Le journal des élèves du Lycée Jacques Monod (45)
RDV dans la rubrique podcasts !
20/05/2025
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18/05/2025
Certaines classes ont pu bénéficier d’une intervention d’une heure portant sur la question du handicap, par Adrien Cucu, coordonnateur régional du Comité Régional Handisport Centre-Val de Loire et par un de ses collègues parapongiste. Quelles sont les formes du handicap ? De quelle manière est-il perçu par les élèves ? Quelles pratiques dangereuses peuvent entraîner un handicap ? L’intérêt de ces explications a tout d’abord été de mettre en lumière les différentes facettes du handicap, au-delà de certaines images stéréotypées et des préjugés. Nous avons pu comprendre que s’il est une part importante de handicaps « visibles » (moteur, par exemple), nous ne devons pas cependant négliger d’autres formes de handicaps moins apparentes, relevant du domaine psychologique par exemple. Nous avons aussi pu constater que des pratiques dangereuses ou des accidents peuvent conduire à ces diverses formes de handicap sans distinction. Nous pouvons tous, un jour, en être victime.
Cette intervention s’est aussi poursuivie avec un relais, où chaque participant se voyait attribuer un handicap particulier (handicap moteur, surdité, cécité...). C’était une occasion de comprendre la difficulté de communiquer ou de se déplacer dans ces conditions particulières.
Le jeudi matin s’est déroulée une activité découverte de la joëlette qui est une sorte de vélo à une roue pour emmener les personnes en situation de handicap faire du sport.
Une de classe de 1ère HGGSP de Mme Vennetier a participé à cette initiation. La classe était divisée en groupes mixtes de six élèves. Un ou une élève était à la place de la personne en situation de handicap dans la joëlette et le reste du groupe la portait, une personne de chaque côté à l’avant et une personne à l’arrière plus deux élèves remplaçants qui courraient à côté.
Une équipe d'élèves autour de la joëlette©MV
L’activité était encadrée par M. Gangneron qui représentait l’association O’zamirun, une association qui favorise l’inclusion des personnes en situation de handicap dans la pratique de la course à pied grâce notamment à la joëlette.
M. Gangneron explique le principe de la joëlette©MV
Au total une trentaine d’élèves ont participé à cette découverte. M. le proviseur et Mme la proviseure adjointe ont également pu découvrir les sensations procurées par la joëlette en s’asseyant à la place de la personne en situation de handicap moteur. Cette activité a également suscité l’intérêt des d’élèves, de professeurs et de personnels du lycée.
M. Gangneron aide M.Mauguin, Proviseur, à s'installer dans la joëlette @MV
Un grand bravo à l’ensemble des participants pour leur implication dans cette activité et dans l’ensemble des programmes de cette semaine de l’égalité, aux organisateurs pour la réussite de l’action et à l’association pour son partage autour du sujet. Cette dernière est d’ailleurs prête à renouveler l’activité l’année prochaine et même à l’étendre sur une journée complète afin de pouvoir faire découvrir la joëlette au plus grand nombre possible.
Thibault S. Et Clément G.
16/05/2025
Un parfait inconnu, 2025, 8/10
De James Mangold, avec Timothée Chalamet et Edward Norton
Biopic sur Bob Dylan concentré sur les années 1960 : début de sa carrière et période la plus productive.
Chalamet est totalement juste à mon avis tant dans l’attitude qu’il adopte, que dans la prestation vocale (bien que sa voix soit moins nasillarde, la ressemblance est bluffante, vu en VO). Le caractère bien antipathique de l’artiste est particulièrement mis en avant.
J’ai appris que le chanteur entretenait des liens avec l’incroyable Johnny Cash - que sa copine du moment a osé éteindre à la télé ! C’est inadmissible ! - (D’ailleurs si vous vous intéressez à l’exceptionnel « Man in black », je vous conseille vivement le biopic Walk the Line avec Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon).
Comme tous les artistes, lui aussi, a un jour pété un câble, refusant de jouer ses morceaux phares de folk dans un festival... de Folk !!! Parce que Môssieur est mieux que tout le monde et s’accorde ses propres caprices quitte à décevoir son public, en n’ayant aucune reconnaissance pour Seeger qui lui a permis d’arriver à ce point de gloire (en plus il veut se faire connaître mais ne supporte pas la célébrité, il faut savoir !)
