Le journal des élèves du Lycée Jacques Monod (45)
RDV dans la rubrique podcasts !
25/09/2023
Ce scénario n’a rien d’original : certes il « dénonce » l’envers du décor dans le monde musical avec les ravages des stupéfiants et de l’alcool mais n’aborde pas le sujet d’une manière nouvelle. Pour le reste, romance très très classique.
Lady Gaga est meilleure chanteuse qu’actrice. Même si je n’apprécie pas le répertoire, il faut reconnaître qu’elle a une voix impressionnante et remarquable.
Bradley Cooper est bon mais je donnerai plus de détails sur son jeu d’acteur dans ma critique à venir sur American Sniper.
La voix française choisie pour doubler Lady Gaga est la même que Chuck dans Pushing Daisies (série que je conseille vraiment par ailleurs) alors que les deux personnages sont totalement différents, par conséquent c’est un peu étrange. De plus, ça m’étonnerait que Lady Gaga ait une voix proche de la doubleuse. Donc déçue de ce côté là...
Vous l’aurez compris, je ne conseille pas spécialement ce film. Il ne vaut pas tous les éloges qu’on en a fait.
Mazarine C.
20/09/2023
En ce premier jour au lycée, certains et certaines sont stressés. Moi je ne le suis pas, car j’ai des amis lycéens. J’aide certaines personnes à trouver leur salle, dans l’immensité du lycée. Je rejoins ensuite la mienne, la H32, dans laquelle nous retrouvons notre professeure principale. Elle nous accueille et nous explique le fonctionnement du lycée. Ça ne change pas beaucoup du collège. Puis nous visitons l’établissement, nous passons par la vie scolaire où nous rencontrons l’équipe de surveillants et les CPE. Tous sont très rassurants et gentils. Nous terminons la visite en salle Becquerel où nous attendent les personnels administratifs et médicaux. Eux aussi nous rappellent les règles et le fonctionnement du lycée.
Puis c’est l’heure de manger. Malheureusement, tout le monde ne peut pas retrouver ses copains et copines car certains doivent déjeuner plus tôt. C’est l’une des choses qui change du collège : manger en décalé. C’est perturbant au début mais nous finirons par nous habituer. Après le repas, nous retournons chacun avec nos professeurs principaux qui, avec l’aide d’autres enseignants de notre classe nous font passer des entretiens personnalisés. Pendant ce temps, les autres élèves lisent et remplissent le questionnaire sur le règlement intérieur. Ce fut le temps le plus long de la journée car nous devions attendre dans le cas où nous passions en dernier.
En sortant, je discute avec mes amis comme beaucoup de monde. On se raconte notre journée, on donne notre ressenti sur notre classe et nos professeurs... Les jours suivants chaque enseignant se présente et nous expose le programme. En échangeant avec mes amis, certains me disent : « Au bout d’une semaine, j’arrive à me repérer dans les couloirs. J’ai passé une bonne rentrée même si j’étais un peu stressé au début car je ne connaissais personne, mais au bout de quelques jours, je connais plus de monde » me confie Thibaud un midi en discutant dans les couloirs ; pour d’autres, c’est plus compliqué comme pour une de mes amis qui me confie avoir toujours des difficultés pour se retrouver dans les couloirs. C’est vrai que cela peut être difficile les premiers jours mais après un ou deux mois tout devrait rentrer dans l’ordre. Pour ma part, avec le temps ça va de mieux en mieux.
L’année va se passer, on l’espère le mieux possible pour tout le monde.
Clément G.
04/06/2023
Film historique basé sur une anecdote que je ne connaissais pas, agrémenté de quelques touches d’humour bienvenues.
Colin Firth est très bon dans ce rôle, quant à Helena Bonham Carter, elle interprète un personnage bien plus dans la retenue que les rôles dans lesquels on a l’habitude de la voir (Reine rouge dans Alice aux pays des merveilles, Bellatrix Lestrange dans Harry Potter). Enfin Geoffrey Rush m’a étonnée (dans le bon sens du terme), il est très bon en tant qu’orthophoniste et ça change de son personnage de corsaire dans Pirates des Caraïbes !
Le fait que Lionel Logue considère Georges VI comme un égal rend leur lien de médecin/patient atypique puis touchant puisqu’il s’ensuit une amitié forte.
Je conseille ce très bon film réalisé en toute simplicité.
Mazarine C.
