Le journal des élèves du Lycée Jacques Monod (45) - optimisé pour votre smartphone
RDV dans la rubrique podcasts !
04/03/2025
Le lycée de Châteauneuf-sur-Loire pourra accueillir, selon les estimation fournies par la région, 1273 élèves, en voies générales et technologiques (pour 865 d’entre eux), professionnelles (288 élèves), et en BTS (120 étudiants). Il sera complété par un internat de 120 places. Découvrez les images du projet sur le site de la ville.
La construction du lycée s’inscrit dans une volonté d’écoresponsabilité, qu’il s’agisse des matériaux de construction des bâtiments mais aussi de la protection des écosystèmes environnants. La Région a aussi exprimé le désir que les locaux soient innovants et inclusifs, adaptés aux enjeux contemporains et qu’il propose un accueil optimal des élèves.
Les habitants de la région ont eu le choix de voter pour le nom du lycée, via le site de la Région Centre. Quatre noms de femmes célèbres ont été proposés :
Le premier tour de ces « élections » a eu lieu entre le 30 novembre et le 14 décembre dernier, et le second tour entre le 21 décembre et le 4 janvier. Ont été qualifiées au premier tour Adrienne Bolland avec 45,7 % des voix (1123 votes sur 2456) et Suzanne Grinberg avec 32,7 % des voix (804 votes).
Adrienne Bolland après son survol de la cordillère des Andes en 1921.
(Photo originale du magazine argentin El Gráfico). Source : wikimedia commons
Lundi 25 janvier, à partir de 9h45, le Président du Conseil régional est venu à Châteauneuf-sur-Loire pour annoncer l’ouverture des travaux de ce lycée tant attendu par les castelneviens. En présence de la maire de la commune, Mme Florence Galzin, et de la nièce d’Adrienne Bolland, François Bonneau, président de la région, a annoncé le nom du futur lycée : ce sera Adrienne Bolland.
De plus, les élus de la commune on préféré poser une plaque en bois plutôt qu’une plaque en pierre pour représenter le lycée afin de rappeler la volonté de développement durable mise en œuvre lors de ce projet.
Le lycée réalisé, les habitants de Châteauneuf-sur-Loire et des communes alentours pourront bénéficier, en premier lieu, d’un gain de temps considérable sur leurs déplacements. Mais la région a également annoncé une réorganisation du réseau REMI pour élargir l’aire d’attraction de ce lycée. Cet établissement, en plus de ces bénéfices immédiats pour les élèves, pourrait à l’avenir participer à garantir le développement économique et culturel de l’agglomération d’Orléans.
Louise C. Et Thibaud S.
04/02/2025
Début mars, une collecte de vêtements va être organisée par les éco-délégués au profit de la Croix-Rouge. Le but est, comme dans toutes collectes de ce type, de ramener un maximum de vêtements. Une récompense sera attribuée aux plus gros donateurs.
Les portes ouvertes du lycée se tiendront le samedi 22 mars sur toute la matinée. Si vous voulez passer dire bonjour, vous renseigner ou bien aider vous êtes les bienvenus. Adressez-vous à M. Belkouche, CPE.
La Semaine de l’égalité sera organisée du 31 mars au 4 avril. Le thème retenu : le handicap. Tous les jours, plusieurs activités et conférences seront proposées dans le lycée. Certaines seront libres d’accès tandis que d’autres nécessiteront une inscription. Plus de détails seront transmis dans les prochaines semaines.
Toujours la même semaine, se tiendra la FLAC (Fête Lycéenne des Arts et de la Culture) avec un point d’orgue le mercredi matin avec la Scène ouverte et le carnaval.
Le cross solidaire se tiendra le 23 Mai. Tous les élèves de 1ère courront avec leur classe. L’objectif est de faire un maximum de tours (1 tour fait 500m environ). Pour chaque tour fait, votre ou vos parrains s’engage(nt) à donner une certaine somme. Cette année, le cross est au profit de l’association « Bougeons ensemble avec Tiziana ». Tiziana sera d’ailleurs présente et participera à la course à bord sa joëlette (sorte de vélo porté). Tous les élèves volontaires, et qui n’ont pas cours, peuvent l’accompagner ! (Voir le message de M. Campé sur Pronote).
Les Monolympiades se tiendront les 10 et 11 juin. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, les Monolympiades sont des olympiades organisées au sein du lycée et qui se font par classe. Les sports proposés sont : Le futsal, le basket, le run and bike, le badminton et les battles de danse. Les finales ont lieu le mercredi après-midi à la Halle des sports (le gymnase en face du lycée). Un sondage a été lancé sur Pronote pour recruter des bénévoles, alors si vous avez envie d’aider même si c’est quelques heures, n’hésitez pas. L’organisation sera similaire à l’année dernière.
Alors, mettez-vous en mouvement avec le lycée !
Clément G.
04/02/2025
Le témoignage de Mme Barillet, enfant cachée durant la Seconde Guerre Mondiale
Née en 1933 à Paris, Charlotte Barillet est la fille aînée d’un couple juif polonais, Rifka et David Storch. Ils n’étaient pas Juifs pratiquants, mais seulement de culture juive.
En 1940, la défaite de la France contre l’Allemagne est mal acceptée, « ils pensaient que c’était à cause des étrangers » fait remarquer Charlotte Barillet. Reste que la France choisit de collaborer avec l’Allemagne ; c’est lors de la première rafle, dite du billet vert que le père de Charlotte Barillet est arrêté et envoyé au camp de transit de Beaune-la-Rolande, en mai 1941. Le 3 juillet 1942, il est envoyé en train au camp d’extermination d’Auschwitz, où il décède probablement le 4 décembre suivant, selon les recherches de Mme Barillet.