Je reproche cependant une certaine longueur au film, même si la BO est géniale (oui Dylan fait aussi partie de ma playlist vintage). J’ai l’impression que le réalisateur voulait à tout prix caser le plus d’extraits possible. Aussi, malgré le plaisir que j’ai pris à (re)découvrir l’artiste, sa biographie ne mérite pas qu’on lui consacre un biopic, d’autant qu’une décennie seulement est abordée. Sa vie n’est pas non plus trépidante.
Bref, je conseille aux fans ou aux curieux qui veulent découvrir sa discographie mais beaucoup risquent de trouver ses musiques peu variées (partiellement vrai) et vont s’ennuyer.
Paddington au Pérou, 2025, 6/10
De Dougal Wilson, avec Olivia Colman et Julie Walters
Paddington apprend que l’état de santé de sa Tante Lucie est préoccupant. Il entreprend alors un voyage au Pérou en compagnie des Brown pour la retrouver. Mais arrivée à la maison de retraites des ours, la famille découvre que Tante Lucie a disparu. Plusieurs indices invitent à penser qu’elle est partie à la quête de l’Eldorado.
Quel plaisir de retrouver ce petit ours au visage attendrissant et qui me fait craquer à chaque film ! Le scénario est mignon et garde l’esprit des deux précédents mais, accordons-nous, aucun nouveau volet ne surpassera le premier. Cette boule de poil maladroite a beau être attachante, cet opus est sorti, à mon avis, pour le business (parce Paddington fait craquer le monde entier) et on sent que les idées pour se renouveler s’épuisent. Le réalisateur a même inclus un peu de fantastique qui rappelle le dénouement d’Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal. Je ne suis pas super fan de cette innovation...
Je suis déçue que l’actrice incarnant Mrs Brown ait changé mais un problème d’emploi du temps doit en être la cause, dommage.
Bref... J’ai aimé aller le voir au cinéma, mon âme d’enfant et la nostalgie ont eu raison de moi et ont corrompu mon bon discernement (c’est l’un des premiers films que j’ai vu au cinéma). Toutefois un visionnage sur le petit écran est amplement suffisant (mais nécessaire).
Bridget Jones Folle de Lui, 2025, 5/10
De Michael Morris, avec Renee Zellweger, Colin Firth et Hugh Grant.
L’éternelle gaffeuse fait son retour au cinéma. Bridget est maintenant veuve de l’homme idéal avec deux enfants à charge, qu’elle gère (enfin presque). Divisée entre le souvenir de Marc et la volonté de refaire sa vie, c’est dans les bras d’un jeune homme qu’elle tombe avant qu’il ne la « ghoste ».
Mise au point : la saga est une adaptation des romans d’Helen Fielding. Il y a en tout, quatre films mais seulement trois livres. Il ne faut donc pas regarder celui de 2016 car il ne reprend pas sa source littéraire, (car : spoil dans le 3ème film, Daniel Cleaver meurt mais est bien vivant dans le 4ème).
Il semblerait donc que le scénario est plutôt fidèle au livre (je l’ai feuilleté en même temps pour m’assurer que ce ne soit pas encore une fourberie !).
Bien que je ne sois pas fan de la saga, (j’ai même essayé de lire le premier) j’ai vu tous les films et celui-ci perd un peu en fantaisie. La réalisation appuie davantage les moments d’émotion que les moments de rires. Après tout Bridget est maintenant maman et est censée être plus responsable mais l’aspect comique manque à mon avis.
Les musiques ne sont pas notables (la plupart trop récentes pour mes vieux goûts).
Maintenant que j’ai goûté à la VO, je ne peux que vous conseiller de le voir en anglais plutôt qu’en français, c’est plus naturel et super pour améliorer son anglais (en plus les dialogues sont plutôt simples).
Je ne conseille pas particulièrement mais fait l’affaire pour une rom-com du dimanche soir.
Mazarine C.
01/03/2025
Matrix, 1999, 7/10 - De Lana et Lilly Wachowski. Avec Keanu Reeves et Laurence Fishburne
Néo est recruté plus ou moins de force par des hommes et femmes vivant dans un monde parallèle mais réel. L’idée l’attirant, il accepte de rejoindre l’équipe. Selon son chef, Néo est l’Elu et est destiné à anéantir les agents de la matrice, un univers numérique et factice.
