picabia : une rencontre à deux voix

13/10/2021

Anne Berest et Lélia Picabia : une rencontre à deux voix

La Carte Postale, c’est une longue enquête aussi sombre que palpitante sur les traces des ancêtres maternels de l'auteure, déportés juifs et assassinés au camp d’extermination d’Auschwitz. Une lettre anonyme est à l'origine de cette œuvre, qui est consacrée à la recherche de l'identité de l'expéditeur. Mais outre cette aspiration qui anime Anne Berest, elle mène aussi intérieurement une quête d'identité. D'où vient-elle ? Qui est-elle réellement ? Elle nous fait partager sa tumultueuse investigation qu'elle a menée aux côtés de sa mère, Lélia Picabia. Nous sommes plongés dans le XXe siècle, ainsi que dans la vie des personnes qui ont partagé celle de la famille Rabinovitch : voisins, amis, résistants ; de la Russie jusqu'aux camps de la mort, en passant par la Lettonie, la Palestine et la France. 

En reconstituant les mémoires de ses aïeux, Anne Berest s'est fait la promesse de partager avec tous ceux qui le souhaiteraient son histoire, celle de sa famille. C'est pour cette raison qu’elle est venue au Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv à Orléans, le mardi 28 septembre. Il faut savoir que Lélia Picabia a mené des recherches au Cercil sur sa tante Noémie. C’est à cette occasion qu’elle a fait une découverte vraiment extraordinaire : le journal du médecin du camp qui parlait de Noémie. (photo jointe : Lélia Picabia devant la photo de Noémie - Cour du Cercil à Orléans ©monodnews)

A l'occasion de cette rencontre, Mme Berest nous a révélé qu'elle prenait systématiquement des notes sur l’avancée de son enquête, car elle savait préalablement qu'elle devait mettre par écrit cette aventure, et nous la partager. Elle ne savait pas à l'avance si son enquête aboutirait sur une résolution, mais elle tenait à nous faire connaître son récit. 

Anne Berest nous a également fait part de sa vision de son écrit. Elle le considère comme étant un roman vrai, et non comme une biographie, car elle a utilisé des techniques narratives. En effet, certains passages ont été modifiés, et ne correspondent pas tout à fait à la réalité. Le roman trouve sa source dans des faits réels, mais la complexité de l'enquête a contraint l'auteure à changer certains événements. Par exemple, Anne se rend chez un détective privé seule dans le livre, mais en réalité elle y va accompagnée de sa mère. De même, les échanges avec les descendants des voisins des Rabinovitch se fait en une fois dans le livre, contrairement à la réalité où de nombreux voyages ont été effectués dans le village qui abritait Les Forges. Le roman ne peut pas contenir en 500 pages une enquête qui s'est éparpillée sur plusieurs années.  A partir des documents trouvés, elle a pu déduire la psychologie de ses ancêtres, et donc reconstituer de manière assez réaliste le déroulement des faits. Elle nous donne ainsi l'exemple du billet de recensement de la famille Rabinovitch comme étant juive. Ephraïm et Emma étaient les tous premiers sur la liste, ce qui montre de leur part une conformité naïve à la société ; tandis que leurs deux enfants avaient fait la démarche en tout dernier : l'adolescence et leur fort caractère les avaient sans doute poussés à contester la décision du régime de Vichy. (Photo : Anne Berest échange avec ses lecteurs après la rencontre ©pesty)

Enfin, l'auteure nous a confié sa nécessité de plonger pleinement dans la vie de ses ancêtres. Ses parents sont laïques, et elle n'a jamais eu aucun contact avec le judaïsme, qui est originellement la religion de sa famille. Alors, comment se situer par rapport aux personnes de confession juive ? Elle souhaitait le découvrir, elle désirait s'ouvrir à cette culture familiale pourtant si étrangère.

En définitive, la notion de transmission a été un fil conducteur dans son écriture. Les témoins et acteurs de cette sombre période disparaissent, les histoires tombent dans l'oubli, et elle fait tout pour faire subsister cette période dans notre mémoire.  Juline A. 18/10/2021

ACTU JOKE - 14/10/2021

13/10/2021

ACTU JOKE - 14/10/2021

Le billet de Léa : une superbe année !

16/06/2021

Le billet de Léa : une superbe année !