Pendant la guerre et la mise en place de lois de plus en plus antisémites en France, une question se pose : comment les victimes juives ont vécu cette restriction progressive de leurs libertés. Mme Barillet explique que c’était « une vie difficile mais elle n’était pas traumatisante ». Quoique forcée de porter l’étoile jaune pendant un mois et demi, sa famille n’a pas rencontré l’hostilité de toute la société.
Comme le souligne Mme Barillet, la survie de sa famille dans les évènements suivant l’été 1942 relève du miracle. Sa mère ayant été informée par un gendarme de l’approche d’une nouvelle rafle – la célèbre rafle du Vel d’Hiv – la famille doit se cacher. Après plusieurs installations brèves, dans des familles d’accueil, Charlotte Barillet et sa sœur s’installent chez une famille ouvrière de banlieue parisienne. Elle a alors accueilli les deux sœurs avec courage jusqu’à la Libération, en dissimulant leur identité. L’action de bravoure de la famille Magnier leur a valu, à titre posthume, la médaille des Justes en 2008, remise à leurs descendants en présence de Mme Barillet.
Charlotte Barillet a aussi mis en évidence la difficulté de reconstruire la vie après la guerre. Il a fallu quitter sa famille d’adoption, et retrouver sa mère, cachée dans une autre famille. Le travail plus tardif de Mme Barillet a aussi été de rechercher les traces de son père pour connaître sa date de décès exacte, dans l’objectif de rétablir la vérité, tant d’un point de vue administratif que personnel.
Visite du Mémorial de la Shoah à Paris et de ses lieux de mémoire
Construit en 1953, le Mémorial du martyr juif inconnu est le premier monument de ce genre dans le monde. Il tient à rendre hommage à tous les Juifs de France, qui y habitaient durant la Seconde Guerre Mondiale – indépendamment, donc, des nationalités. Le Mémorial évoque à la fois les Juifs déportés et assassinés, mais aussi ceux qui sont revenus ; cependant, l’accent est mis sur les victimes directes, représentées par le chiffre 6, omniprésent. Six millions, c’est en effet le nombre estimé de morts pendant la Shoah. C’est un symbole marquant, tout comme les différents lieux de mémoire que renferme le Mémorial.
A l’entrée du Mémorial se trouve le Mur des Justes, inauguré en 2006, qui rend hommage aux près de 4000 Justes que compte la France – les citoyens ordinaires qui ont mis leur vie en péril pour protéger ou cacher des Juifs, durant la Seconde Guerre Mondiale. Dans la cour du Mémorial, le Mur des noms évoque ceux qui n’ont pas échappé à la déportation. Cette liste de 76000 noms gravés dans trois murs en pierre de Jérusalem est celle des hommes, femmes et enfants qui ont été arrêtés sur le territoire français, entre 1942 et 1944, avant d’être déportés aux camps d’Auschwitz, Sobibor et Majdanek.
Le Mur des Justes, à l’entrée du Mémorial©Thibault S.
Parmi les endroits marquants du Mémorial, on trouve aussi la crypte, qui se révèle être le principal lieu de recueillement de la Shoah. Le tombeau du martyr juif inconnu est au centre de cette pièce sombre, seulement éclairée par la flamme du tombeau. Il est organisé à la manière de la tombe du soldat inconnu.
Le Tombeau du Martyr juif inconnu, au centre de la crypte du Mémorial.©Thibault S.
Le musée et le centre de documentation de la Shoah
Depuis vingt ans, le Mémorial de la Shoah est aussi un musée centré sur l’histoire des idéologies antisémites et du génocide en France et dans le monde. Les expositions permanentes montrent à l’aide de nombreux supports (documents originaux, cartes, textes explicatifs…) la réalité de l’antisémitisme et, surtout, le fonctionnement des camps de concentration.
A l’heure des tous derniers témoins de la Seconde Guerre Mondiale en France, le rôle de Charlotte Barillet s’avère crucial pour transmettre aux générations futures la mémoire de la Shoah. Le travail de mémoire nécessite de se poursuivre dans le temps, et doit rester en tête de tous les acteurs de la société contemporaine pour tirer les leçons du passé que nous enseignent ces témoins.
Thibault S.
27/01/2025
Installée dans la Maison des lycéens (la MDL), la radio a enregistré près de quarante émissions abordant des thèmes diversifiés et captivants tels que la politique, la sociologie, les sciences, les cultures étrangères, la musique, l’art. Certaines ont aussi mis en valeur des groupes au sein du lycée comme le Conseil de Vie Lycéenne (CVL), les éco-délégués, les ambassadeur NAH (non au harcèlement) ou les délégués des classes de seconde qui ont parlé de la laïcité. Plus de 400 élèves ont participé !
Mme Suter, CPE, et Mme Sanchis, Principale du collège de Bellegarde, référentes Laïcité, interrogées sur la laïcité par les délégués des classes de seconde ©Monodnews
Lors de l’émission « Notre œil politique », un groupe de lycéens a eu le privilège d’interviewer M. Jean-Philippe Agresti, Recteur de l’académie Orléans-Tours, ainsi que M. François Bonneau, Président de la région Centre-Val de Loire. Cette rencontre a permis d’approfondir notre connaissance du métier de recteur et de la fonction de président de la région. Pour ceux qui souhaitent en savoir plus, l’intégralité de l’interview avec François Bonneau est disponible sur la chaîne de la région Centre-Val de Loire.
M. François Bonneau, Président de la Région Centre-Val de Loire©Vincent B.
Thomas et Louis s'entretiennent avec M. Jean-Philippe Agresti, Recteur de l'Académie Orléans-Tours©Vincent B.