Le scénario me fait penser à Inception, sachant que la majeure partie de l’histoire se déroule dans la tête de Néo et dans des univers parallèles où tout est illusion ou presque...
Beaucoup de bagarres et de violence au rendez-vous mais pas d’images choquantes à mon avis.
L’intrigue est réputée pour être difficile à comprendre, personnellement je ne me suis pas prise la tête à essayer de tout percuter, j’ai assimilé les infos comme elles venaient (et je pense que c’est la solution). Toutefois, il faut quand même s’immerger un minimum dans l’intrigue pour saisir l’essentiel de l’action.
Super effets spéciaux malgré ses petits 25 ans.
Le film n’est pas désagréable, mais il est clair qu’il est destiné à un public particulier et que ça ne fera pas l’unanimité.
Interstellar, 2014, 8/10. De Christopher Nolan. Avec Matthew McConaughey et Anne Hathaway
Imaginez-vous dans un futur proche. Tous les travaux de la NASA sont remis en question. La Terre vit de plus en plus de catastrophes naturelles et l’espèce humaine tend à disparaître. Joseph Cooper est alors recruté par l’agence spatiale afin de découvrir une nouvelle planète viable et apte à accueillir le reste de l’humanité.
Film de science-fiction basé sur des réalités physiques (dilatation du temps, notion que je ne comprendrai jamais mais qui me fascine) avec certaines scènes plausibles en théorie mais toutefois peu crédibles. Cependant, si l’on est pris par l’intrigue, certains moments peuvent se révéler émouvants.
La partie où Joseph se retrouve dans un univers aux multiples dimensions me parait être le plus difficile à comprendre (d’où la réputation du film) mais si on s’accroche, on peut s’immerger dans le scénario.
Le jeu d’acteur est conforme aux attentes du spectateur pour un film de ce type. J’ai apprécié que les émotions soient suffisamment bien transmises pour qu’on les ressente nous-mêmes. Les effets spéciaux sont impressionnants.
Je conseille mais ayez du temps devant vous (2h49 !). Film bien meilleur que Gravity.
Mazarine C.
14/01/2025
Lee Miller, 2024. De Ellen Kuras, avec Kate Winslet
Tiré d’une histoire vraie. Lee Miller, photographe pour le magazine Vogue s’engage dans la Seconde Guerre mondiale comme photographe de guerre.
Elle nous raconte son histoire à travers des dizaines de clichés découverts par son fils. Le scénario est bien construit, la réalisation plutôt classique. Toutefois, j’aurais supprimé quelques scènes au début du film lorsqu’elle est dans la campagne française, si ce n’est tout le passage qui n’apporte pas grand chose au final.
J’ai trouvé que la transition entre son entretien et son embauche chez Vogue était un peu rapide. Mais pour le reste, l’atrocité des évènements capturés par la photographe va crescendo au fur et à mesure que la guerre avance et cette mise en scène m’a convaincue dans l’ensemble.
Film historique de qualité mais qui n’est pas spécialement remarquable et qui ne mérite pas tous les éloges dont il a fait l’objet, bien que Kate Winslet soit en effet convaincante. Je conseille tout de même.
Gladiator II, 2024. De Ridley Scott, avec Paul Mescal et Denzel Washington
Lucius, fils de Maximus (héros du premier volet) devient à son tour gladiateur.
20 ans après son premier film, Ridley Scott remet le paquet avec des effets spéciaux de qualité nous promettant un grand spectacle. Cette suite est un peu plus violente (plus gore, avec davantage d’hémoglobine, mais on n’est pas non plus sur du Tarantino, je vous rassure).
Une des scènes du film fait débat depuis sa sortie, je parle du Colisée rempli d’eau et de requins. Évidemment, il ne faut pas prendre tout ce qui se déroule sous nos yeux au pied de la lettre, ni s’attendre à une vérité historique mais j’avoue que ce moment est grandiose !
La performance des acteurs est de qualité. Les personnages principaux sont bons dans leur rôle respectif, y compris les empereurs fous furieux qui font peur.
Le scénario reste quant à lui relativement banal et sans grande surprise puisqu’il suit la logique du premier. On a droit à des combats sanglants, des mutineries, mais c’est un bon divertissement sans prise de tête.
