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Vie du lycée

Radio Maniok : L’Histoire de l’île de la Réunion sous un autre angle

17/11/2024

Radio Maniok : L’Histoire de l’île de la Réunion sous un autre angle

 

  Radio Maniok raconte  l’histoire de l’île de la Réunion coupée du monde à cause de la guerre de 1940 à 1945. Cette isolement crée des pénuries : plus de blé, d’huile, d’essence ou même de tissu. L’île va donc devoir se résoudre à fonctionner sans l’aide de la métropole et apprendre à réorganiser sa vie quotidienne. De ce drame naissent alors des actions de solidarité et des expérimentations nouvelles qui vont guider l’île vers l’autonomie. Cette pièce permet de remettre en question la notion de mondialisation.
 Grâce à sa scénographie atypique, la compagnie Cirquons Flex  met en avant, aussi bien les arts du cirque que ceux du théâtre. Le mouvement et la parole sont utilisés comme des outils pour construire une histoire aussi bien rationnelle que parfois absurde. La compagnie défend un cirque solidaire et généreux qui représente l’île de la Réunion. Elle a d’ailleurs pour projet la construction d’une école de cirque sur l’île. 
 A la fin du spectacle, on se voit offrir une dégustation de galettes de manioc, spécialité locale, ce qui nous plonge encore un peu plus dans l’univers de la pièce.

 

 Voici l’avis de quelques élèves qui ont assisté à la représentation : 

 

Camille :  « J’ai eu du mal à comprendre tout le sens de la pièce, mais le travail en amont que nous avons fait (lors de la spécialité théâtre) m’a permis d’avoir les bases de l’histoire.[...] J’ai beaucoup aimé l’ambiance musicale et les figures acrobatiques faites par les artistes. J’ai trouvé ça très impressionnant. »

 

Noa :  « J’ai apprécié le spectacle. C’est une très jolie pièce que ce soit grâce à ses figures artistiques ou aux messages qu’elle transmet. J’ai préféré la deuxième partie car elle était plus dynamique. Mon moment préféré est la scène finale où un des personnages délivre tout ce qu’elle a sur le cœur. Je recommande vivement la pièce car elle parle de sujets importants qui sont vraiment intéressants. »

 

Anaëlle :  « Je n’ai pas compris tous les détails de l’histoire, mais c’était une très bonne expérience. Le travail des figures et des lumières était remarquable. Et j’ai adoré la dégustation, c’était très bon ! »

 

Emy C.


Distribution :
Direction artistique : Virginie Le Flaouter, Vincent Maillot - Écriture, mise en scène : Natalie Royer, Gilles Cailleau - Interprétation : Alexa Althiery, Virginie Le Flaouter, Vincent Maillot, Éric Maufrois, Margreet Nuijten, Toky Ramarohetra, Émilie Smith, Romuald Solesse - Composition musicale : Érick Lebeau - Régie générale, création lumières : Thomas Xavier Farge - Régie son, musique : Antoine Haigron, Sébastien Huaulmé - Costumes : Agnès Vitour - Scénographie : Amélie Meseguer - Construction décor : Jean Demeure, Thierry Rivière (La Réunion), Romain Crivellari de l’Atelier La Villa Moulins (Métropole).

Semaine de l'égalité : 15-19 avril

09/04/2024

Semaine de l'égalité : 15-19 avril

Vous pourrez notamment déambuler dans le CDI à travers diverses expositions dont une initiée par Mme Vennetier dans deux de ses classes de Terminale. Celle-ci est consacrée aux valeurs de la République. Une autre est dédiée à la place des femmes dans la guerre en Ukraine et a été préparée par des élèves d’origine ukrainienne. En parallèle, un projet nommé « Acción poética » réalisé quant à lui par des élèves de Première les élèves de Première de Mme Guillonneau sera lui aussi visible.

 

Le mardi 16/04, vous aurez la possibilité de tester votre logique dans les préfas en jouant à quatre escape games.


Le mercredi 17/04, la MDL organisera comme chaque année la FLAC dont le thème est « Films et séries ». Une scène ouverte sera installée sous la verrière où vous découvrirez les jeunes talents de l’établissement.


Pour poursuivre sur notre lancée, jeudi 18/04 tout le personnel et les élèves sont invités à se parer d’un vêtement de l’une des couleurs figurant sur le drapeau LGBT. Si vous êtes passés à côté du dress code imposé, il est disponible sur Pronote. Ainsi tous les participants pourront se joindre à la photo qui sera prise sur le parvis du lycée à 10h.

De 8h à 11h, des courts métrages traitant de l’homophobie seront diffusés dans l’amphi Bachelard, la projection étant suivie d'un échange. Programmation définie par M. Lecocq et la classe de 1ST2S.

Vous pourrez également vous renseigner sur la précarité menstruelle et les opérations mises en place au lycée pour lutter contre cette inégalité en vous rendant en D02.


Une compétition sportive de badminton et d’ultimate aura par ailleurs lieu vendredi 19/04 après-midi. Tous les élèves de Seconde et de Première sont conviés à condition de constituer des équipes mixtes bien sûr ! Enfin, un café citoyen sera animé une nouvelle fois au CDI, ce même jour pour débattre sur les genres et les violences. 


Tous les participants pourront se procurer un Pin’s conçu par les élèves de 1ST2S pour soutenir la cause. Nous vous attendons nombreux pour célébrer cette première édition de la semaine de l’égalité. 


PS : un atelier langue des signes aura lieu un moment dans la semaine mais on ne sait pas encore quand...

 

Mazarine C.



Visite de l'UTOM de Saran : le petit guide du traitement des déchets

02/04/2024

Visite de l'UTOM de Saran : le petit guide du traitement des déchets

Connaissez-vous la différence entre ordure et déchet ? Alors que le premier terme suppose que l’usager souhaite s’en débarrasser, le deuxième terme implique que le déchet n’est pas un objet indésirable, mais une ressource comme une autre, à revaloriser.