Des élèves ont également eu l’occasion de s’entretenir avec Mme Sophie Brocas, préfète du Loiret.
Mme Sophie Brocas, préfète du Loiret©Monodnews
La radio 100% lycéens est une nouvelle fois un véritable succès. De nombreux lycéens ont vécu une expérience enrichissante. La radio sera de retour l’année prochaine, et nous avons hâte de découvrir de nouveaux sujets passionnants ! Ne manquez pas ce prochain rendez-vous !
Louis, technicien expert !©Monodnews
Noa A.
07/01/2025
Mardi 7 janvier, pendant le journal du soir de France3, Christine Launay a répondu aux questions de Mathias, Mathis et Titou sur des sujets comme l'aide de la Région Centre après le passage du cyclone à Mayotte, la réussite de l'OLB en ce début de saison et les résultats des élèves français en mathématiques.
Vous pouvez découvrir nos élèves et les réponses de la journaliste en cliquant sur ce lien. La chronique « Questions de génération » à Monod est visible à partir de 14mn35 : https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/programmes/france-3_centre-val-de-loire_ici-19-20-centre-val-de-loire
Attention, ce lien ne fonctionnera que quelques jours !
Derniers conseils de la journaliste avant l'enregistrement : un peu de stress !©Monodnews
Après avoir rencontré les élèves, la journaliste a sélectionné 3 questions parmi une douzaine. Sa sélection s'est faite en fonction des possibilités qu'elle avait d'enquêter rapidement sur ces différents sujets, mais aussi à avoir des images pour les illustrer. Ils devaient également avoir un lien avec la Région Centre ou les lycéens.
Attention, on enregistre après le top du reporter©Monodnews
Avant les enregistrements face caméra, Mme Launay et M. Le Bloa ont présenté leur métier et ont répondu aux questions. Voici ce qu'ont retenu les élèves.
"Aujourd’hui nous avons eu la rencontre des journalistes de France 3. Ils ont des équipes dans chaque bureau de la région : il y a une quarantaine de journalistes. (...) Ils confrontent des gens pour recueillir des témoignages. Si les enregistrements sont trop longs ils doivent couper des parties", Sarah, Justine, Noah.
"J'ai retenu que le métier de journaliste est un métier où le travail d'équipe est plus que présent, où l'on peut compter sur ses collègues lorsque l'on a besoin d'aide. Être journaliste signifie aussi avoir du challenge tous les matins car il faut finir un projet et le rendre le soir même, tout en se déplaçant sur le terrain. Les journalistes s'impliquent beaucoup dans leur métier pour nous transmettre un travail de qualité", Kellyne, Clément.
"J’ai appris que journaliste est un métier qui demande de la coordination et de l’investissement de la part de tous les coéquipiers."Ethan, Chérifa, Inès.
"Ce que j’ai retenu du métier de journaliste c’est qu’il fallait être polyvalent pour s’adapter chaque jour à de nouvelles situations", Titou.
"Les journalistes ont une réunion de rédaction le matin afin de savoir quelles personnes font quels reportages pour la journée. Puis quand cela est décidé, ils ont une journée pour tout faire. C'est à dire qu'ils doivent prendre les témoignages, filmer, faire le montage et enregistrer la voix. Ils vérifient toujours leurs sources avant de diffuser quoi que ce soit. Les reportages durent généralement deux minutes, ce qui parfois ne permet pas de tout dire. Alors ils donnent les informations à d'autres journalistes qui vont écrire un article sur le site web de France3." Maëlyne Noé.
" Avant de communiquer les informations à la télé, elles doivent être vérifiées et confirmées" Tristan.
"France3 a des équipes dans toutes les régions pour couvrir une plus grande surface et ainsi avoir plusieurs informations d'un peu partout," Thomas
"Vers 9h, les journalistes ont une réunion tous les matin qui s'appelle la conférence de rédaction. Ils travaillent en équipe du matin au soir. Il y a environ 40 journalistes dans la région. La rédaction d'un journal passe d'abord par le montage, le mixage puis par une validation du rédacteur en chef. Pour chercher une information, il est préférable d' aller sur des médias reconnus." Mathis, Titouan.
" Une journée type pour les journalistes : Ils font une réunion tous les matins pour déterminer le sujet qu’ils vont traiter dans la journée. Ensuite, ils vont sur le terrain pour interviewer des personnes. L’après-midi ils font le montage de la vidéo avec des professionnels vidéo et le soir le reportage est diffusé ou non en fonction du choix du rédacteur en chef" Paul, Arthur, Habiba.
"Après le passage de l'équipe de France 3, j'ai retenu que le métier de cameraman était intéressant et bien rémunéré, soit 3 500€ avec de l'ancienneté.Le matériel professionnel qui leur sert à filmer coûte 5 000€, plus tous les accessoires tels que le trépied, l'éclairage led pour équilibrer les lumières, les micros... Bref, ils arrivent à faire un travail énorme en une seule journée, c'est remarquable. Mais pour être aussi efficace, il faut du bon matériel", Andréas, Arthur.
"La caméra utilisée par le journaliste coûtait beaucoup plus cher avant (le prix d'une petite maison), aujourd'hui ce matériel coûte environ 5000€," Lucian.
"Nous avons vu que France3 fait partie d’un groupe qui regroupe France2, France4, France5 et France Info.(...) Il y a également une rédaction du web sur lequel des articles sont publiés. Sur le web, les articles sont plus complets que ceux du journal TV." Mathias
"Actuellement, il y a plus de femmes qui s'occupent des montages des vidéos. Apprentissage du métier : il y a des étudiants qui font des alternances entre l'école de journalisme et l'exercice du métier", Kenza, Léa.