Les journalistes ont changé, ainsi que le nom de notre publication.  Monodlog Online est devenu Monodnews. J'ai eu la chance de pouvoir compter en tant que directrice de publication sur une équipe de quelques journalistes (Pauline, Maëlle, Timo, Michel, Noelan, Aurore, Manon) plus compétents les uns que les autres. Mais aussi sur des professeurs et des élèves de certaines classes du lycée, sans oublier Mme Durrheimer, qui fut une secrétaire de rédaction et une coordinatrice de choc.
Chaque semaine ou presque,  nous avons publié un article, et chaque semaine nous touchions de nouveaux lecteurs. Le journal est composé non seulement d'articles mais aussi de vidéos, de dessins de presse, de photographies, de critiques littéraires et cinématographiques, d'articles en langues étrangères,... et c'est pour cela, mais aussi pour leur engagement que je tiens à  remercier tous les élèves qui ont participé. Grâce à eux, à leur enthousiasme et à leur travail sans faille nous avons obtenu le deuxième prix académique du concours des Médiatiks. Et nous avons également été lauréat dans la catégorie dessin de presse du concours Kaleido'scoop de l'association Jets d'encre grâce à Timo et ses Weekly Joke. Nous sommes allés à l'Hôtel de ville de Paris le 16 juin pour la remise des prix.
Ce dernier billet marque la fin d'une belle aventure. Certains d'entre vous vont partir, d'autres vont rester. Si je n'ai qu'un conseil à vous donner, c'est de rester fidèles, car l'année prochaine une nouvelle équipe fera son entrée avec de nouveaux contenus exclusifs. 


 N'hésitez pas, vous êtes toujours les bienvenus pour en faire partie. 


Léa P., 17/06/2021

"La montée des marches en couleur" : le final

13/06/2021

"La montée des marches en couleur" : le final

8h00 : Groupe du matin - Réunion de concertation : dernières consignes et conseils techniques

      

8h30 : Délimitation du cadre et protection des marches : scotch et cartons !

 

9h : les couleurs s'installent

   

Un peu de craie pour guider le trait...

 

Bombe à la main, rien ne les arrête !

 

Dessin en anamorphose : les élèves doivent se positionner sur l'étoile au sol pour visualiser leur création sur les marches.

Dès qu'on se décale sur la droite ou la gauche, les différents éléments apparaissent décalés.

 

12h : Les deux groupes de la classe se retrouvent exceptionnellement réunis pour une photo,

avant d'aller manger ensemble au restaurant scolaire (il y a quelques absents...)

 

14h : Groupe de l'après-midi - Les élèves du second groupe s'emparent à leur tour des marches

 

En rouge : Adrien Eude, dit Kronykone, est toujours présent pour guider les élèves

E

16h : graff' réalisé par les élèves

 

Samedi 12 juin : Séance de finalisation par le graffeur et bilan.

Kronykone et Luisa Guiu-Lasheras, professeure d'espagnol à l'origine du projet.

On devine les éléments des astronautes.

 

   

 

 

Dominique et René : “ On ne vient pas au boulot à reculons ”

04/05/2021

Dominique et René : “ On ne vient pas au boulot à reculons ”

MonodNews : Quel rôle avez-vous exactement dans ce lycée ?
René : Je m’occupe du standard téléphonique, de l’accueil physique, du courrier et de la fermeture du lycée.
Dominique : Pour ce qui me concerne, je fais l’ouverture du lycée pour les élèves, je suis là dès 7h30 pour ouvrir le portail, je m’occupe aussi de l’accueil physique, téléphonique… Parfois nous aidons également les secrétariats, notamment avec de la mise sous plis par exemple…


MN : C’est donc très variable ?
D : Oui, cela peut varier selon la quantité de travail au secrétariat : plus ils en ont, plus ils vont avoir besoin de nous. On va les aider pour les petites tâches. On peut aller au courrier tous les soirs par exemple, pour l’affranchissement, ou les courses au magasin à côté… 
R : Et faire les courses aussi pour le lycée sur Orléans, au rectorat, des courses académiques, aller chercher les expositions pour le CDI…


MN : Quel parcours, quelles formations vous avez suivies pour exercer ce métier ?
R : Plus qu’une formation, c’est surtout l’expérience dans le lycée. Grâce à l’ancienneté, on a pu demander le poste d’accueil, puis on apprend sur le tas.
D : Oui c’est ça : moi j’ai passé un concours pour faire le ménage et puis l’ancienneté fait le reste. Le dernier arrivé demande au premier, on s’entraide et on apprend.