Le visionnage de ce film n’est pas nécessaire, vous pouvez vous en tenir au premier mais si vous êtes fan de l’univers péplum ça peut vous plaire. A noter que Ridley Scott a été plus fin réalisateur dans cette nouvelle production que dans Napoléon (2023)!
Mazarine C.
26/11/2024
Une merveilleuse histoire du temps 2014, 7/10
De James Marsh. Avec Eddie Redmayne et Felicity Jones
Biopic retraçant la vie du cosmologiste Stephen Hawking (1942-2018) atteint de la maladie de Charcot et ayant travaillé sur l’espace-temps et les trous noirs.
Je reproche un peu aux scénaristes d’avoir basé l’intrigue sur la vie privée et médicale du scientifique. Toutefois, on peut aussi l’envisager comme un point positif puisque nous ne connaissons de lui que ses travaux. Quelques passages touchants ne sont pas négligeables.
Eddie Redmayne est très convaincant, ce qui lui a valu un oscar mérité (en concurrence avec Benedict Cumberbatch pour son rôle dans Imitation Game, également excellent). Felicity Jones qui interprète sa femme a un jeu tout aussi pertinent.
La réalisation est classique, adaptée à un film historique.
Je conseille vivement .
Imitation Game 2014, 7/10
De Morten Tyldum. Avec Benedict Cumberbatch et Keira Knightley
En 1940, la guerre bat son plein. L’armée britannique décide d’engager les plus grands mathématiciens et linguistiques de l’époque dans l’espoir de casser Enigma, la machine qui code tous les messages envoyés par les Allemands. Alan Turing fait partie des chercheurs lorsqu’il met au point le premier ordinateur.
Le scénario est particulièrement bien construit. Le casting choisi est pertinent, les rôles principaux sont bien interprétés. Ses multiples distinctions et récompenses me semblent méritées.
Le film est adapté à tous les publics et permet de comprendre une histoire assez complexe.
Je conseille ce long-métrage qui nous enseigne, comme beaucoup d’autres, des évènements historiques qui ne sont pas forcément évoqués à l’école.
Mazarine C.
11/10/2024
J’ai apprécié le scénario ; particulièrement émouvant lorsqu’on a été touché de près ou de loin par la maladie. L’émotion est peut-être moins présente en prenant de la distance avec le sujet traité.
Même si Florence Foresti joue bien, je garde d’elle l’image d’une humoriste. J’aurais donc privilégié une autre actrice pour incarner ce personnage assez tragique, une actrice dont la réputation n’entacherait pas le jeu. J’ai été convaincue par Mathieu Kassovitz et Jonathan Cohen (bien que je n’apprécie pas particulièrement ce dernier).
Je recommande, c’est un film malgré tout agréable à visionner.
Mais Octobre Rose, c’est quoi ?
C’est un mois de prévention contre le cancer du sein dont les actions ont lieu chaque année. Vous avez sûrement remarqué que certaines communes alentours se sont parées de décorations aux couleurs de cette large opération. A l’occasion de cet évènement, la ville d’Olivet a organisé sa dixième édition des Foulées roses ce dimanche 06 octobre. Vous l’avez manquée ? Pas de panique, les villes de la métropole d’Orléans sont encore mobilisées.
Chécy | Fleury-les-Aubrais | Saint-Denis-en-Val | Saint-Pryvé-Saint-Mesmin | Saran |
Mardi 15 et Dimanche 20 octobre | Mardi 15, Vendredi 18, Mercredi 23, Vendredi 25 et Dimanche 27 octobre | Dimanche 13 octobre | Dimanche 13 octobre | Samedi 12 octobre |
Il est important de prendre connaissance des facteurs de risque favorisant l’apparition du cancer du sein et d’adopter les bons gestes afin d’en limiter les effets (faire du sport, avoir une alimentation saine, éviter la consommation de substances telles que l’alcool ou le tabac...)
Enfin le dépistage peut être réalisé dès le plus jeune âge en pratiquant l’autopalpation ou en ayant recours à la mammographie.
Pour plus d’informations, vous pouvez cliquer sur ce lien et consulter ce document issu du site web de la Ligue contre le cancer ! Bonne lecture.
Mazarine C.
01/10/2024
Le Comte de Monte-Cristo est un film de cape et d’épée plutôt classique dans son déroulé mais les moyens déployés sont de grande qualité (magnifiques décors et tenues). La bande son est, elle aussi, très travaillée et permet une bonne immersion dans l’intrigue.
