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Le journal des élèves du Lycée Jacques Monod (45) - optimisé pour votre smartphone
RDV dans la rubrique podcasts !
27/01/2023
Jeudi 19 janvier, la manifestation contre la réforme des retraites a commencé à 10h30 devant la cathédrale puis elle s’est dirigée vers l’ancien hôpital Porte Madeleine. Elle a pris le chemin de Place d’Arc pour revenir rue de la République et pour enfin s’achever devant la cathédrale à 13h.
Au cours de la manifestation j’ai rencontré Jessica Gouineau (secrétaire régionale de l’UNSA) qui a bien voulu répondre aux questions que je lui ai posées.
Tête de cortège : les syndicats unis ©Brewal
Qu’est ce que l’ Unsa et qui représente-t-elle ?
L’UNSA est l’Union Nationale des Syndicats Autonomes.[...] L’Unsa représente l’ensemble des salarié.es du secteur privé et des agent.es des trois versants de la Fonction Publique (État, Hospitalière, Territoriale).
Pourquoi avoir manifesté ? Et quelles seront les conséquences si la réforme est appliquée ?
Nous avons manifesté notre désaccord avec le projet de réforme des retraites. Le rassemblement et l’appel à la grève sont des moyens de pression face au gouvernement. Avant d’en arriver à ces actions, l’Unsa a participé aux concertations (et non négociations) et a porté ses revendications et propositions. Si la réforme est appliquée, l’ensemble des travailleurs et travailleuses travailleront plus longtemps sans gagner plus. Le terme de réforme n’est pas bon, une réforme doit marquer un progrès social. Ce projet n’est pas un progrès. Travailler davantage sans meilleure pension, sans meilleur salaire, et dans des conditions de travail non améliorées est injuste. Le gouvernement prétend que le système est en danger
financièrement, ce qui est faux, il n’y a pas d’urgence et il y a d’autres moyens de conserver l’équilibre sans en faire porter le poids aux salarié.es.
Rue de la République encore paisible avant l'arrivée des manifestants©Brewal
Une réunion intersyndicale a-t-elle eu lieu en amont ?
Au niveau national, des intersyndicales se tiennent depuis 6 mois pour construire les stratégies de communication et d’actions. Il est à souligner que l’unité syndicale n’avait pas été trouvée depuis 2010. Signe que ce projet n’est pas bon. Au niveau départemental, une intersyndicale s’est tenue pour préparer le rassemblement, puis à l’issue pour débriefer et construire la suite.
Pompiers en grève : pétards et fumigène, mais aucun débordement ©Brewal
La manifestation a-t-elle dépassé vos attentes ?
Nous nous attendions à une forte mobilisation. Sans doute la plus forte depuis plus de 10 ans.
Quelles seront les suites de cette manifestation ?
Les syndicats et les citoyens-citoyennes n’ayant pas été entendus, nous appelons à poursuivre les actions jusqu’à ce que le gouvernement abandonne son projet.
Au coeur du cortège ©Brewal
La foule se disperse en attendant le prochain rendez-vous : le 31 janvier 2023
Brewal R.
20/01/2023
Mon avis
Beaucoup d’entre nous doivent se souvenir de ce tragique évènement. Ce film permet de mettre en valeur la face cachée des enquêtes que nous, aujourd’hui adolescents, ne pouvions peut être pas comprendre il y a 7 ans, sinon pas de la même manière.
Jean Dujardin, en commissaire de la sous-direction anti-terroriste, joue très bien. J’ai été moins emballée par le jeu d’actrice de Sandrine Kiberlain qui dirige cette sous-direction mais tient finalement un rôle mineur.
Les témoignages apportés par le personnage de Samia sont les mêmes que ceux recueillis durant l’enquête, cette femme a donc été particulièrement courageuse et pris d’énormes risques. On réalise son niveau de stress, son sentiment de danger continuel et son envie que l’enquête cesse rapidement.
La réalisation de qualité permet une bonne immersion dans le scénario ainsi que la transmission des émotions.
Le sujet aurait pu être traité avec violence ce qui n’est pas le cas et ce qui permet aux âmes sensibles de visionner le film sans être choquées.
Je conseille !
Mazarine C.