"Grâce à ce projet, j'ai appris que le métier de journaliste est un métier important qui peut nous apporter des réponses sur tout type de questions." Charlotte.
"A France3, on peut retrouver de nombreux métiers donc cela peut plaire à beaucoup de personnes de travailler pour la télévision", Nina.
"Je pense que le métier de journaliste est un métier avec plusieurs possibilités d’évolution et une diversité importante", Timeo.
"Journaliste est un métier qui demande beaucoup de temps ", Adam.
" Journaliste, un rôle important dans la société : nous avons eu la chance d'assister à une présentation du métier de journaliste. (...) Les journalistes jouent un rôle clé dans la démocratisation de l'information et la liberté de la presse", Vitor, Doniphan Adam.
Yves Le Bloa, journaliste reporter pour France3, derrière la caméra©Monodnews
05/01/2025
Stand des ambassadeurs contre le harcèlement dans le hall Cabé ©Clément G.
Une affiche visible dans les couloirs du lycée avec des messages importants ©Clément G.
Le harcèlomètre a pour but de montrer les différents stades de harcèlement ©Clément G.
Charte signée par les élèves volontaires©Clément G.
Stand situé devant le CDI©Clément G.
Important !!!! Face au harcèlement parlez-en à quelqu’un de confiance ou, à défaut appelez le 3018,
le numéro national contre le harcèlement scolaire.
Clément G.
16/11/2024
Radio Maniok raconte l’histoire de l’île de la Réunion coupée du monde à cause de la guerre de 1940 à 1945. Cette isolement crée des pénuries : plus de blé, d’huile, d’essence ou même de tissu. L’île va donc devoir se résoudre à fonctionner sans l’aide de la métropole et apprendre à réorganiser sa vie quotidienne. De ce drame naissent alors des actions de solidarité et des expérimentations nouvelles qui vont guider l’île vers l’autonomie. Cette pièce permet de remettre en question la notion de mondialisation.
Grâce à sa scénographie atypique, la compagnie Cirquons Flex met en avant, aussi bien les arts du cirque que ceux du théâtre. Le mouvement et la parole sont utilisés comme des outils pour construire une histoire aussi bien rationnelle que parfois absurde. La compagnie défend un cirque solidaire et généreux qui représente l’île de la Réunion. Elle a d’ailleurs pour projet la construction d’une école de cirque sur l’île.
A la fin du spectacle, on se voit offrir une dégustation de galettes de manioc, spécialité locale, ce qui nous plonge encore un peu plus dans l’univers de la pièce.
Voici l’avis de quelques élèves qui ont assisté à la représentation :
Camille : « J’ai eu du mal à comprendre tout le sens de la pièce, mais le travail en amont que nous avons fait (lors de la spécialité théâtre) m’a permis d’avoir les bases de l’histoire.[...] J’ai beaucoup aimé l’ambiance musicale et les figures acrobatiques faites par les artistes. J’ai trouvé ça très impressionnant. »
Noa : « J’ai apprécié le spectacle. C’est une très jolie pièce que ce soit grâce à ses figures artistiques ou aux messages qu’elle transmet. J’ai préféré la deuxième partie car elle était plus dynamique. Mon moment préféré est la scène finale où un des personnages délivre tout ce qu’elle a sur le cœur. Je recommande vivement la pièce car elle parle de sujets importants qui sont vraiment intéressants. »
Anaëlle : « Je n’ai pas compris tous les détails de l’histoire, mais c’était une très bonne expérience. Le travail des figures et des lumières était remarquable. Et j’ai adoré la dégustation, c’était très bon ! »
Emy C.
Distribution :
Direction artistique : Virginie Le Flaouter, Vincent Maillot - Écriture, mise en scène : Natalie Royer, Gilles Cailleau - Interprétation : Alexa Althiery, Virginie Le Flaouter, Vincent Maillot, Éric Maufrois, Margreet Nuijten, Toky Ramarohetra, Émilie Smith, Romuald Solesse - Composition musicale : Érick Lebeau - Régie générale, création lumières : Thomas Xavier Farge - Régie son, musique : Antoine Haigron, Sébastien Huaulmé - Costumes : Agnès Vitour - Scénographie : Amélie Meseguer - Construction décor : Jean Demeure, Thierry Rivière (La Réunion), Romain Crivellari de l’Atelier La Villa Moulins (Métropole).
08/04/2024
Vous pourrez notamment déambuler dans le CDI à travers diverses expositions dont une initiée par Mme Vennetier dans deux de ses classes de Terminale. Celle-ci est consacrée aux valeurs de la République. Une autre est dédiée à la place des femmes dans la guerre en Ukraine et a été préparée par des élèves d’origine ukrainienne. En parallèle, un projet nommé « Acción poética » réalisé quant à lui par des élèves de Première les élèves de Première de Mme Guillonneau sera lui aussi visible.
Le mardi 16/04, vous aurez la possibilité de tester votre logique dans les préfas en jouant à quatre escape games.
Le mercredi 17/04, la MDL organisera comme chaque année la FLAC dont le thème est « Films et séries ». Une scène ouverte sera installée sous la verrière où vous découvrirez les jeunes talents de l’établissement.
Pour poursuivre sur notre lancée, jeudi 18/04 tout le personnel et les élèves sont invités à se parer d’un vêtement de l’une des couleurs figurant sur le drapeau LGBT. Si vous êtes passés à côté du dress code imposé, il est disponible sur Pronote. Ainsi tous les participants pourront se joindre à la photo qui sera prise sur le parvis du lycée à 10h.