Cependant, comme toujours, les masques sont peu crédibles dans le sens où il est simple de reconnaître le protagoniste (comme Superman qui passe incognito en portant seulement des lunettes).
Pierre Niney est très convaincant : il semblerait qu’il a à cœur de jouer toutes ses scènes (pas de doublure) et suit des enseignements personnalisés pour les réaliser (cours d’équitation ou d’apnée), exigences appréciables selon moi. Le jeu d’acteur est bon pour le reste du casting.
La durée du film pourrait freiner certains spectateurs (3 heures) mais il n’y a pas de longueurs.
Je conseille vivement sachant que ce long métrage a l’avantage d’être en une seule partie, pas comme Les trois mousquetaires !
Mazarine C.
04/06/2024
Ce drame social est bien réalisé. Billy est super attendrissant et attachant. Son parcours pour atteindre son rêve est remarquable et sa relation atypique avec sa professeure de danse (au fort caractère) est finalement très belle.
La BO est formidable et adéquate ! Le jeu d’acteur est bon pour la majorité du casting, peut-être légèrement surjoué par Gary Lewis mais la performance des acteurs est dévalorisée par le doublage médiocre. Les voix de Billy et de son meilleur ami sont très enfantines à mon goût. (Et j’ai l’habitude de voir jouer Julie Walters dans des films en VO, donc je suis plutôt déçue de sa voix française).
Je conseille, c’est un beau film qui relate une fiction sur fond de vérité. Il est à voir sans modération mais en VO donc. (Je l’aurais bien mis dans mon top 10 mais je n’ai plus de place !)
TOP 10 !
– La vie est belle (Benigni, 1998)
– La ligne verte (Darabont, 1999)
– Titanic (Cameron, 1997)
– Astérix mission Cléopâtre (Chabat, 2001)
– Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (Jeunet, 2001)
– E.T l’extraterrestre (Spielberg, 1982)
– Harry Potter (Cuarón, 2004)
– Le meilleur reste à venir (Delaporte et de la Patellière, 2018)
– Le cercle des poètes disparus (Weir, 1989)
– Vice-versa (Disney, 2015)
Mazarine C.
07/05/2024
Le voyage dans la lune, 1902 7/10
Des chercheurs imaginent et conçoivent une fusée dans laquelle ils pourront voyager jusqu’à l’astre le plus proche, la Lune.
Le film ne dure que douze minutes donc pas d’excuse, vous pouvez le regarder (il est disponible sur Youtube en noir et blanc). Les images qui avaient été peintes ont été retrouvées en piteux état et ont été restaurées dans les années 2010. Il y a donc beaucoup de sauts de couleur et la qualité d’image est plus que médiocre. Logique ! Je n’en tiens pas rigueur. On a davantage l’impression d’assister à une pièce de théâtre qu’à un film, avec des acteurs costumés et des décors en carton assez risibles aujourd’hui. Cependant, je note les efforts du réalisateur à créer les premiers effets spéciaux.
Sachant qu’il n’y a ni paroles ni écran où il serait écrit quelques mots de description, les trois premières minutes ne sont pas évidentes à comprendre. Difficile de juger le jeu d’acteur. Toutefois, il est à noter que la manière d’interpréter les personnages reste très théâtrale.
Il est assez intéressant de voir comment, en 1900, les spectateurs imaginaient la vie dans l’espace et dans le cas présent sur la Lune. Les astronautes débarquent sur le satellite sans aucune protection, vêtus tels qu’ils le sont sur Terre et rencontrent des extraterrestres à l’allure quand même très humaine.
Je conseille pour la culture, c’est l’une des premières réalisations cinématographiques (après le cinéma des frères Lumière).
Nosferatu, 1921 5/10
Je n’ai pas compris tout le scénario à part qu’il y a un vampire et un gars très louche dans une cellule de prison donc je vous joins le résumé Wikipédia pour vous renseigner :
En 1838, dans la ville fictive de Wisborg, Thomas Hutter, un jeune clerc de notaire ayant fait un heureux mariage avec Ellen, doit partir pour la Transylvanie afin de vendre une propriété au comte Orlock, qui désire avoir une résidence dans la ville. Après un périple sur une terre d'ombres, le jeune homme est accueilli au sein d’un sinistre château par le comte. [...] Hutter, hôte du comte, ne tardera pas à découvrir la véritable nature de celui-ci. Alors Nosferatu cheminera vers sa nouvelle propriété, répandant dans son sillage une épidémie de peste. Ellen, bientôt en proie aux mains griffues de Nosferatu qui la convoite, laissera le comte faire d’elle sa victime et sacrifie son sang au vampire pour sauver la ville frappée par la peste.