17/01/2023
Extrait
« L’idée de redevenir dépendante de l’héroïne me fait horreur. […] Toute la merde a recommencé, de A à Z. Seulement on n’était pas conscients de s’y être de nouveau enfoncés à ce point, on s’imaginait encore tenir les choses en main »
« […] Je n’ai pas peur. Je n’aurais jamais pensé qu’un suicide manque à ce point de pathétique. Je ne pense pas à ma vie passée. Ni à ma mère. Ni à Detlev. Je ne pense qu’à mon shoot. »
Mon avis
Ce livre est un coup de poing qui nous brise en mille morceaux, certainement l’une des lectures les plus dures de ma vie, certains passages resteront gravés en moi. C’est un témoignage très douloureux, bouleversant, et face auquel on ne peut se sentir qu’impuissant, car personne ne semble en mesure de tirer Christiane de cet enfer.
Pour pouvoir lire cette autobiographie, il faut s’accrocher. Mais parallèlement à la vie violente que Christiane mène et qui nous secoue, son histoire d’amour avec Detlev est tout de même très émouvante.
J’ai lu ce livre lorsque j’étais âgée de 14/15 ans, j’en ai aujourd’hui 17. C’est un intemporel, il change notre vision du monde. Le fait de pouvoir si facilement s’identifier à Christiane est troublant (en parti dû à la narration à la première personne) et on a l’impression de vivre sa descente aux enfers et son autodestruction avec elle.
Malgré le fait que ce soit une lecture très dure, elle est poignante et très enrichissante, il faut absolument l’avoir lue !
L’histoire
Christiane, 13 ans, vit dans une cité Berlinoise avec sa mère et sa sœur, dans les années 70, après avoir vécu une enfance compliquée sous la violence et les coups de son père. Elle essaie de s’intégrer dans une « bande branchée » : elle fait alors comme eux et commence à boire et à fumer, juste pour essayer…
Elle va donc fumer son premier joint, prendre du LSD, mais peu de temps après, elle se laissera entrainer dans la spirale des drogues dures, où elle se shootera a l’héroïne à longueur de journées. Elle deviendra vite accro, dépendante physiquement et psychologiquement de l’H. La descente aux enfers commence pour Christiane.
Pour gagner l’argent nécessaire à ses doses quotidiennes, Christiane va commencer à se prostituer à la station « Métro Zoo », entrainée par ses amis. Elle n’a alors que quatorze ans. A partir de ce moment-là, le quotidien glauque et violent de la jeune fille va être rythmé par la prostitution, les tentatives de désintoxication, et les rechutes multiples dans la drogue.
Marie J.
13/01/2023
Au cours de ces deux journées de formation, ils ont pu découvrir tout le processus en œuvre à la radio : du choix du sujet, en passant par la rencontre avec leurs interlocuteurs, jusqu’au montage de leurs chroniques. Kevan Legendre, animateur radio, Pierre Delvallée et Patrick Fontanier, techniciens son et réalisateurs de France Bleu, Abdel Basset Alkama, responsable technique, ont apporté une aide précieuse pour la finalisation du montage des fichiers audio et la réalisation de l'émission.
Pour écouter le podcast associé, cliquez ici
Le montage des sons
Selon Evan, c’était une « activité fort intéressante qui nous a fait découvrir un corps de métier peu connu ».
Licia a vécu un « échange avec les professionnels instructif permettant d’approfondir la connaissance du sujet».
Gabriel trouve cette initiation au journalisme « enrichissante et immersive » tout en soulignant le bon déroulement de son interview de l’Adjudant chef Hervé qui le rend « satisfait ».
Louis confirme que « cet événement restera un bon souvenir » et que cette occasion lui a permis de « faire de nouvelles rencontres dans le milieu de la radio ».
Quant à Mazarine, cette expérience lui a « permis de faire de nouvelles rencontres, avec une bonne ambiance et un personnel très gentil ».
C’était « génial ! » pour Lucy. « On a beaucoup de chance d’avoir eu cette opportunité. Ça s’est fini trop vite».
Du côté de Jean Zay, selon Sophie et Gabriel, « c’était sympa et ça a permis de rencontrer du monde et de découvrir les métiers autour de la radio. »
Échanges, discussions, nettoyage des sons
Pour résumer, cette expérience a conquis tous ses participants et a peut-être éveillé des vocations.
Diffusion de l’émission réalisée par notre équipe : samedi 14 janvier 2023 entre 12h et 12h30 sur France Bleu Orléans.
Travail et détente
Photos ©Monodnews et Pablo M.
Article collectif
06/12/2022
20/11/2022
Ces quelques photos prouvent qu'à quelques pas du lycée, minéral et gris, on peut profiter de la nature colorée, vivante et belle.
Écureuil surpris en train de chercher de la nourriture dans une poubelle - Parc des longues allées
Couleurs pétillantes, un souvenir du printemps, Mauve éblouissante - Haïku du parc des longues allées
Abeille : dernier voyage et dernière récolte avant l'hiver - Parc des longues allées
Saurez-vous reconnaître ce papillon ? - Bords de Loire
Brewal R.