De 8h à 11h, des courts métrages traitant de l’homophobie seront diffusés dans l’amphi Bachelard, la projection étant suivie d'un échange. Programmation définie par M. Lecocq et la classe de 1ST2S.
Vous pourrez également vous renseigner sur la précarité menstruelle et les opérations mises en place au lycée pour lutter contre cette inégalité en vous rendant en D02.
Une compétition sportive de badminton et d’ultimate aura par ailleurs lieu vendredi 19/04 après-midi. Tous les élèves de Seconde et de Première sont conviés à condition de constituer des équipes mixtes bien sûr ! Enfin, un café citoyen sera animé une nouvelle fois au CDI, ce même jour pour débattre sur les genres et les violences.
Tous les participants pourront se procurer un Pin’s conçu par les élèves de 1ST2S pour soutenir la cause. Nous vous attendons nombreux pour célébrer cette première édition de la semaine de l’égalité.
PS : un atelier langue des signes aura lieu un moment dans la semaine mais on ne sait pas encore quand...
Mazarine C.
01/04/2024
Connaissez-vous la différence entre ordure et déchet ? Alors que le premier terme suppose que l’usager souhaite s’en débarrasser, le deuxième terme implique que le déchet n’est pas un objet indésirable, mais une ressource comme une autre, à revaloriser.
Cette grand Usine de traitement des déchets est séparée en deux bâtiments principaux, comme vous pouvez le voir sur la maquette ci-dessous :
En haut : L’Unité de Valorisation énergétique (appelée UVE)
En bas : Le Centre de Tri
Maquette du site de l’UTOM ©Lilly
Retraçons ensemble les différentes étapes par lesquelles passent les déchets dans ces deux bâtiments :
L’Unité de Valorisation énergétique (UVE)
Lorsqu’un camion benne rempli de déchets arrive à l’UTOM, il décharge sa cargaison dans une gigantesque fosse, comme vous pouvez le voir ci-dessous.
La fosse de déchets, ©Lilly M
Un « pontier » a alors le rôle d’aller collecter les déchets humides au fond de la fosse pour les ramener en haut, au-dessus des déchets secs, à l’aide d’un énorme grappin digne d’un attrape-peluche géant d’une capacité de 1,5 tonnes de déchets.
Le grappin ©Lilly
Cette action permet non seulement un brassage des déchets à la fois humides et secs, mais subvient également à plusieurs mesures de sécurité :
- en été, permettre de refroidir les déchets pour éviter qu’ils ne s’embrasent
- prévoir un creux de vidage afin de laisser de la place aux camions pour lâcher leur cargaison
- en cas d’imprévus, avoir les déchets à la surface et éviter des contretemps
Détecteur thermique de la fosse, ©Lilly M.
Ensuite, les déchets sont déversés dans les énormes fours à incinération de l’UVE.
Ces derniers sont conçus pour garder la chaleur (entre 850 et 1200 degrés Celsius . De plus, la chaleur de combustion des déchets permet de transformer de l’eau injectée en vapeur d’eau à l’aide d’une chaudière. Cette vapeur d’eau, ainsi que les cendres des déchets sont ensuite récupérées afin d’être transformées par une turbine en électricité !
Cette production d’électricité optimisée permet de subvenir aux besoins d’une commune de 15 000 habitants ! (soit quasiment la ville de Saran).
Et ce n’est pas tout : il faut tenir compte des « REFIOM », c’est-à-dire les « résidus d'épuration des fumées d'incinération des ordures ménagères » qui sont le produit de gaz et polluants toxiques et doivent être traités de manière spécifique. Or, à l’UVE de la métropole d’Orléans, ces rejets de fumée sont filtrés à au moins 97 % afin d’être récupérés et utilisés par exemple dans le secteur de la recherche, où des scientifiques tentent de réutiliser cette substance en médecine.
Les mâchefers sont également récupérés : ce sont les résidus de déchets qui n’ont pas pu être incinérés à cause d’une température de fusion plus élevée que la normale (comme les bouteilles de champagne par exemple). Ils sont alors mis à maturation pendant plusieurs mois, triés puis revendus à des entreprises afin d’être recyclés en de nouveaux contenants.
Toute cette « revalorisation énergétique » de l’UVE permet ainsi à l’usine entière d’être moins polluante qu’une voiture !
Le Centre de Tri
Maquette du centre de tri, ©Lilly M.
La première partie (l’UVE) concernait les déchets ménagers à incinérer. Mais qu’en est-il des déchets recyclables ?
C’est dans le Centre de tri que tout se joue :
Tout d’abord, un espace de stockage est dédié au déchargement des camions de collecte des déchets recyclables. Ceux-ci sont alors portés par une chargeuse jusque dans une trémie (une sorte de grand entonnoir).
Ensuite, les déchets vont tourner dans un grand cylindre percé de trous appelé un « trommel » afin de séparer les déchets par taille et par flux (emballages carton ou matières fibreuses). Les éléments trop petits (comme des tickets de caisse par exemple) passent à travers ce filtre et atterrissent sur un tapis roulant les emmenant vers l’incinération.
Schémas des principales machines du centre de tri, ©Orléans Métropole - Photo by ©Lilly
Les autres déchets continuent leur chemin. D’abord, ils passent sous un séparateur magnétique, pour récupérer l’acier, un métal 100 % recyclable. Ensuite, tous les déchets passent à travers un « tri optique », une étape cruciale.