Cette grand Usine de traitement des déchets est séparée en deux bâtiments principaux, comme vous pouvez le voir sur la maquette ci-dessous :

 

En haut : L’Unité de Valorisation énergétique (appelée UVE)

En bas : Le Centre de Tri

Maquette du site de l’UTOM ©Lilly

 

Retraçons ensemble les différentes étapes par lesquelles passent les déchets dans ces deux bâtiments :

 

L’Unité de Valorisation énergétique (UVE)

Lorsqu’un camion benne rempli de déchets arrive à l’UTOM, il décharge sa cargaison dans une gigantesque fosse, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

La fosse de déchets, ©Lilly M

 

Un « pontier » a alors le rôle d’aller collecter les déchets humides au fond de la fosse pour les ramener en haut, au-dessus des déchets secs, à l’aide d’un énorme grappin digne d’un attrape-peluche géant d’une capacité de 1,5 tonnes de déchets. 

Le grappin ©Lilly

 

Cette action permet non seulement un brassage des déchets à la fois humides et secs, mais subvient également à plusieurs mesures de sécurité :
- en été, permettre de refroidir les déchets pour éviter qu’ils ne s’embrasent
- prévoir un creux de vidage afin de laisser de la place aux camions pour lâcher leur cargaison
- en cas d’imprévus, avoir les déchets à la surface et éviter des contretemps

 

Détecteur thermique de la fosse, ©Lilly M.

 

Ensuite, les déchets sont déversés dans les énormes fours à incinération de l’UVE.
Ces derniers sont conçus pour garder la chaleur (entre 850 et 1200 degrés Celsius . De plus, la chaleur de combustion des déchets permet de transformer de l’eau injectée en vapeur d’eau à l’aide d’une chaudière. Cette vapeur d’eau, ainsi que les cendres des déchets sont ensuite récupérées afin d’être transformées par une turbine en électricité !
Cette production d’électricité optimisée permet de subvenir aux besoins d’une commune de 15 000 habitants ! (soit quasiment la ville de Saran).

 

Et ce n’est pas tout : il faut tenir compte des « REFIOM », c’est-à-dire les « résidus d'épuration des fumées d'incinération des ordures ménagères » qui sont le produit de gaz et polluants toxiques et doivent être traités de manière spécifique. Or, à l’UVE de la métropole d’Orléans, ces rejets de fumée sont filtrés à au moins 97 %  afin d’être récupérés  et utilisés par exemple dans le secteur de la  recherche, où des scientifiques tentent de réutiliser cette substance en médecine.


Les mâchefers sont également récupérés : ce sont les résidus de déchets qui n’ont pas pu être incinérés à cause d’une température de fusion plus élevée que la normale (comme les bouteilles de champagne par exemple). Ils sont alors mis à maturation pendant plusieurs mois, triés puis revendus à des entreprises afin d’être recyclés en de nouveaux contenants.

Toute cette « revalorisation énergétique » de l’UVE permet ainsi à l’usine entière d’être moins polluante qu’une voiture !

 

Le Centre de Tri

 

Maquette du centre de tri, ©Lilly M.

 

La première partie (l’UVE) concernait les déchets ménagers à incinérer. Mais qu’en est-il des déchets recyclables ?

C’est dans le Centre de tri que tout se joue :

Tout d’abord, un espace de stockage est dédié au déchargement des camions de collecte des déchets recyclables. Ceux-ci sont alors portés par une chargeuse jusque dans une trémie (une sorte de grand entonnoir).

Ensuite, les déchets vont tourner dans un grand cylindre percé de trous appelé un « trommel » afin de séparer les déchets par taille et par flux (emballages carton ou matières fibreuses). Les éléments trop petits (comme des tickets de caisse par exemple) passent à travers ce filtre et atterrissent sur un tapis roulant les emmenant vers l’incinération.

 

Schémas des principales machines du centre de tri, ©Orléans Métropole - Photo by ©Lilly

Les autres déchets continuent leur chemin. D’abord, ils passent sous un séparateur magnétique, pour récupérer l’acier, un métal 100 % recyclable. Ensuite, tous les déchets passent à travers un « tri optique », une étape cruciale.
En effet,ce tri est opéré par 7 trieurs optiques qui détectent les matières, la forme et les différentes couches d’un déchet à l’aide d’un capteur infrarouge. Si un déchet n’est pas reconnu par le trieur (forme inconnue, matière non recyclable,…), alors il tombe du tapis afin d’être envoyé à l’incinération. À l’inverse, si un déchet est bien identifié, un jet d’air comprimé le propulse jusque dans un entonnoir pour poursuivre sa route. C’est pour cela qu’il est important de ne pas imbriquer des déchets recyclables les uns dans les autres, ou par exemple  de ne pas aplatir une bouteille d’eau dans sa longueur (il est préférable de le faire dans sa largeur) : une telle accumulation de couches va perturber le trieur optique qui va se méprendre et jeter le déchet à l’incinérateur !

 

Un robot trieur doté d’une intelligence artificielle va collecter certains déchets pour faciliter le flux et graver les images de déchets dans sa base données (afin d’en améliorer la reconnaissance).
Puis les déchets passent sur les tables de tri où des agents de tri séparent les matières et assurent un ultime contrôle qualité. Ils assurent en moyenne 30 manipulations par minute.


Finalement, une fois que chaque matière est séparée, les déchets sont amenés dans une presse à balles qui compactent les déchets sous forme de blocs rectangulaires appelés des « balles ». Ces balles sont alors stockées en attendant d’être emmenées en usine de recyclage.

 

Recyclage des déchets ?