Le jeu d’acteur est très théâtral. Pour un film d’horreur, j’ai été contente de ne pas avoir sursauté une fois ou de ne pas avoir fait de cauchemar ! (Tant mieux pour moi. En même temps vu la date de sortie, ce n’est pas étonnant).
Certaines scènes sont même rendues comiques à cause de la réalisation (le moment le plus marquant, selon moi, est celui où Nosferatu trimballe son cercueil du haut de l’écran jusqu’en bas, sans savoir pourquoi).
Points positifs : j’ai été impressionnée par les effets spéciaux notamment une scène où le vampire disparaît. On voit que deux images ont été superposées pour créer cette illusion mais l’effet fondu reste surprenant pour un film de cette époque.
Je conseille également pour la culture G.
Mazarine C.
16/04/2024
Ce péplum de Ridley Scott est vraiment de qualité. La musique de Hans Zimmer est adéquate à la mise en scène, le rythme est bon et les décors sont beaux et travaillés.
Joaquin Phoenix fait un bon méchant. Russel Crowe est lui aussi excellent mais manque un peu de charisme à mon goût. Son personnage est censé être impressionnant mais je n’ai pas totalement retrouvé cet aspect de sa personnalité dans son interprétation. (Peut-être suis-je influencée par son rôle de mathématicien dans Un homme d’exception ?).
Quoi qu’il en soit, je conseille ce film. On passe un bon moment et on ne s’ennuie pas. Gladiator 2, dont la sortie est prévue pour novembre 2024, sera-t-il à la hauteur de ce premier volet ?
09/04/2024
Bien que le film ne soit pas tout jeune et en noir et blanc, la réalisation est finalement très moderne. Ce type de long métrage est tourné de la même manière qu'aujourd’hui.
Le jeu d’acteur est correct et le vieillissement des personnages est réaliste. Deux heures de film en version originale peuvent paraître légèrement longues, personnellement j’attendais un peu la fin mais pour un vrai cinéphile (plus cinéphile que moi) ce n’est absolument pas dérangeant.
Un avis présent sur Allociné évoque une fin "bâclée" ; je ne suis pas d’accord. Je crois au contraire qu’elle a été minutieusement réfléchie, le mystère étant résolu en une image. Il est peut-être frustrant pour le téléspectateur d’avoir suivi l’enquête pendant deux heures et de voir un dénouement aussi rapide mais la fin n’est pas décevante à mon goût.
Considéré comme une référence dans le cinéma moderne, Citizen Kane est à voir une fois dans sa vie au moins, ne serait-ce que pour la culture générale. C’est un incontournable.
Mazarine C.
03/04/2024
Dans l’éventualité où cela se produirait, je pense que le scénario est relativement réaliste : des experts s’exposent aux créatures dans le but de les comprendre en établissant avec eux un moyen de communication rudimentaire. Mais plusieurs colonies se sont posées aux quatre coins de la planète et les enjeux géopolitiques s’en mêlent, compliquant tout le travail des spécialistes et engendrant des tensions sociales partout dans le monde.
Je suis déçue par la fin. La science-fiction prend le pas sur l’anticipation et fait perdre une certaine crédibilité aux extraterrestres (ils ont en fait la capacité de voir dans le futur). Et pourquoi romancer les dernières scènes ??? Ça aurait changé que les deux protagonistes aient une relation platonique pour une fois... Mais non ! Ils ont vécu une expérience difficile qui les a rapprochés comme dans toutes les romances.
Les effets spéciaux sont convaincants et les extraterrestres ne sont pas trop caricaturaux (ce ne sont pas des bonhommes verts comme on peut le voir dans les dessins animés).
Le film est donc bon dans son ensemble, il n’est pas déplaisant, mais ce n’est pas non plus du grand cinéma...
Mazarine C.