13/05/2023
Cependant, ce ne sont pas les seuls atouts de ce projet. En effet, ce futur lycée de Châteauneuf-sur-Loire se veut un lycée du 21ème siècle. Pour cela, il doit répondre à quatre attentes primordiales : innovation, solidarité, l’éco-responsabilité et construction bio-sourcée. Ces mots clés sont mis en avant sur le panneau inauguré par François Bonneau, président de la Région Centre Val de Loire, en janvier 2022.
Innovant. En effet, ce nouveau lycée se veut innovant de par l’audace du projet, grâce à son architecture moderne et écologique.
Eco-responsable. Ce projet contient énormément d’ambition éco-responsable. Grâce à la nouvelle proximité des élèves, les déplacements (automobile, transport en commun) seront immédiatement beaucoup plus réduits. Les toitures seront végétales et serviront de support aux futurs panneaux photovoltaïques. Et pour finir, en hiver, l’établissement sera majoritairement chauffé grâce à des sondes géothermiques.
Bio-sourcé. Les matériaux sont majoritairement bio-sourcés. Notamment, 80% des murs des bâtiments seront en ossature de bois. D’autres matériaux bio-sourcés seront aussi utilisés, comme des briques de terre cuite.
Solidaire. Le projet se veut aussi solidaire et inclusif. Il offrira une variété de formations : des bacs généraux, des bacs technologiques ( STMG et STI2D), des bacs professionnels : bio-industrie de la formation, procédés de la chimie et des papiers cartons et bacs professionnel tertiaire. Ainsi que des BTS : pilotage des procédés et métiers de l’eau.
La mixité des formations est donc assurée. Le projet est aussi inclusif car le lycée sera construit afin d’intégrer les personnes en situation de handicap. Et les vestiaires seront conçus pour pouvoir accueillir des personnes non genrées.
Ce projet était très attendu par les habitants de Châteauneuf et des alentours. Les attentes sont également très élevées. Le futur lycée semble y répondre en théorie, l'avenir nous permettra de dire si cela est le cas en pratique.
Eménie Z. et Laure-Emma D.
Article réalisé dans le cadre de l'HGGSP
et d'un projet d'éducation aux médias
12/05/2023
Le 6 avril, les lycéens du lycée Jacques Monod ont organisé un blocus pacifique contre la réforme des retraites mais également contre les violences policières et leur désaccord face à Parcoursup. Un blocus qui a rassemblé 500 élèves au pic d’affluence et qui a duré de 7h à 13h.
Un sondage a été réalisé auprès des lycéens (1459) pour connaître leur avis sur la réforme des retraites.
On constate que 61 % des élèves se sentent concernés par cette réforme. Ils affirment qu’ils sont « la future génération et qu’à un moment ils seront concernés » et que « l’âge de la retraite est un combat pour tous ». Cependant, il y a 39 % des élèves qui ne se sentent pas concernés et qui affirment qu’ils sont trop jeunes pour soutenir cette cause.
Ensuite, nous leur avons demandé s’ils avaient déjà participé à une manifestation contre cette réforme. On remarque que seulement 31 % des élèves sont allés manifester : parmi eux, 65 % y sont allés une fois et 23 % y ont participé plus de 2 fois. Alors que 69 % n’y ont jamais été, pour cause d’empêchement (25%), sans envie particulière (49%) ou parce qu'ils ne se sentaient pas concernés (26%). Puis nous avons abordé le sujet du blocus du jeudi 6 avril : 79 % des lycéens du lycée Jacques Monod ont jugé cet initiative utile.
Pour finir, les lycéens ont déjà abordé ce sujet avec leurs proches (84%) et en cours (39%).
©Lilah F.
« Plus on grandit, plus on réfléchit à nos propres convictions »
Nous avons interviewé des élèves organisateurs du blocus afin de nous glisser dans les coulisses de cet événement. Tom et Lilou, élèves de terminale, ont répondu à nos questions :
Pourquoi avez-vous organisé ce blocus ?
T : Le blocus a été fait afin de rejoindre le mouvement national du passage en force de la réforme des retraites avec le 49.3.
L : On a aussi décidé de le faire pour dénoncer les violences policières, notamment de la BRAV-M et des CRS, et pour montrer notre désaccord face à Parcoursup.
Vous attendiez-vous à une réaction particulière de la part des médias ou de la police ?