20/11/2022
Ce recueil poétique est composé de quatre parties. La première partie s'appelle "Souffrir" : elle évoque la violence d'un père sur sa propre fille, les pensées de certains garçons face aux corps des filles, le manque d'une présence paternelle, le consentement, le viol et la parole des femmes dans la société.
La deuxième partie se nomme "Aimer". Ce passage va parler de d'amour maternel, de relations amoureuses, de relations sexuelles et des sentiments lors d'une relation saine et pleine d'amour.
La troisième partie s'appelle "Rompre". Elle traite de la rupture amoureuse malgré des sentiments encore présents, de relations toxiques, du mal-être provoqué par une rupture, du mal-être dans la relation et d'un homme aveuglé seulement par le corps de la femme.
La dernière partie se nomme "Guérir". Ce passage va donc parler de guérison, du manque de confiance en soi, de l'envie de sortir du mal-être, de s'accepter, de trouver une raison de vivre et de s'aimer malgré les complications et les complexes.
Ce livre a surtout été mis en avant sur le réseau social Tik Tok avec la communauté "Booktok" qui s'est formée en réunissant des personnes fans de livres en tout genre.
J'ai beaucoup aimé Lait et Miel (il est très bien écrit), ainsi que l'ensemble des poèmes. J'ai réussi à me retrouver dans certains de ces poèmes et j'ai pu aussi comprendre certaines choses.
Je recommande ce livre qui est très beau et facile à lire. Maëlys M.
11/11/2022
L'Académie Royale des Sciences de Suède, a annoncé que le Prix Nobel a été attribué aux trois physiciens d'après leur étude sur l'intrication quantique. Ils ont prouvé le phénomène mystérieux qu'Enstein qualifiait comme impossible et effrayant. Ce travail avait été entamé par Alain Aspect, dès 1982.
Petite note pour les nuls :
L'intrication quantique réfère à l'existence d'un lien inextricable entre deux particules, quelle que soit la distance qui les sépare.
Peut-être qu'un futur prix Nobel se cache parmi les élèves de Jacques Monod ? On ne sait jamais...
Eylul H.
17/10/2022
18/09/2022
08/06/2022
30/05/2022
”C’est cool de voir des jeunes se mobiliser pour cette action” a dit Yasmine la marraine de cette course solidaire. Pour cette première édition, le lycée a décidé de ne faire courir qu’un seul niveau d’élèves mais espère que l’année prochaine tous les élèves du lycée pourront y participer. Mathéo en 1G01 a dit qu’il le referait. 405 élèves ont réalisé 4570 tours soit 2285 kms. Monsieur Campé, professeur d’EPS a été “agréablement surpris par l’engagement des élèves” et veut souligner leur motivation et leur courage. Ils ont “voulu soutenir ACF” comme l’a souligné Florian de 1G06 qui a fait 25 tours.
A.C.F est une ONG créée en 1979 par des médecins et intellectuels français. Elle a pour but de lutter contre la faim dans le monde : près de 811 millions de personnes souffrent de ce fléau. Pour cela, elle intervient dans la lutte contre les inégalités à l’accès à l’eau, aux soins, mais également lors de catastrophes naturelles et de conflits qui sont l’une des causes de la malnutrition. (image : logo de la course solidaire ©ACF)
Ce projet a pu être mis en place grâce à la participation de nombreux professeurs comme M. Lefkir et M. Campé, des éco-délégués et d’élèves engagés mais aussi avec le soutien de la direction, en particulier de M. Leguillon qui a tout de suite été intéressé.
Avant la course, en avril, les élèves, ont été sensibilisés par une intervenante d’ACF. Debbie-Anne de 1G02 a été touchée par la vidéo projetée à cette occasion. Cela l’a renforcée dans l’idée de participer à la course pour aider les autres. Les élèves se sont inscrits sur une plateforme pour se faire parrainer et récolter de l’argent.Les lycéens tiennent à saluer l’investissement des bénévoles et remercient ceux qui ont assisté à la course contre la faim.
Nous avons rencontré Zahia qui fait partie de cette association et qui veut venir en aide aux personnes dans le besoin, ainsi qu’Aodren, la déléguée du Loiret, bénévole pour ACF depuis 1998. “On peut tous poser une pierre pour la faim dans le monde », nous ont-elles confié avant de remercier l’équipe pédagogique.
Sasha de 1G01 a trouvé “l’ambiance au rendez-vous” et pour Marie de 1G08 "c’était une bonne initiative”. Il faut retenir de cette journée l’investissement des élèves qui a été incroyable. Ils ont été souriants, volontaires, motivés et impliqués.