En effet,ce tri est opéré par 7 trieurs optiques qui détectent les matières, la forme et les différentes couches d’un déchet à l’aide d’un capteur infrarouge. Si un déchet n’est pas reconnu par le trieur (forme inconnue, matière non recyclable,…), alors il tombe du tapis afin d’être envoyé à l’incinération. À l’inverse, si un déchet est bien identifié, un jet d’air comprimé le propulse jusque dans un entonnoir pour poursuivre sa route. C’est pour cela qu’il est important de ne pas imbriquer des déchets recyclables les uns dans les autres, ou par exemple de ne pas aplatir une bouteille d’eau dans sa longueur (il est préférable de le faire dans sa largeur) : une telle accumulation de couches va perturber le trieur optique qui va se méprendre et jeter le déchet à l’incinérateur !
Un robot trieur doté d’une intelligence artificielle va collecter certains déchets pour faciliter le flux et graver les images de déchets dans sa base données (afin d’en améliorer la reconnaissance).
Puis les déchets passent sur les tables de tri où des agents de tri séparent les matières et assurent un ultime contrôle qualité. Ils assurent en moyenne 30 manipulations par minute.
Finalement, une fois que chaque matière est séparée, les déchets sont amenés dans une presse à balles qui compactent les déchets sous forme de blocs rectangulaires appelés des « balles ». Ces balles sont alors stockées en attendant d’être emmenées en usine de recyclage.
Recyclage des déchets ?
Vous voulez savoir comment sont transformées les différentes matières ?
Nous allons l’illustrer avec quelques exemples de déchets recyclables de notre quotidien :
Et comment optimiser le tri des déchets chez soi ?
Malheureusement, le recyclage des déchets n’est pas encore assez pratiqué à l’échelle de la France entière. L’objectif de tous les citoyens et citoyennes est de réduire la quantité de déchets que nous jetons dans la poubelle verte (poubelle classique).
D’après les chiffres d’Orléans Métropole, chaque habitant de la métropole produit 271kg de déchets par an !
Pourtant, parmi ces déchets, la moitié d’entre eux pourraient être revalorisés : soit dans un compost (déchets biodégradables), soit dans la poubelle jaune dite de recyclage ! Il y a donc urgence à sensibiliser les citoyens à effectuer le tri des déchets à leur domicile.
De plus, il est important de se renseigner sur les méthodes de tri afin de mieux comprendre comment optimiser et favoriser le tri et donc le recyclage des déchets !
La composition de nos poubelles, ©Orléans Métropole - Photo by ©Lilly
C'est la fin de ce petit guide du tri des déchets !
Nous espérons qu'il vous aura éclairé sur la manière dont vos déchets sont traités au sein de la métropole et sur la meilleure manière de faciliter leur revalorisation.
Merci à M. Philippe PROBELO et Mme Valérie LEMAITRE de la Direction de réduction et de valorisation des déchets d’Orléans Métropole de nous avoir invités et de nous avoir fait visiter l’UTOM, dans le cadre du Projet "Zéro Gaspi".
Si vous souhaitez voir de vos propres yeux le site et bénéficier d'explications plus détaillées, vous pouvez formuler une demande afin de visiter l'UTOM, via le lien suivant :
Lilly M.
18/03/2024
Plan de l'emplacement de la déchetterie (Google Maps)
Lorsqu’un usager arrive, des agents valorisateurs sont là pour le guider vers l’espace le plus adapté à son chargement. L’usager va d’abord passer par le quai du réemploi pour se débarrasser de ses objets encore en bon état qui méritent une seconde vie. Plusieurs options s’offrent alors à lui :
Il peut déposer des objets à "La Matériauthèque", un espace dédié aux particuliers où ils peuvent librement laisser des matériaux, des meubles,... et/ou les récupérer à leur guise !
Il peut également donner à des agents du mobilier, de la vaisselle, des vêtements, des livres, de l’électroménager, etc… Qui se retrouveront dans la boutique du comptoir que vous pourrez voir juste après.
La "Matériauthèque", ©Lilly M.
Puis, une fois ces objets donnés, il peut se diriger vers les nombreux conteneurs automatisés pour y jeter ses déchets de toutes sortes : appareils électroniques, métaux, palettes, etc... et même des déchets dits dangereux (solvants, batteries...).
Il peut même déposer des déchets organiques dans le centre de « Végé’Tri », qui permet de trier et de recycler les biodéchets !
Les nombreux conteneurs de tri modernes, ©Lilly M.
Une fois ses déchets déposés, l’usager peut accéder à la boutique du comptoir du réemploi, où sont mis à la vente tous types d’objets fonctionnels déposés par d’autres usagers. Différentes zones sont aménagées dans cet immense hangar pour permettre à tout client d’y trouver son bonheur...
©Lilly M.
Le rayon de spécialités culinaires locales mises en bocal, ©Lilly M.
Le coin librairie et disques vinyles, ©Lilly M.
La zone « festive », ©Lilly M.
Des ateliers gratuits et libres pour toutes et tous sont également organisés tous les mois. Au programme : création de décorations à partir d’objets réemployés, atelier cuisine, réparation d’appareils, atelier de sensibilisation aux enjeux environnementaux…
C’est ici que se termine la visite en photos du comptoir du réemploi ! Vous pouvez retrouver toutes les infos sur la déchetterie et la boutique et le programme des ateliers sur leurs sites internet :
www.saint-pryve.com/dechetterie/
Lilly M.
19/02/2024
Découvrez de gauche à droite nos journalistes.
• Neissa, en Terminale
• Emy, en 2de03, « Illustratrice qui met en lumière les articles de toute l'équipe ! ».