 
MN : Que préférez-vous dans votre travail ?
D : Quand j’arrive, j’aime bien rencontrer les collègues, les jeunes de la vie scolaire… C’est plutôt des jeunes qu’on croise ici, on aime bien être avec eux, ils sont sympathiques. Et après, on retrouve nos autres collègues pour manger… Nous avons une perception du lycée différente : on côtoie aussi bien les secrétariats, la direction, les agents, les professeurs… On rencontre beaucoup de gens. Avant il y avait de grandes réunions, ce n’est plus le cas depuis la crise sanitaire. C’est un peu ce qui me manque : avant on côtoyait un peu tout le monde, c’était intéressant.
R : Oui, c’est agréable, on ne vient pas au boulot à reculons. J’aime mon travail. Mais avec le Covid, ce n’est pas pareil, on travaille différemment, on voit moins de gens, pas les mêmes qu’avant…


MN : Au cours de toutes ces années à l’accueil du lycée, y a-t-il un fait qui vous a marqué ?
R : Ce qui m’a énormément marqué c’est la grève qui a eu lieu il y a deux ans. Un carreau a été cassé alors que Dominique était au téléphone. Si la fenêtre n’avait pas été fermée, elle l’aurait reçu en plein visage. Nous avons eu peur. Nous ne pensions pas que cela allait être aussi violent. On avait déjà eu des blocages au lycée mais là, ils ne rigolaient pas !
D : Oui j’étais juste devant quand c’est arrivé. Cela nous a vraiment marqués parce que pendant les jours qui ont suivi, on revenait avec la boule au ventre. 


MN : Avez-vous un dernier mot à ajouter ?
D : On voudrait dire que même si parfois, nous pouvons nous montrer un peu durs face aux élèves assez insistants quant à l'ouverture du portail, il ne faut pas avoir peur de nous, et on sera toujours présents pour les élèves qui auraient besoin d'aide.

 

Maëlle P.

Le défi de Loann : une critique de livre en anglais et en chanson

01/04/2021

Le défi de Loann : une critique de livre en anglais et en chanson

Merci de cliquer sur l'image pour accéder à l'audio (photo ©Monod)

Hello everyone and welcome in this class,
And today I will present my book.
I did this song in only two days,
Because I played during all the holidays.
But don’t worry I took,
My time for read this book.
It is called The consultant
And written by Rupert Morgan.
He was born in London in 1965
He is british and he’s still alive.
It was published in 2010,
And the writer lives in France.
If one day you meet,
Don’t worry he can speak french.
So what about the story,
It’s not very easy.
They are 150 in a company.
And a day, they gather on an isle,
Because they are working, on a seminar.
But one day suddenly, the power is cut,
The team spirit crumbles,
But wait it’s not enough.
They can’t communicate,
They cut off from the world,
They can’t call anyone,
And the food goes down !


Alone on this island, without signal and food.
They have to survive, only by themselves.
But everyone go mad,
And the mood is not glad
And someone says : « God we will die »
But at a moment they ask to them.
Who cut the power ? Hazard or governor ?
It is not a pleasure.
If you want to know it,
Who’s the hell did,
You have to do something,
Just have to read it.
I will tell you, to be carefull,
Because this book, is not free loot.
I found this, very boring,
The vocabulary is complicated.
But I believe in you,
You can read this book,
So if you want to look,
Do it until the truth.
To finish my song, I have just one thing to say.
So please do the same, and remember my name.

 

Loann A.

 

Weekly Joke 02/04/2021

01/04/2021

Weekly Joke 02/04/2021

Kronykone habille le lycée !

30/03/2021

Kronykone habille le lycée !

Adrien, un graffeur qui aimerait vivre de son art.... 
Cet artiste basé à Orléans, partage cette année sa passion avec nous, lycéens de Saint Jean de Braye.  Adrien, porté par l'amour du dessin, a deux activités artistiques dont il ne pourrait se passer : le dessin et le graff. La première lui permet de produire des œuvres sur toiles ou sur papier, à la commande, et d'exposer dans une une galerie d'art, Le Lavomatique, dans le 13ème à Paris. Sa pratique du street art est liée au plaisir de s'exprimer sur des murs, en plein air, toujours dans la légalité même s'il apprécie l'adrénaline associée aux horaires décalés ou à l'exploration de spots originaux.  Son rêve serait de réaliser une "œuvre géante sur un mur énorme, de 500 à 1000m2, seul". Malheureusement, l'art ne suffit pas à le faire vivre, il exerce également le métier de tuyauteur-soudeur.


 Cliquez sur l'image pour voir l'interview vidéo de Kronykone en direct de l'atelier du 31/03/21
Le dessin, comment cette passion est-elle née ?
Le dessin est une passion depuis son adolescence. Il s'inspire de ce qu'il voit et n'essaye pas de se spécialiser. En hiver, il peint peu sur les murs, à cause des conditions météorologiques. En revanche, l'été il peut peindre jusqu'à septembre. Son premier graff était en réalité un tag, il avait 14/15 ans, et il avait juste vidé des bombes de peinture sur les murs. De temps en temps, il travaille avec d'autres artistes, dans des crews. Il arrêterait de peindre "seulement sous la contrainte". Son travail est visible sur son compte instagram @_kronykone.