Vous voulez savoir comment sont transformées les différentes matières ?

Nous allons l’illustrer avec quelques exemples de déchets recyclables de notre quotidien :

  •  Les boîtes de céréales : transformées en pâte de ouate de cellulose, elles sont aplaties en bobine de carton recyclé. Ainsi, 3 boîtes de céréales permettent de produire… Une boîte à chaussures !
  •  Les boîtes de conserve : constituées d’acier, elles sont transformées en copeaux d’acier qui vont être fondus et purifiés. Cette matière va permettre entre autres la fabrication de poêles de cuisine.
  • Les bouteilles d’eau : réduites en paillettes dites « PET clair » (un plastique pétrosourcé), elles permettent la fabrication de fibres synthétiques exploitables dans le domaine du textile. Par exemple, 15 bouteilles d’eau suffisent à fabriquer une veste polaire pour enfant.
  • Les bouteilles de lait (en plastique épais blanc)  : elles sont transformées en paillettes PEND ainsi qu’en granulés PEHD (des polymères). 15 bouteilles de lait permettront l’élaboration d’un arrosoir.

 

Et comment optimiser le tri des déchets chez soi ?

Malheureusement, le recyclage des déchets n’est  pas encore assez pratiqué à l’échelle de la France entière. L’objectif de tous les citoyens et citoyennes est de réduire la quantité de déchets que nous jetons dans la poubelle verte (poubelle classique).
D’après les chiffres d’Orléans Métropole, chaque habitant de la métropole produit 271kg de déchets par an !
Pourtant, parmi ces déchets, la moitié d’entre eux pourraient être revalorisés : soit dans un compost (déchets biodégradables), soit  dans la poubelle jaune dite de recyclage ! Il y a donc urgence à sensibiliser les citoyens à effectuer le tri des déchets à leur domicile.
De plus, il est important de se renseigner sur les méthodes de tri afin de mieux comprendre comment optimiser et favoriser le tri et donc le recyclage des déchets !

 

La composition de nos poubelles, ©Orléans Métropole - Photo by ©Lilly

 

C'est la fin de ce petit guide du tri des déchets !

Nous espérons qu'il vous aura éclairé sur la manière dont vos déchets sont traités au sein de la métropole et sur la meilleure manière de faciliter leur revalorisation.

Merci à M. Philippe PROBELO et Mme Valérie LEMAITRE de la Direction de réduction et de valorisation des déchets d’Orléans Métropole de nous avoir invités et de nous avoir fait visiter l’UTOM, dans le cadre du Projet  "Zéro Gaspi".


Si vous souhaitez voir de vos propres yeux le site et bénéficier d'explications plus détaillées, vous pouvez formuler une demande afin de visiter l'UTOM, via le lien suivant :

 Je souhaite visiter l'UTOM - 1/3 - Conditions de visite de l'UTOM | Orléans Métropole (orleans-metropole.fr)

 

Lilly M.

 

 

 

 

 

 

Reportage au comptoir du réemploi et du recyclage de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin

19/03/2024

Reportage au comptoir du réemploi et du recyclage de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin

 

Plan de l'emplacement de la déchetterie (Google Maps)

 

Lorsqu’un usager arrive, des agents valorisateurs sont là pour le guider vers l’espace le plus adapté à son chargement. L’usager va d’abord passer par le quai du réemploi pour se débarrasser de ses objets encore en bon état qui méritent une seconde vie. Plusieurs options s’offrent alors à lui  :

Il peut déposer des objets à  "La Matériauthèque", un espace dédié aux particuliers où ils peuvent librement laisser des matériaux, des meubles,... et/ou les récupérer à leur guise !

Il peut également donner à des agents du mobilier, de la vaisselle, des vêtements, des livres, de l’électroménager, etc… Qui se retrouveront dans la boutique du comptoir que vous pourrez voir juste après.

La "Matériauthèque", ©Lilly M.

 

Puis, une fois ces objets donnés, il peut se diriger vers les nombreux conteneurs automatisés pour y jeter ses déchets de toutes sortes : appareils électroniques,  métaux, palettes, etc... et même des déchets dits dangereux (solvants, batteries...).

Il peut même déposer des déchets organiques dans le centre de « Végé’Tri », qui permet de trier et de recycler les biodéchets !

Les nombreux conteneurs de tri modernes, ©Lilly M.

 

Une fois ses déchets déposés, l’usager peut accéder à la boutique du comptoir du réemploi, où sont mis à la vente tous types d’objets fonctionnels déposés par d’autres usagers. Différentes zones sont aménagées dans cet immense hangar pour permettre à tout client d’y trouver son bonheur...

©Lilly M.

Le rayon de spécialités culinaires locales mises en bocal, ©Lilly M.

 

Le coin librairie et disques vinyles, ©Lilly M.

 

La zone « festive », ©Lilly M.

 

Des ateliers gratuits et libres pour toutes et tous sont également organisés tous les mois. Au programme : création de décorations à partir d’objets réemployés, atelier cuisine, réparation d’appareils, atelier de sensibilisation aux enjeux environnementaux…

C’est ici que se termine la visite en photos du comptoir du réemploi ! Vous pouvez retrouver toutes les infos sur la déchetterie et la boutique et le programme des ateliers sur leurs sites internet :

www.comptoirdureemploi.fr

www.saint-pryve.com/dechetterie/

 

Lilly M.

 

La rédaction de Monodnews !

20/02/2024

La rédaction de Monodnews !

Découvrez de gauche à droite nos journalistes.

 

• Neissa, en Terminale

• Emy, en 2de03, « Illustratrice qui met en lumière les articles de toute l'équipe ! ».