• Noa, en 2de01, « Je me concentre principalement sur la rédaction d’articles liés au manga One Piece. Dereshishishi !!! »
• Mazarine, en Terminale, « Rédactrice en chef du journal, j'écris des critiques de cinéma et des revues de presse. »
• Clément, en 2de11, « Journaliste polyvalent, j'écris des articles sur un très grand nombre de sujets. »
• Luke, en TG09, « Votre humble serviteur, responsable du compte Instagram (à défaut de dormir). »
• Brewal, notre photographe en Terminale
• Lilly, en TG03, « Rédactrice en chef et animatrice des réunions du journal. »
• Capucine, TST2S, « J'écris des articles sur les femmes méconnues. »
• Eylül, en Terminale, qui écrit des articles scientifiques (derrière un exemplaire du MonodLog, l'ancêtre de MonodNews)
L'équipe de rédaction
12/02/2024
Film réalisé par un britannique, avec des acteurs principaux anglophones pour représenter la vie d’une figure historique française... ? Pourquoi pas... Mais le jeu d’acteur n’est pas spécialement convaincant, Joaquin Phoenix ne casse pas des briques, Vanessa Kirby non plus. La différence d’âge entre les deux protagonistes n’est même pas respectée (Joséphine était en réalité âgée de 6 ans de plus . Eh oui ! Bienvenue à Hollywood ! (En plus, c’est quand même pas super compliqué de trouver une actrice légèrement plus âgée ou qui paraîtrait au moins fêter le même nombre d’anniversaires).
Toutefois, la relation entre l’Empereur et Joséphine me semble à peu près cohérente d’après ce que je connais d’eux. Napoléon semblait amoureux de sa femme. Elle, beaucoup moins.
Napoléon est fréquemment représenté dans des moments de faiblesse (pleurant ou tombant de sa monture) rompant avec l’image et la réputation qu’il s’est faite au cours des années. La réalisation ne traite que de sa soif de conquêtes et de son obsession d’avoir un héritier. Aucun autre évènement important ayant rythmé son règne n’apparaît dans le film.
En bref, c’est donc une réalisation médiocre, si ce n’est ratée, hormis les scènes de batailles qui nous offrent le spectacle digne et incontournable du cinéma américain. Joaquin Phoenix est bien mieux en Johnny Cash (dans Walk the line, ceci en toute objectivité et en aucun cas influencé par mes goûts musicaux). Le film n’a aucun intérêt historique par ailleurs.
Vous l’aurez compris, je ne conseille évidemment pas ce film. Après, si vous choisissez de le regarder, vous perdrez juste 2h30 de votre vie que vous auriez pu consacrer à regarder un autre film.
Afin de recueillir plusieurs avis concernant cette médiocrité cinématographique, je suis partie investiguer auprès de quelques professeurs d’histoire-géographie de notre lycée.
Pour M. Raveneau, le film ne traite pas assez de l’accession au pouvoir du général. Les réformes des « masses de granit » (création des lycées, départements, préfectures, code civil, baccalauréat) sont totalement omises, tandis que son talent de stratège militaire est peu représenté à l’écran. Ce choix a peut-être été imposé par un manque de temps ou de budget. Enfin, selon lui, le rythme du film est saccadé par l’alternance entre les scènes de vie publique puis personnelle.
Pour Mme. Vennetier, le film est dans son ensemble mauvais sur les plans historique et cinématographique notamment à cause de la représentation omniprésente de la vie privée de l’empereur et de Joséphine mais aussi par les transitions entre certaines scènes qui sont inachevées.
Pour M. Vitte, le film est décevant. On ressent d’après lui un sentiment anti-français de la part du réalisateur. La vie de l’empereur est trop riche pour être résumée en 2h30 et la réalisation manque d’âme. Napoléon est représenté de manière caricaturale, et les passionnés d’histoire devront faire abstraction des erreurs commises à son égard. Enfin, l’homme politique n’apparaît pas assez à l’écran, le réalisateur choisissant de ne pas évoquer les « masses de granit ».
Mazarine C.
15/01/2024
La radio s'est installée dans la MDL et a pu accueillir du lundi au mercredi des projets menés par 400 lycéens, des élèves en autonomie et des classes, allant de la seconde à la terminale. On a pu entendre au cours de ces quelques jours diverses émissions, toutes plus intéressantes les unes que les autres, avec des sujets plus que diversifiés. En effet les élèves ont évoqué de nombreux thèmes comme la philosophie, la politique, la Shoah, l'art, la musique, les sciences, la vie du lycée...
Interview de L. Garofalo, directeur de Mediacoms, sur l'avenir du média radio©Durrheimer
J'ai d'ailleurs eu l'opportunité d'interviewer S., une élève ayant participé à la radio, qui m'a fait part de son ressenti à la suite de sa participation :
N.: "A quelles émissions as-tu participé pendant ces trois jours de radio ?"
S.: "J'ai participé à une émission dans le cadre de mon option DGEMC qui portait sur la mise en scène d'un procès. Et j'ai pu clôturer ces 3 jours avec une émission dans laquelle mon professeur de philosophie nous a aidés à comprendre à quoi sert cette matière".
N.: "Qu'as-tu pensé de cette expérience ?"
S: "J'ai beaucoup aimé cette expérience car je n'ai pas eu la possibilité d'y participer les autres années. J'ai trouvé ça très intéressant de voir et d'assister aux préparations, au processus..."
N.: "Referais-tu de la radio si tu en avais l'opportunité ?"
S: " Oui, je pense que je le referais car j'ai l'impression que ça m'a aidé au niveau de l'aisance à l'oral. Parler devant nos camarades et devant celles et ceux qui nous écoutent est, je pense, un bon entraînement pour le quotidien et notamment pour des épreuves futures telles que le grand oral."
La radio semble avoir été une très bonne expérience partagée par de nombreux élèves. La radio revient l'année prochaine, alors n'hésitez pas à vivre cette aventure vous aussi !