A l’année prochaine !
Jeanne B.
25/05/2022
Âgés entre 15 et 17 ans, Andrii, Illia, Roman, Sergii, Sofiia, Tetiana, Pavlo, sont venus des quatre coins de l’Ukraine pour échapper au conflit qui fait rage. Ils sont parfois venus seuls ou sont accompagnés de leur mère et sont logés par le biais d’associations ou de relations personnelles. Et c’est suite à leur hébergement que notre lycée les a accueillis.
Pour intégrer ces élèves issus de tous les niveaux, de la seconde à la terminale, il a fallu une certaine organisation de la part de la direction et de l’équipe enseignante, même si, comme nous l’a expliqué Monsieur Mauguin, les établissements doivent êtres préparés à l’accueil d’élèves dans la même situation que nos camarades ukrainiens. Pour cela, des professeurs ont été sollicités dont Madame Micigulski pour sa compétence à parler le polonais qui facilite la communication avec les nouveaux arrivants. Mais aussi Monsieur Pelletier et Madame Leroy qui se sont montrés volontaires, suite à leurs précédentes expériences d’enseignement de francais langue étrangère. Tous trois leur donnent des cours réguliers de FLS (Français langue de scolarisation). (Image : pause photo en cours de FLS ©Manon).
Un accompagnement a été fait de manière individuelle et personnalisée pour pouvoir les intégrer dans les meilleures conditions. A leur arrivée, les familles ukrainiennes et les familles d’accueil ont été reçues pour mieux cerner les besoins. Un emploi du temps d’immersion a été très rapidement distribué aux élèves. Ils ont ensuite passé des tests afin d’évaluer leur niveau dans les différentes matières, nous a expliqué Madame Delas lors d’un entretien.
Il a fallu aussi prévenir les professeurs et voir ceux qui seraient prêts à les accueillir dans leurs cours. Au début, il était difficile de communiquer avec eux à cause de la barrière de la langue mais des solutions ont été trouvées et aujourd’hui « On dirait des élèves français, ils sont déjà intégrés et commencent à parler français » nous a rapporté Monsieur Mauguin lors de notre entrevue. Comme ils se sentent bien, ils sont plus ouverts au dialogue et il est plus facile de communiquer qu’à leur arrivée. Cependant, une des élèves, Tetiana est retournée en Ukraine pour passer son bac : elle est revenue spécialement pour dire au revoir à Madame Delas et la remercier ce qui l’a profondément touchée, a-t-elle expliqué.
Souhaitons lui donc bon courage pour ses examens et dans la suite de sa vie. Quant aux autres, nous espérons qu’ils se plairont parmi nous.
Manon B.
24/05/2022
Parcoursup semble déjà plus efficace que son prédécesseur, Admission Post-Bac (APB). Il permet aux établissements de l’enseignement supérieur de mieux prévoir l’année scolaire suivante en leur donnant une meilleure idée du nombre d’étudiants qu’ils vont accueillir.
Il donne plus de transparence aux lycéens sur les attendus des formations, il est plus organisé. La fiche Avenir est considérée comme un très grand atout puisqu’elle permet aux établissements de prendre connaissance des candidats du point de vue de leurs professeurs.
Le délai entre la récupération des dossiers et les premières réponses semble à la fois très long et très court. Il s’explique par le temps de traitement des dossiers par les établissements. Cette opération est plus rapide maintenant par rapport aux premières années puisque les commissions d’examens savent ce qu’elles désirent voir chez un candidat. (image : page d'accueil de Parcoursup ©monodnews)
Selon les filières, cela varie, mais généralement toutes les informations disponibles via Parcoursup sont regardées par les établissements du supérieur.
Une fois les dossiers remplis, il n’y a pas de discrimination entre les candidats autre que le lieu d’habitation si la formation demandée est disponible dans le secteur d’habitation d’origine. Les dossiers sont anonymisés. Certaines formations ont des recrutements nationaux.
S’ils pouvaient améliorer quelque chose, M. Fitzé et M. Ringuedé encourageraient les lycéens à lire attentivement les fiches d’informations des formations afin d’éviter les erreurs d’orientation. Ils souhaiteraient pouvoir voir les autres voeux d’un candidat afin de savoir si son projet est cohérent.
Ce nouveau système semble prendre ses marques. Les formations arrivent à trouver des candidats qui ont les qualités pour réussir, surtout s’ils arrivent à se projeter et à rester ouverts sur les opportunités des formations.
Lianna B.--T.
18/05/2022
(photo : un élève se renseigne pour s'inscrire ©Jeanne)