• Noa, en 2de01, « Je me concentre principalement sur la rédaction d’articles liés au manga One Piece. Dereshishishi !!! »

• Mazarine, en Terminale, « Rédactrice en chef du journal, j'écris des critiques de cinéma et des revues de presse. »

• Clément, en 2de11, « Journaliste polyvalent, j'écris des articles sur un très grand nombre de sujets. »

• Luke, en TG09, « Votre humble serviteur, responsable du compte Instagram (à défaut de dormir). »

• Brewal, notre photographe en Terminale

• Lilly, en TG03, « Rédactrice en chef et animatrice des réunions du journal. »

• Capucine, TST2S, « J'écris des articles sur les femmes méconnues. »
 • Eylül, en Terminale, qui écrit des articles scientifiques (derrière un exemplaire du MonodLog, l'ancêtre de MonodNews)

 

L'équipe de rédaction

Ridley Scott peut revoir ses cours d’histoire ! 2/10

13/02/2024

Ridley Scott peut revoir ses cours d’histoire ! 2/10

Film réalisé par un britannique, avec des acteurs principaux anglophones pour représenter la vie d’une figure historique française... ?  Pourquoi pas... Mais le jeu d’acteur n’est pas spécialement convaincant, Joaquin Phoenix ne casse pas des briques, Vanessa Kirby non plus. La différence d’âge entre les deux protagonistes n’est même pas respectée (Joséphine était en réalité âgée de 6 ans de plus . Eh oui ! Bienvenue à Hollywood ! (En plus, c’est quand même pas super compliqué de trouver une actrice légèrement plus âgée ou qui paraîtrait au moins fêter le même nombre d’anniversaires).
Toutefois, la relation entre l’Empereur et Joséphine me semble à peu près cohérente d’après ce que je connais d’eux. Napoléon semblait amoureux de sa femme. Elle, beaucoup moins.


Napoléon est fréquemment représenté dans des moments de faiblesse (pleurant ou tombant de sa monture) rompant avec l’image et la réputation qu’il s’est faite au cours des années. La réalisation ne traite que de sa soif de conquêtes et de son obsession d’avoir un héritier. Aucun autre évènement important ayant rythmé son règne n’apparaît dans le film.


En bref, c’est donc une réalisation médiocre, si ce n’est ratée, hormis les scènes de batailles qui nous offrent le spectacle digne et incontournable du cinéma américain. Joaquin Phoenix est bien mieux en Johnny Cash (dans Walk the line, ceci en toute objectivité et en aucun cas influencé par mes goûts musicaux). Le film n’a aucun intérêt historique par ailleurs.


Vous l’aurez compris, je ne conseille évidemment pas ce film. Après, si vous choisissez de le regarder, vous perdrez juste 2h30 de votre vie que vous auriez pu consacrer à regarder un autre film.


Afin de recueillir plusieurs avis concernant cette médiocrité cinématographique, je suis partie investiguer auprès de quelques professeurs d’histoire-géographie de notre lycée. 


Pour M. Raveneau, le film ne traite pas assez de l’accession au pouvoir du général. Les réformes des « masses de granit » (création des lycées, départements, préfectures, code civil, baccalauréat) sont totalement omises, tandis que son talent de stratège militaire est peu représenté à l’écran. Ce choix a peut-être été imposé par un manque de temps ou de budget. Enfin, selon lui, le rythme du film est saccadé par l’alternance entre les scènes de vie publique puis personnelle.


Pour Mme. Vennetier, le film est dans son ensemble mauvais sur les plans historique et cinématographique notamment à cause de la représentation omniprésente de la vie privée de l’empereur et de Joséphine mais aussi par les transitions entre certaines scènes qui sont inachevées.


Pour M. Vitte, le film est décevant. On ressent d’après lui un sentiment anti-français de la part du réalisateur. La vie de l’empereur est trop riche pour être résumée en 2h30 et la réalisation manque d’âme. Napoléon est représenté de manière caricaturale, et les passionnés d’histoire devront faire abstraction des erreurs commises à son égard. Enfin, l’homme politique n’apparaît pas assez à l’écran, le réalisateur choisissant de ne pas évoquer les « masses de granit ». 

 

Mazarine C.

La radio au lycée Monod !

16/01/2024

La radio au lycée Monod !

La radio s'est installée dans la MDL et a pu accueillir du lundi au mercredi des projets menés par 400 lycéens, des élèves en autonomie et des classes, allant de la seconde à la terminale. On a pu entendre au cours de ces quelques jours diverses émissions, toutes plus intéressantes les unes que les autres, avec des sujets plus que diversifiés. En effet les élèves ont évoqué de nombreux thèmes comme la philosophie, la politique, la Shoah, l'art, la musique, les sciences, la vie du lycée...

 

Interview de L. Garofalo, directeur de Mediacoms, sur l'avenir du média radio©Durrheimer

 

J'ai d'ailleurs eu l'opportunité d'interviewer S., une élève ayant participé à la radio, qui m'a fait part de son ressenti à la suite de sa participation :

 

N.: "A quelles émissions as-tu participé pendant ces trois jours de radio ?"

S.: "J'ai participé à une émission dans le cadre de mon option DGEMC qui portait sur la mise en scène d'un procès. Et j'ai pu clôturer ces 3 jours avec une émission  dans laquelle mon professeur de philosophie nous a aidés à comprendre à quoi sert cette matière".

N.: "Qu'as-tu pensé de cette expérience ?"

S: "J'ai beaucoup aimé cette expérience car je n'ai pas eu la possibilité d'y participer les autres années. J'ai trouvé ça très intéressant de voir et d'assister aux préparations, au processus..."

N.: "Referais-tu de la radio si tu en avais l'opportunité ?"

S: " Oui,  je pense que je le referais car j'ai l'impression que ça m'a aidé au niveau de l'aisance à l'oral. Parler devant nos camarades et devant celles et ceux qui nous écoutent est, je pense, un bon entraînement pour le quotidien et notamment pour des épreuves futures telles que le grand oral."