Neïssa Y.
19/12/2023
Initié en 2021 par la classe de Seconde 16, le projet d’installer des distributeurs de protections hygiéniques gratuites a vu le jour cette année ! Ce dispositif est issu du budget participatif de la ville de Saint Jean de Braye ainsi que de la contribution des Secondes 16 (d’autres distributeurs font d’ailleurs partie du décor des collèges et lycées de la commune).
Les distributeurs sont installés dans le Hall Cabé et dans les toilettes des filles de la cour de récréation.
Distributeur installé dans le hall Cabé ©Mazarine C.
L’objectif de cette installation est qu’elle bénéficie en priorité aux jeunes filles en situation de précarité menstruelle (qui ne peuvent se procurer de protections faute de moyens) mais aussi aux lycéennes qui en ont besoin ponctuellement.
Les protections périodiques sont bio et sans allergènes. Pour le moment, les élèves ne peuvent pas faire de dons en raison d’un stock conséquent, peut-être que cette possibilité sera envisagée l’année prochaine si la réserve est écoulée.
Toutefois, les élèves du CVL rappelle à tous que ce dispositif doit être utilisé dans les deux situations citées précédemment. Un usage excessif ou des dégradations entraîneront le retrait des distributeurs.
Faites en bon usage !
Mazarine C.
29/11/2023
Le saviez-vous ?
Les éco-délégués de ces dernières années se sont bien investis dans de multiples projets... À tel point que le lycée a pu recevoir il y a 2 ans un titre honorifique qui prouve son engagement (ou plutôt celui des élèves et professeurs investis) envers le développement durable : la mention E3D qui signifie Établissement en Démarche de Développement Durable, que vous pouvez voir affichée en vert sur la grande colonne à gauche de l’entrée même du lycée !
Et si nous (re)voyions ensemble ce qui a été fait au lycée grâce à leur travail ?
• Les courses solidaires :
En partenariat avec une association différente chaque année, la course solidaire courue par les classes de première a récolté depuis 2 ans plusieurs milliers d'euros !
La première édition a permis à Action Contre La Faim de construire, entre autres, des forages de puits pour apporter de l’eau à plusieurs villages à Madagascar et en Côte d’Ivoire.
Affiche de la première édition de la course solidaire organisée au lycée ©Lilly M.
La deuxième édition de 2023 a, quant à elle, financé une association locale : Dans Les Pas d'Axel. Elle a permis de financer les nombreuses et coûteuses opérations que doit subir un jeune garçon de 12 ans de Mardié. Il est atteint d'une infirmité motrice cérébrale : «qui explique pourquoi je ne peux pas me tenir assis tout seul et que j'éprouve des difficultés dans la préhension des objets» (d'après le site de l'association danslespasdaxel.fr)
Cette somme a permis la suite des traitements à l'étranger du garçon, présent à la course, et reconnaissant de l'effort collectif.
• Des collectes solidaires :
La semaine du 13 décembre 2021 avait lieu la semaine du "Noël Solidaire". De nombreux objets (jouets, vêtements, couvertures...) y ont été collectés pour être donnés aux Restos du cœur d'Ingré, association nationale venant en aide aux plus démunis.
• La poubelle de recyclage à papier (et SEULEMENT à papier) :
Eh oui, vous ne l'avez peut-être pas remarqué mais les grandes poubelles blanches sont des poubelles bien spéciales : anciennement poubelles à masques pendant la période du COVID, elles ont été reconverties en poubelles de recyclage du papier par deux élèves éco-délégués. Ceux-ci ont d'ailleurs la nouvelle ambition d'ajouter d'autres poubelles de recyclage et de tri dans l'enceinte du lycée !
Affichage visible sur les poubelles blanches de recyclage à papier ©Lilly M.
Une poubelle pour les masques, recyclée pour le papier © Lilly M.
Notez que vous pouvez à tout moment retrouver certaines idées de projets que les anciens éco-délégués n'ont pas eu le temps de mettre en place, au CDI, en demandant à une des documentalistes le classeur libre d’accès qui les recense : observatoire des saisons, revalorisation des déchets de TP de SVT, boîte à idées participative,... Ces projets ne demandent qu’à être repris par des élèves volontaires et motivés (éco-délégués ou non) pour être réalisés !
Désormais, c’est sur l'année 2023-2024 que les actuels éco-délégués sont prêts à s'engager : et ils ont un tas de projets ! Ateliers ludiques de sensibilisation, collectes solidaires, végétalisation du lycée...
L'année s'annonce prometteuse !
Vous pourrez d’ailleurs le constater dès la semaine prochaine : une collecte de jouets, de couvertures et de vêtements pour le Secours Populaire !
Et en partenariat avec cette collecte, Lundi prochain (4 décembre) aura lieu de 8h à 10h et de 12h à 14h un stand « atelier solidaire » où vous pourrez en apprendre plus sur l’impact environnemental et social des fêtes de fin d’année et découvrir des solutions que vous pouvez appliquer à votre échelle pour un Noël responsable et solidaire via des quiz et blindtests !
Vous pourrez découvrir ces avancées sur le compte Instagram du lycée, mêlant infos des éco-délégués, CVL, et MDL : @lycee_monod
Et n’oubliez pas : même si vous n'avez pas été élu(e) éco-délégué(e), n'hésitez pas à être force de proposition et à vous investir dans de beaux projets de développement durable, car plus on est nombreux à s’engager pour ces causes, plus loin nous irons, et plus de belles choses nous pourrons accomplir ensemble ! :)
Lilly M.
02 36 86 11 30
7 rue Léon Blum - 45800 Saint Jean de Braye