26/03/2024
La partie sur la vie privée d’Oppenheimer occupe une place trop importante selon moi. Le réalisateur aurait pu se concentrer sur ses faibles liens avec le parti communiste (qui lui portent plus tard préjudice) plutôt que de s’étaler sur ses relations. Ainsi le film serait un peu moins long.
La réalisation est assez classique et manque malheureusement de rythme, bien que l’histoire soit prenante. J’ai n’ai pas vraiment apprécié que les audiences soient représentées tout au long du film coupant ainsi les scènes où l’équipe de scientifiques tente de produire la bombe atomique.
Cillian Murphy est bon dans son jeu, l’Oscar qui lui a été décerné est plutôt mérité mais je suis d’autant plus sceptique quant à la récompense attribuée à Robert Downey Jr dont le rôle aurait pu être interprété par n’importe quel autre acteur à mon avis.
Il me semble que le film a également remporté le prix de la meilleure musique originale. En effet, lorsque l’on tend l’oreille, on peut constater une certaine qualité dans la bande son.
En bref, c’est un long métrage de qualité (dans son ensemble) me paraissant intéressant d’un point de vue historique, mais j’ai malgré tout ressenti un peu d’ennui à cause de la longueur.
Mazarine C.
13/02/2024
Film réalisé par un britannique, avec des acteurs principaux anglophones pour représenter la vie d’une figure historique française... ? Pourquoi pas... Mais le jeu d’acteur n’est pas spécialement convaincant, Joaquin Phoenix ne casse pas des briques, Vanessa Kirby non plus. La différence d’âge entre les deux protagonistes n’est même pas respectée (Joséphine était en réalité âgée de 6 ans de plus . Eh oui ! Bienvenue à Hollywood ! (En plus, c’est quand même pas super compliqué de trouver une actrice légèrement plus âgée ou qui paraîtrait au moins fêter le même nombre d’anniversaires).
Toutefois, la relation entre l’Empereur et Joséphine me semble à peu près cohérente d’après ce que je connais d’eux. Napoléon semblait amoureux de sa femme. Elle, beaucoup moins.
Napoléon est fréquemment représenté dans des moments de faiblesse (pleurant ou tombant de sa monture) rompant avec l’image et la réputation qu’il s’est faite au cours des années. La réalisation ne traite que de sa soif de conquêtes et de son obsession d’avoir un héritier. Aucun autre évènement important ayant rythmé son règne n’apparaît dans le film.
En bref, c’est donc une réalisation médiocre, si ce n’est ratée, hormis les scènes de batailles qui nous offrent le spectacle digne et incontournable du cinéma américain. Joaquin Phoenix est bien mieux en Johnny Cash (dans Walk the line, ceci en toute objectivité et en aucun cas influencé par mes goûts musicaux). Le film n’a aucun intérêt historique par ailleurs.
Vous l’aurez compris, je ne conseille évidemment pas ce film. Après, si vous choisissez de le regarder, vous perdrez juste 2h30 de votre vie que vous auriez pu consacrer à regarder un autre film.
Afin de recueillir plusieurs avis concernant cette médiocrité cinématographique, je suis partie investiguer auprès de quelques professeurs d’histoire-géographie de notre lycée.
Pour M. Raveneau, le film ne traite pas assez de l’accession au pouvoir du général. Les réformes des « masses de granit » (création des lycées, départements, préfectures, code civil, baccalauréat) sont totalement omises, tandis que son talent de stratège militaire est peu représenté à l’écran. Ce choix a peut-être été imposé par un manque de temps ou de budget. Enfin, selon lui, le rythme du film est saccadé par l’alternance entre les scènes de vie publique puis personnelle.
Pour Mme. Vennetier, le film est dans son ensemble mauvais sur les plans historique et cinématographique notamment à cause de la représentation omniprésente de la vie privée de l’empereur et de Joséphine mais aussi par les transitions entre certaines scènes qui sont inachevées.
Pour M. Vitte, le film est décevant. On ressent d’après lui un sentiment anti-français de la part du réalisateur. La vie de l’empereur est trop riche pour être résumée en 2h30 et la réalisation manque d’âme. Napoléon est représenté de manière caricaturale, et les passionnés d’histoire devront faire abstraction des erreurs commises à son égard. Enfin, l’homme politique n’apparaît pas assez à l’écran, le réalisateur choisissant de ne pas évoquer les « masses de granit ».
Mazarine C.
7 rue Léon Blum - 45800 Saint Jean de Braye
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