 

La radio semble avoir été une très bonne expérience partagée par de nombreux élèves. La radio revient l'année prochaine, alors n'hésitez pas à vivre cette aventure vous aussi !

 

Neïssa Y.

Distributeurs de protections hygiéniques : Un pas vers l’égalité féminine !

20/12/2023

Distributeurs de protections hygiéniques : Un pas vers l’égalité féminine !

Initié en 2021 par la classe de Seconde 16, le projet d’installer des distributeurs de protections hygiéniques gratuites a vu le jour cette année ! Ce dispositif est issu du budget participatif de la ville de Saint Jean de Braye ainsi que de la contribution des Secondes 16 (d’autres distributeurs font d’ailleurs partie du décor des collèges et lycées de la commune).
Les distributeurs sont installés dans le Hall Cabé et dans les toilettes des filles de la cour de récréation.

Distributeur installé dans le hall Cabé ©Mazarine C.

 

L’objectif de cette installation est qu’elle bénéficie en priorité aux jeunes filles en situation de précarité menstruelle (qui ne peuvent se procurer de protections faute de moyens) mais aussi aux lycéennes qui en ont besoin ponctuellement.
Les protections périodiques sont bio et sans allergènes. Pour le moment, les élèves ne peuvent pas faire de dons en raison d’un stock conséquent, peut-être que cette possibilité sera envisagée l’année prochaine si la réserve est écoulée.
Toutefois, les élèves du  CVL rappelle à tous que ce dispositif doit être utilisé dans les deux situations citées précédemment. Un usage excessif ou des dégradations entraîneront le retrait des distributeurs.


Faites en bon usage !

 

Mazarine C.

Éco-délégués au lycée : pour quoi faire ?

30/11/2023

Éco-délégués au lycée : pour quoi faire ?

Le saviez-vous ?
Les éco-délégués de ces dernières années se sont bien investis dans de multiples projets... À tel point que le lycée a pu recevoir il y a 2 ans un titre honorifique qui prouve son engagement (ou plutôt celui des élèves et professeurs investis) envers le développement durable : la mention E3D qui signifie Établissement en Démarche de Développement Durable, que vous pouvez voir affichée en vert sur la grande colonne à gauche de l’entrée même du lycée !

 

Et si nous (re)voyions ensemble ce qui a été fait au lycée grâce à leur travail ?

 

• Les courses solidaires :
En partenariat avec une association différente chaque année, la course solidaire courue par les classes de première a récolté depuis 2 ans plusieurs milliers d'euros !
La première édition a permis à Action Contre La Faim de construire, entre autres, des forages de puits pour apporter de l’eau à plusieurs villages à Madagascar et en Côte d’Ivoire.

Affiche de la première édition de la course solidaire organisée au lycée ©Lilly M.

 

La deuxième édition de 2023 a, quant à elle, financé une association locale : Dans Les Pas d'Axel. Elle a permis de financer les nombreuses et coûteuses opérations que doit subir un jeune garçon de 12 ans de Mardié. Il est atteint d'une infirmité motrice cérébrale : «qui explique pourquoi je ne peux pas me tenir assis tout seul et que j'éprouve des difficultés dans la préhension des objets» (d'après le site de l'association danslespasdaxel.fr)
Cette somme a permis la suite des traitements à l'étranger du garçon, présent à la course, et reconnaissant de l'effort collectif.

 

• Des collectes solidaires :
La semaine du 13 décembre 2021 avait lieu la semaine du "Noël Solidaire". De nombreux objets (jouets, vêtements, couvertures...) y ont été collectés pour être donnés aux Restos du cœur d'Ingré, association nationale venant en aide aux plus démunis.

 

• La poubelle de recyclage à papier (et SEULEMENT à papier) :
Eh oui, vous ne l'avez peut-être pas remarqué mais les grandes poubelles blanches sont des poubelles bien spéciales : anciennement poubelles à masques pendant la période du COVID, elles ont été reconverties en poubelles de recyclage du papier par deux élèves éco-délégués. Ceux-ci ont d'ailleurs la nouvelle ambition d'ajouter d'autres poubelles de recyclage et de tri dans l'enceinte du lycée !

 

    Affichage visible sur les poubelles blanches de recyclage à papier ©Lilly M.

 

Une poubelle pour les masques, recyclée pour le papier © Lilly M.

Notez que vous pouvez à tout moment retrouver certaines idées de projets que les anciens éco-délégués n'ont pas eu le temps de mettre en place, au CDI, en demandant à une des documentalistes le classeur libre d’accès qui les recense : observatoire des saisons, revalorisation des déchets de TP de SVT, boîte à idées participative,... Ces projets ne demandent qu’à être repris par des élèves volontaires et motivés (éco-délégués ou non) pour être réalisés !

 

Désormais, c’est sur l'année 2023-2024 que les actuels éco-délégués sont prêts à s'engager : et ils ont un tas de projets ! Ateliers ludiques de sensibilisation, collectes solidaires, végétalisation du lycée...
L'année s'annonce prometteuse !

 

Vous pourrez d’ailleurs le constater dès la semaine prochaine : une collecte de jouets, de couvertures et de vêtements pour le Secours Populaire !
Et en partenariat avec cette collecte, Lundi prochain (4 décembre) aura lieu de 8h à 10h et de 12h à 14h un stand « atelier solidaire » où vous pourrez en apprendre plus sur l’impact environnemental et social des fêtes de fin d’année et découvrir des solutions que vous pouvez appliquer à votre échelle pour un Noël responsable et solidaire via des quiz et blindtests !