 

Adrien par Kronykone

Adrien par Kronykone  ©kronykone
 
Quelle aide va-t-il apporter ?
Le projet "Aux arts lycéens" appelé "La montée des marches en couleur" a été proposé par une équipe d'enseignants. Dans ce cadre, Adrien a animé mercredi 31 mars un atelier sur un mur éphémère en cellophane. Chaque élève a pu laisser sa créativité s'exprimer, une bombe de peinture à la main. Puis, il reviendra pour nous aider à peindre les marches de la cour du lycée. Des projets ont été proposés par une centaine d'élèves et un vote vient de déterminer le thème qui sera représenté : des cosmonautes dans l'espace.

 

Les élèves ont pu exprimer leur créativité sur un mur éphémère ©Monod
Le confinement et son impact sur l'artiste.
Le confinement n’a pas eu un impact important sur le travail d’Adrien, il a  juste eu un peu plus de temps pour s'exercer.  A cause des restrictions, nous n'avons pu le rencontrer que le 31 mars mais nous avons pu l'interviewer au cours d'une visioconférence le 25 mars pour lui poser des questions sur le projet. Ce que les élèves du lycée attendent du passage d'Adrien ? De la couleur au lycée Jacques Monod !

 

Article collectif : 2de11

Simone Veil, ou la force d’une femme

15/03/2021

Simone Veil, ou la force d’une femme

Cet article est également disponible en format vidéo.

 

Une personnalité remarquable

Simone Veil était une femme magistrate et une femme d'état française. Elle est née le 13 juillet 1927 à Nice et est décédée le 30 juin 2017 à Paris. Le 1er juillet 2018, suite à la décision du président Macron, elle fait son entrée au Panthéon, accompagnée de son époux, Antoine Veil. A 16 ans, elle a été déportée au camp d’Auschwitz avec sa mère et sa sœur.
Simone Veil a défendu de nombreux combats.  L’un d’eux est particulièrement resté dans les mémoires des françaises et français, la loi sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG), légalisant l'avortement (1975).

 

Un récit et un hommage

La BD "Simone Veil, ou la force d'une femme" nous plonge dans l'univers d'une grande reporter au journal Le Monde, Annick Cojean, qui a eu la responsabilité d'écrire un article sur Simone Veil suite au décès de celle-ci. Tout au long de sa carrière, elle l'a croisée à plusieurs reprises lors d'interviews, dîners ou lors d'un déplacement en Pologne, ce qui a installé une relation unique entre les deux femmes, au-delà de leur fonction. 
Grâce à ces nombreuses rencontres au cours desquelles elle a pu apprendre beaucoup de choses sur Simone Veil, Annick Cojean a su écrire un article qui est présent à la fin de la BD, pour lui rendre un dernier hommage.

Tout le processus d'écriture est écrit et illustré dans la BD,où l'on retrouve notamment de nombreux retours dans le temps qui raconte les rencontres entre les deux femmes. Grâce à cela, le lecteur en apprend plus sur cette femme politiquement engagée dans les droits de la femme, du point de vue professionnel aussi bien que personnel.

 

Mon avis

J'ai particulièrement aimé cette BD car elle nous plonge dans l'univers d'une femme avec des engagements politiques importants qu'elle a le courage de porter. Mais également dans l'histoire d'une journaliste, Annick Cojean, qui nous emmène dans son univers au sein de ses rencontres avec Simone Veil. L'une des rencontres les plus marquantes : celle où les deux femmes partent en déplacement vers le camp d'Auschwitz en Pologne. Ce voyage suscite beaucoup d'émotions car Simone Veil raconte à Annick Cojean tout ce qu'elle a vécu et subi dans le camp : l'hygiène déplorable (les maladies, la saleté, etc), le manque de nourriture, le manque des proches...

Je recommande cette BD à toutes les personnes qui aiment les engagements qu'a menés Simone Veil car ce sont les sujets principaux de la BD. Mais aussi à tous ceux qui veulent découvrir une des femmes politiquement les plus marquantes de l’histoire de France.rore V.


3e de couverture : 

“Simone Veil. 
Un nom devenu mythique et qui évoque instantanément une loi, une histoire, une image : celle d'une femme aux yeux opales et au sourire mélancolique, dont le courage, les engagements, la dignité ont marqué les Français, au point d'en faire une héroïne.
 
Annick Cojean est grand reporter au Monde. De portraits en interviews et conversations informelles, elle a noué avec Simone Veil un lien très singulier. Une relation de femmes, faite de confiance et de respect. Bien au-delà du métier. 

Un portrait délicat et parfois surprenant de Simone Veil, celui d'une héroïne infiniment sensible et viscéralement engagée dans la cause des femmes."

 

Weekly joke 08/03/2021

07/03/2021

Weekly joke 08/03/2021

WEEKLY JOKE

28/02/2021

WEEKLY JOKE
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