L : On ne s’attendait pas à autant de réactions, c’était vraiment super d’être rejoint par autant de gens. Nous avions prévu d’appeler les médias mais on ne pensait pas avoir de réponses de leur part.
T : Pour ma part, j’ai appelé France bleu où je suis passé pendant le blocus aux infos de 9h et de 11h. Nous n’avions pas prévenu France 3 par contre. Pour la police, c’était prévisible mais nous ne pensions pas qu’elle serait devant le lycée dès 6h30, on a quand même réussi à bloquer avec un passage en force vers 7h du matin.
Comment avez-vous diffusé l’information ?
L : Nous avons créé un groupe sur Instagram où tout le monde pouvait ajouter des personnes.
T : L’idée d’avoir un groupe et non un compte Instagram était de diffuser l’information tout en restant discret. Nous étions 150 dans ce groupe et approximativement 50 autres personnes qui ont participé sans y être.
Est-ce que vous avez été soutenu par les enseignants et le proviseur ?
T : Certains enseignants nous ont effectivement soutenus, notamment des professeurs d’HGGSP. Le proviseur ne pouvait rien faire mais notre but était que le blocus soit pacifique, on a donc entretenu une bonne relation durant tout le blocus avec l’administration.
L : On a pu discuter avec le proviseur des problèmes que l’on voyait dans l’administration.
L’idée du blocus venait-elle des terminales ?
T : En effet, l’idée vient des terminales. Je ne pense pas que ce soit en rapport avec les spécialités mais juste qu’au lycée, on commence à se politiser et que plus on grandit, plus on réfléchit à nos propres convictions.
Quels sont les résultats ?
L : La venue des médias et la mobilisation d’autant d’élèves sont de grandes réussites, on ne s’y attendait pas.
T : On a été médiatisé et on a compté dans les 400 lycées bloqués le jeudi 6 avril.
Enfin, pensez-vous refaire un blocus ?
T : C’est en réflexion, l’idée est que d’autres lycées bloquent aussi.
L : On voudrait en refaire un, mais quand les lycées d’Orléans seront également mobilisés pour avoir un plus grand impact.
Article réalisé dans le cadre de l'HGGSP
et d'un projet d'éducations aux médias
12/05/2023
Casting énorme et jeu d’acteur très correct. Je suis tout de même déçue par le doublage.
Bon scénario qui manque parfois de crédibilité à cause de situations et de personnages caricaturaux. Toutefois ces exagérations dénoncent bien la bêtise humaine et les réactions irréfléchies (oui, il faut le dire) qu’ont les gens obnubilés par les réseaux sociaux, prisonniers d’un déni de l’information scientifique.
D’après Allociné, le film est une comédie. Cependant, il nous pousse à nous interroger sur le fonctionnement de notre société car (je suis pessimiste ou réaliste, à vous d’en juger) certaines scènes paraissent futuristes mais inéluctables.
Je reste surprise de la qualité du film, car le contenu de la plateforme Netflix ne m’attire généralement pas. Je suis contente d’être sortie de ma bulle ! Don’t forget to look up !
Film que je vous conseille vivement de visualiser !
Mazarine C.
12/05/2023
155 professeurs ont été interrogés et 85 d’entre eux se sont prêtés au jeu, plus de la moitié, soit 54 %. Nous leur avons demandé leurs principaux moyens de transport ainsi que le nombre de kilomètres qu’ils faisaient afin de se rendre au lycée. On a pu constater que le moyen le plus utilisé était la voiture ( 77,53% ), suivie de loin du vélo ( 30,21 % ) puis de la marche à pied (17,12%), et étant dans l’agglomération Orléanaise, du tramway (13,9 %) ainsi que des bus (6,4%). Cependant, d’autres privilégient la voiture 100 % électrique ou la moto (soit 1,1 %).
Mais alors pourquoi privilégier un type de transport plutôt qu’un autre ?
Pour répondre à cette problématique, nous avons été à la rencontre de deux professeurs du lycée qui utilisent des moyens de transport différents afin de se rendre au lycée et nous leur avons posé les questions suivantes : Pourquoi avoir choisi la voiture ou le vélo comme moyen de transport pour venir au lycée ? Est-ce votre moyen de transport quotidien pour vous déplacer dans la vie de tous les jours ? Les crises écologiques actuelles vous affectent- elles ?