Vous pourrez découvrir ces avancées sur le compte Instagram du lycée, mêlant infos des éco-délégués, CVL, et MDL : @lycee_monod

 

Et n’oubliez pas : même si vous n'avez pas été élu(e) éco-délégué(e), n'hésitez pas à être force de proposition et à vous investir dans de beaux projets de développement durable, car plus on est nombreux à s’engager pour ces causes, plus loin nous irons, et plus de belles choses nous pourrons accomplir ensemble ! :)

 

Lilly M.

Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire à Monod

28/11/2023

Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire à Monod

Pour permettre d’éveiller les consciences durant cette journée spéciale, le lycée a invité l’intégralité de l’établissement à respecter un dress code bleu. De plus, dans le Hall Cabé, un stand a été mis en place afin que les personnes qui le souhaitent signent une charte contre le harcèlement afin de s’engager contre des agissements de persécutions. Tout ceci n'aurait bien évidemment jamais eu lieu sans l'engagement du CVL qui a permis cette journée.

 

Pour faire vivre cet évènement de lutte et apporter un soutien à cette cause, des activités participatives ont été créées telles qu’un débat au sein de la MDL, un concours d’affiches, une exposition de livres au CDI et enfin une chaine humaine solidaire.

 

C., élève en Terminale, nous a fait part de son ressenti à la suite de cette journée en déclarant : « J’ai trouvé que c’était bien de prendre cette initiative pour montrer l’impact du harcèlement et pour former l’esprit des jeunes pour réagir face à ce sujet ». Elle nous a de plus exprimé son engagement en nous partageant les activités auxquelles elle a participé : « J’ai pu durant cette journée signer la charte contre le harcèlement et j’ai porté un ruban vert. »

 

L’intégralité de ces actions ainsi que les conférences données au sein de la salle Becquerel ont donc permis aux lycéens, de s’informer et d’être sensibilisés sur un sujet qui n’est quelque fois que trop oublié alors que le harcèlement représente une part importante d’élèves scolarisés en France.

 

Alors face au harcèlement, continuons à dénoncer et à nous opposer à tous types d’agissements qui s’apparenteraient à de la violence physique ou psychologique.

Au sein de l'établissement, des ambassadeurs harcèlement sont à la disposition des personnes ayant besoin d'être écoutées. De plus, un numéro gratuit, le 3018, peut être contacté pour ceux qui souhaiteraient discuter à propos de leur situation. 

 

Neïssa Y.

La vie d'une femme sapeur-pompier

14/11/2023

La vie d'une femme sapeur-pompier

DISCRIMINATION/ EGALITE


D’après la sergent Megueni,  le problème de l’égalité homme-femme n’existe pas tant que tout le monde réussit les tests. Par contre, une fois devenue pompier, Aurely a vécu beaucoup de sexisme. Pour que cela s’arrête, elle a dû faire ses preuves. On lui disait souvent qu’elle était rentrée facilement en tant que sapeur-pompier professionnelle car « les tests sont plus faciles » pour les femmes. Malgré les inégalités entre les hommes et les femmes, les femmes exercent les mêmes missions que les hommes. Les femmes et les hommes ont le même salaire, soit 1800 euros.

 

PERSONNEL/CASERNE

La sergent Megueni a choisi ce métier par hasard en parlant avec un ami sapeur-pompier volontaire. Comme elle aime bien tester de nouvelles expériences, Aurely a tenté le concours à 16 ans, mais elle a été refusée car elle était trop jeune. Puis elle a retenté à 18 ans et elle a été prise. Il faut savoir que pour devenir pompier volontaire ou professionnel, il faut juste avoir le brevet des collèges et ensuite passer un concours : test écrits (français, maths), oral et sport. Aurely a d’abord fait quelques années en tant que sapeur-pompier volontaire et comme cela lui a plu, elle a décidé d’en faire son métier. La sergent Megueni nous a indiqué que dans sa caserne (Orléans centre), elles ne sont que 4 femmes sapeurs-pompiers professionnelles pour 60 hommes. « Les pompiers ont le temps pour une vie de famille », nous a affirmé Aurely. Les sapeurs-pompiers font des gardes de 24 heures ou de 12 heures. Ils doivent faire 9 gardes par mois dont 6 de 24 heures et 3 de 12 heures. Ils ont 5 semaines de vacances par an. Les sapeurs-pompiers sont obligés de faire 2 week-ends de garde et une fête de fin d’année.

 


CHIFFRES


Il n’y a que 6% de femmes sapeurs-pompiers professionnelles en France.
Il y a 48 000 femmes pompiers (volontaires ou professionnelles) contre plus de 200 000 hommes. 


Vous voyez, toutes les femmes peuvent devenir sapeurs-pompiers !

 

Chloé L., Zakaria L., Lucie

 

Secondes : comment s’est passée la rentrée ?

20/09/2023

Secondes : comment s’est passée la rentrée ?

En ce premier jour au lycée, certains et certaines sont stressés. Moi je ne le suis pas, car j’ai des amis lycéens. J’aide certaines personnes à trouver leur salle, dans l’immensité du lycée. Je rejoins ensuite la mienne, la H32, dans laquelle nous retrouvons notre professeure principale. Elle nous accueille et nous explique le fonctionnement du lycée. Ça ne change pas beaucoup du collège. Puis nous visitons l’établissement, nous passons par la vie scolaire où nous rencontrons l’équipe de surveillants et les CPE. Tous sont très rassurants et gentils. Nous terminons la visite en salle Becquerel où nous attendent les personnels administratifs et médicaux. Eux aussi nous rappellent les règles et le fonctionnement du lycée.