Voici leurs réponses :
M. Lecocq, qui fait 7 km en voiture pour se rendre au lycée, nous a confié que ce moyen de locomotion était le plus pratique pour lui afin de se rendre sur son lieu de travail : «Commençant le plus souvent à 8h00, la voiture est plus pratique pour moi car j’aime arriver tôt au lycée. Mais dès lors que je commence après 10h00, je viens soit en tramway soit à pied d’Orléans». Il poursuit : «Dans la vie de tous les jours, cela dépend : sur Orléans, je me déplace essentiellement à pied ou en tramway. J’essaie d’utiliser le moins possible la voiture du fait, il est vrai à la fois de convictions écologiques mais aussi pour un aspect économique lié au coût du carburant. Enfin, pour partir en week-end, tout dépend où je vais. S’il y a une gare, c’est alors le train qui est privilégié. »
"V'nez en vélo, ça sera plus écolo" (slogan d'élèves)
Quant à M. Guerre, il parcourt 12,7 km tous les jours en vélo afin de se rendre au lycée, matin et soir ! Il nous a donné plusieurs raisons :
« J’ai plusieurs raisons. Tout d’abord, je me suis rendu compte en abandonnant ma voiture il y a plus de 20 ans et après différents calculs, que 3 à 4 000€ ont été économisés, en comptant l’amortissement, l’assurance...etc. De plus, j’ai eu une prise de conscience des questions environnementales [il y a très longtemps] et donc je considère que le vélo est l’un des moyens de transport les plus soutenables. Enfin, ça me fait un bien fou de quitter le lycée en vélo car ça me fait décompresser » dit-il.
Et vous, les élèves, comment venez-vous au lycée ?
Maëlys H., Armando P. S., Sarah T.
Article réalisé dans le cadre de l'HGGSP
et d'un projet d'éducation aux médias
11/05/2023
" Cet événement permet de renforcer les liens entre les élèves, de faire rentrer les arts au lycée et le sort de sa routine quotidienne" affirme Mme Durrheimer, professeure documentaliste, à l’occasion de la 10e édition de la Fête Lycéenne des Arts et de la Culture (FLAC) au lycée Jacques Monod. La FLAC est organisée par le conseil des délégués pour la vie lycéenne (CVL), la Maison des lycéens (MDL), le CDI, et la conseillère principale d’éducation Madame Berhmani. Ainsi, du 11 au 14 avril 2023, des activités diverses et variées ont été organisées avec pour objectif de lier vie lycéenne, vie scolaire et parcours artistique et culturel au sein de l’établissement.
Carnaval et scène ouverte
Au programme du mercredi 12 avril, des élèves du lycée ont montré leurs talents sur la scène ouverte à travers le chant, la danse, ou encore des solos de guitare et de piano. Un défilé de déguisements a également eu lieu : des costumes en tout genre, dont certains sur le thème de cette année, les cultures dans le monde. Pour cette 10e édition, les « 6 requins » ont remporté le concours de déguisement ! La matinée s’est terminée par la venue du DJ Rovinsky, élève au lycée.
Témoignage d'une artiste
"C'est très stressant de passer devant autant de personnes, d'autant plus que nous avons manqué de temps pour préparer les chansons avec le groupe Kings. Mais tout s'est très bien passé, c'est une occasion qui ne se présente pas tous les jours. Le public était incroyable et j'ai trouvé qu'iil y avait vraiment une bonne ambiance", nous a confié Mariam D., élève de 1ère STL, passée sur la scène de la FLAC.
Piano et escape game au CDI
Durant la semaine, le CDI a mis à disposition un clavier. Les élèves avaient aussi la possibilité d’apporter leurs propres instruments et d’en jouer, lors de temps dédiés. L’entrée de la musique au CDI nous a offert une atmosphère plus légère et différente. De plus, le club manga a préparé un escape game autour du monde manga, qui s‘est déroulé au CDI sur différents horaires.
Concours photo et cinq continents
Un concours photo a été également organisé afin de mettre en avant la diversité du monde à travers les propres photos des participants. Chacun pouvait en proposer trois. Les photos des 13 participants ont été exposées dans le hall Cabé afin que tous les élèves puissent les voir. Enfin, des affiches ont été installées à différents étages du lycée, rappelant le thème de cette année. Chaque étage pour un continent : l’Europe au rez-de-chaussée, l’Amérique au premier étage, l’Afrique au deuxième et l’Asie au troisième.
Cet événement fut un succès grâce aux organisateurs et à la participation des artistes. Et pour la prochaine édition, tous les élèves du lycée sont invités à faire part de leurs bonnes idées !