 

Puis c’est l’heure de manger. Malheureusement, tout le monde ne peut pas retrouver ses copains et copines car certains doivent déjeuner plus tôt. C’est l’une des choses qui change du collège : manger en décalé. C’est perturbant au début mais nous finirons par nous habituer. Après le repas, nous retournons chacun avec nos professeurs principaux qui, avec l’aide d’autres enseignants de notre classe nous font passer des entretiens personnalisés. Pendant ce temps, les autres élèves lisent et remplissent le questionnaire sur le règlement intérieur. Ce fut le temps le plus long de la journée car nous devions attendre dans le cas où nous passions en dernier.

 

En sortant, je discute avec mes amis comme beaucoup de monde. On se raconte notre journée, on donne notre ressenti sur notre classe et nos professeurs... Les jours suivants chaque enseignant se présente et nous  expose le programme. En échangeant avec mes amis, certains me disent : « Au bout d’une semaine, j’arrive à me repérer dans les couloirs. J’ai passé une bonne rentrée même si j’étais un peu stressé au début car je ne connaissais personne, mais au bout de quelques jours, je connais plus de monde » me confie Thibaud un midi en discutant dans les couloirs ; pour d’autres, c’est plus compliqué comme pour une de mes amis qui me confie avoir toujours des difficultés pour se retrouver dans les couloirs. C’est vrai que cela peut être difficile les premiers jours mais après un ou deux mois tout devrait rentrer dans l’ordre. Pour ma part, avec le temps ça va de mieux en mieux.

 

L’année va se passer, on l’espère le mieux possible pour tout le monde.

 

Clément G.

Est-ce que le futur lycée de Châteauneuf-sur-Loire sera un lycée du 21ème siècle ?

13/05/2023

Est-ce que le futur lycée de Châteauneuf-sur-Loire sera un lycée du 21ème siècle ?

Cependant, ce ne sont pas les seuls atouts de ce projet. En effet, ce futur lycée de Châteauneuf-sur-Loire se veut un lycée du 21ème siècle. Pour cela, il doit répondre à quatre attentes primordiales  : innovation,  solidarité,  l’éco-responsabilité et  construction bio-sourcée. Ces mots clés sont mis en avant sur le panneau inauguré par François Bonneau, président de la Région Centre Val de Loire, en janvier 2022.

 

Innovant. En effet, ce nouveau lycée se veut innovant de par l’audace du projet, grâce à son architecture moderne et écologique.   

 

Eco-responsable. Ce projet contient énormément d’ambition éco-responsable. Grâce à la nouvelle proximité des élèves, les déplacements (automobile, transport en commun) seront immédiatement beaucoup plus réduits. Les toitures seront végétales et serviront de support aux futurs panneaux photovoltaïques. Et pour finir, en hiver, l’établissement sera majoritairement chauffé grâce à des sondes géothermiques.  

 

Bio-sourcé. Les matériaux sont majoritairement bio-sourcés. Notamment, 80% des murs des bâtiments seront en ossature de bois. D’autres matériaux bio-sourcés seront aussi utilisés, comme des briques de terre cuite.

 

Solidaire. Le projet se veut aussi solidaire et inclusif. Il offrira une variété de formations : des bacs généraux, des bacs technologiques ( STMG et STI2D),  des bacs professionnels : bio-industrie de la formation, procédés de la chimie et des papiers cartons et bacs professionnel tertiaire. Ainsi que des BTS : pilotage des procédés et métiers de l’eau. 
La mixité des formations est donc assurée. Le projet est aussi inclusif car le lycée sera construit afin d’intégrer les personnes en situation de handicap. Et les vestiaires seront conçus pour pouvoir accueillir des personnes non genrées.

 

Ce projet était très attendu par les habitants de Châteauneuf et des alentours. Les attentes sont également très élevées. Le futur lycée semble y répondre en théorie, l'avenir nous permettra de dire si cela est le cas en pratique.

 

 

Eménie Z. et Laure-Emma D.

Article réalisé dans le cadre de l'HGGSP

et d'un projet d'éducation aux médias

 

Blocus du lycée : Utopistes, debout !

12/05/2023

Blocus du lycée : Utopistes, debout !

Le 6 avril, les lycéens du lycée Jacques Monod ont organisé un blocus pacifique contre la réforme des retraites mais également contre les violences policières et leur désaccord face à Parcoursup. Un blocus qui a rassemblé 500 élèves au pic d’affluence et qui a duré de 7h à 13h.

 

Un sondage a été réalisé auprès des lycéens (1459)  pour connaître leur avis sur la réforme des retraites.
On constate que 61 % des élèves se sentent concernés par cette réforme. Ils affirment qu’ils sont « la future génération et qu’à un moment ils seront concernés » et que « l’âge de la retraite est un combat pour tous ». Cependant, il y a 39 % des élèves qui ne se sentent pas concernés et qui affirment qu’ils sont trop jeunes pour soutenir cette cause. 
Ensuite, nous leur avons demandé s’ils avaient déjà participé à une manifestation contre cette réforme. On remarque que seulement 31 % des élèves sont allés manifester : parmi eux, 65 % y sont allés une fois et 23 % y ont participé plus de 2 fois. Alors que 69 % n’y ont jamais été, pour cause d’empêchement (25%), sans envie particulière (49%) ou parce qu'ils ne se sentaient pas concernés (26%). Puis nous avons abordé le sujet du blocus du jeudi 6 avril : 79 % des lycéens du lycée Jacques Monod ont jugé cet initiative utile. 
Pour finir, les lycéens ont déjà abordé ce sujet avec leurs proches (84%) et en cours (39%).

 

©Lilah F.

 

« Plus on grandit, plus on réfléchit à nos propres convictions »

Nous avons interviewé des élèves organisateurs du blocus afin de nous glisser dans les coulisses de cet événement. Tom et Lilou, élèves de terminale, ont répondu à nos questions :

 

Pourquoi avez-vous organisé ce blocus ?
T : Le blocus a été fait afin de rejoindre le mouvement national du passage en force de la réforme des retraites avec le 49.3.
L : On a aussi décidé de le faire pour dénoncer les violences policières, notamment de la BRAV-M et des CRS, et pour montrer notre désaccord face à Parcoursup.

 

Vous attendiez-vous à une réaction particulière de la part des médias ou de la police ? 
L : On ne s’attendait pas à autant de réactions, c’était vraiment super d’être rejoint par autant de gens. Nous avions prévu d’appeler les médias mais on ne pensait pas avoir de réponses de leur part. 
T : Pour ma part, j’ai appelé France bleu où je suis passé pendant le blocus aux infos de 9h et de 11h. Nous n’avions pas prévenu France 3 par contre. Pour la police, c’était prévisible mais nous ne pensions pas qu’elle serait devant le lycée dès 6h30, on a quand même réussi à bloquer avec un passage en force vers 7h du matin.

 

Comment avez-vous diffusé l’information ?
L : Nous avons créé un groupe sur Instagram où tout le monde pouvait ajouter des personnes.
T : L’idée d’avoir un groupe et non un compte Instagram était de diffuser l’information tout en restant discret. Nous étions 150 dans ce groupe et approximativement 50 autres personnes qui ont participé sans y être.

 

Est-ce que vous avez été soutenu par les enseignants et le proviseur ?
T : Certains enseignants nous ont effectivement soutenus, notamment des professeurs d’HGGSP. Le proviseur ne pouvait rien faire mais notre but était que le blocus soit pacifique, on a donc entretenu une bonne relation durant tout le blocus avec l’administration.
L : On a pu discuter avec le proviseur des problèmes que l’on voyait dans l’administration.

 

L’idée du blocus venait-elle des terminales ?
T : En effet, l’idée vient des terminales. Je ne pense pas que ce soit en rapport avec les spécialités mais juste qu’au lycée, on commence à se politiser et que plus on grandit, plus on réfléchit à nos propres convictions.

 

Quels sont les résultats ?
L : La venue des médias et la mobilisation d’autant d’élèves sont de grandes réussites, on ne s’y attendait pas.
T : On a été médiatisé et on a compté dans les 400 lycées bloqués le jeudi 6 avril.

 

Enfin, pensez-vous refaire un blocus ?
T : C’est en réflexion, l’idée est que d’autres lycées bloquent aussi.
L : On voudrait en refaire un, mais quand les lycées d’Orléans seront également mobilisés pour avoir un plus grand impact.

 

 

 

 

Article réalisé dans le cadre de l'HGGSP

et d'un projet d'éducations aux médias

 

 

 

La mobilité des professeurs au lycée Jacques Monod

12/05/2023

La mobilité des professeurs au lycée Jacques Monod

155 professeurs ont été interrogés et 85 d’entre eux se sont prêtés au jeu, plus de la moitié, soit 54 %. Nous leur avons demandé leurs principaux moyens de transport ainsi que le nombre de kilomètres qu’ils faisaient afin de se rendre au lycée. On a pu constater que le moyen le plus utilisé était la voiture ( 77,53% ), suivie de loin du vélo ( 30,21 % ) puis de la marche à pied (17,12%), et étant dans l’agglomération Orléanaise, du tramway (13,9 %) ainsi que des bus (6,4%). Cependant, d’autres privilégient la voiture 100 % électrique ou la moto (soit 1,1 %).

 

Mais alors pourquoi privilégier un type de transport plutôt qu’un autre ? 
Pour répondre à cette problématique, nous avons été à la rencontre de deux professeurs du lycée qui utilisent des moyens de  transport différents afin de se rendre au lycée et nous leur avons posé les questions suivantes : Pourquoi avoir choisi la voiture ou  le vélo  comme moyen de transport pour venir au lycée ? Est-ce votre moyen de transport quotidien pour vous déplacer dans la vie de tous les jours ? Les crises écologiques actuelles vous affectent- elles ?  


Voici leurs réponses :
M. Lecocq, qui fait 7 km en voiture pour se rendre au lycée, nous a confié que ce moyen de locomotion était le plus pratique pour lui afin de se rendre sur son lieu de travail :  «Commençant le plus souvent à 8h00, la voiture est plus pratique pour moi car j’aime arriver tôt au lycée. Mais dès lors que je commence après 10h00, je viens soit en tramway soit à pied d’Orléans». Il poursuit : «Dans la vie de tous les jours, cela dépend : sur Orléans, je me déplace essentiellement à pied ou en tramway. J’essaie d’utiliser le moins possible la voiture du fait, il est vrai à la fois de convictions écologiques mais aussi pour un aspect économique lié au coût du carburant. Enfin, pour partir en week-end, tout dépend où je vais. S’il y a une gare,  c’est alors le train qui est privilégié. »

 

"V'nez en vélo, ça sera plus écolo" (slogan d'élèves)


Quant à M. Guerre, il parcourt 12,7 km tous les jours en vélo afin de se rendre au lycée, matin et soir ! Il nous a donné plusieurs raisons :
« J’ai plusieurs raisons. Tout d’abord, je me suis rendu compte en abandonnant ma voiture il y a plus de 20 ans et après différents calculs, que 3 à 4 000€ ont été économisés, en comptant l’amortissement, l’assurance...etc. De plus, j’ai eu une prise de conscience des questions environnementales [il y a très longtemps] et donc je considère que le vélo est l’un des moyens de transport les plus soutenables. Enfin, ça me fait un bien fou de quitter le lycée en vélo car ça me fait décompresser » dit-il.

 

 Et vous, les élèves, comment venez-vous au lycée ?

 

Maëlys H., Armando P. S., Sarah T.

Article réalisé dans le cadre de l'HGGSP

et d'un projet d'éducation aux médias

 

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