Lucie G. et Maëlys Le T.
Article réalisé dans le cadre de l'HGGSP
et d'un projet d'éducation aux médias
02/05/2023
Selon Ouest-France, une personne LGBT+ sur deux rapporte avoir été la cible d’injures à caractères homophobes en milieu scolaire, une personne sur dix pour des violences physiques. Ces chiffres témoignent d’un sentiment d’insécurité pour ces communautés. Dans ce contexte, l’école doit devenir aujourd’hui un acteur important de la lutte contre les discriminations et violences effectuées en son sein envers les communautés LGBT+
Des élèves en proie aux violences et discriminations
Notre lycée n’échappe pas à cette tendance nationale et de nombreux élèves des communautés LGBT+ sont aujourd’hui cibles d’attaques aussi bien morales que physiques. Une élève de terminale qui a souhaité garder l’anonymat nous explique : « quand on s’assume [en tant qu’individu LGBT+] on est très facilement cibles de moqueries d’autres élèves... au départ ce ne sont que des petites blagues, on se dit que ce n’est pas grave mais ça peut vite déborder [...] quand tu ne réagis pas dès le début, ça devient plus physique, moi c’était surtout des bousculades volontaires. »
Un harcèlement multiplié sur les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux représentent aujourd’hui une forme de ʺno man’s landʺ de par le manque de surveillance et devient un facteur de multiplication du harcèlement. L’élève interrogée reprend et évoque un sentiment d’impuissance face à la situation : « A force je connais toutes les insultes homophobes, sur les réseaux sociaux il n'y a aucun filtre et les gens se sentent pousser des ailes... On a l’impression de ne pas pouvoir riposter. »
Les actions de l’établissement
Coralie A., élève en classe de terminale et élue au CVL, pointe du doigt les difficultés pour s’engager individuellement et encourage les élèves à rentrer en contact avec le CVL : « En tant que représentants de tous les lycéens, on se doit d’agir pour mettre fin aux discriminations. C’est sûr que c’est compliqué de lutter seul (par peur de représailles ou autre) et c’est justement pour ça que le CVL existe, pour être à l’écoute et porter les voix de tous les élèves notamment des communautés stigmatisées . » Elle nous explique par la suite que le CVL réfléchit déjà à des actions au sein du lycée afin de sensibiliser les élèves. La journée mondiale contre l’homophobie du 17 mai sera par ailleurs marquée par des activités visant à lutter contre les discriminations et violences envers les communautés LGBT+. Coralie termine toutefois en insistant sur la volonté d’instaurer une lutte durable : « Il ne faut pas limiter ce combat à une seule journée car les actes et violences homophobes se poursuivent et la lutte doit être menée par tous et au quotidien. »
C’est par ailleurs dans cette optique de lutte quotidienne qu'est né le rôle de référent égalité porté par Mme Vennetier et M. Lecocq, visant à atteindre l’objectif final de l’école inclusive.
Mamadou-Lamine D., Jeanne L., Olivia D.
Article écrit dans le cadre de l'EMC et d'un projet d'éducation aux médias
25/04/2023
16/04/2023
Le film est extrêmement prenant dans une atmosphère de huis-clos. Mais il se révèle aussi très dur puisque l’on assiste à beaucoup d’exécutions à la chaise électrique (même si les visages sont cachés). De même, le meurtre des deux fillettes est nettement suggéré.
Le Mal qui quitte le corps de John Coffey sous la forme de pellicules noires est un symbole vraiment très beau.
Le jeu d’acteur est exceptionnel. Tom Hanks (Paul) et Michael Clarke Duncan (John Coffey) sont excellents, parfaits dans leur rôle respectif. La simplicité d’esprit de John Coffey en total contraste avec son physique rend le personnage magnifique et attachant.
Le film est réussi ça c’est sûr ! Très émouvant, avec des personnages tous plus attachants les uns que les autres sauf « Wild Bill». Génial, Incroyable, dans mon top 10 sans hésiter ! Film à ne surtout pas manquer !
Mazarine C
Merci à l'élève qui nous contacte régulièrement pour suggérer des titres de films à chroniquer. Toutefois, notre journaliste ne peut pas aller voir tous les films à l'affiche... Que cet élève n'hésite pas à se faire connaître, nous pourrons lui faire une petite place dans l'équipe de rédaction. Cécile D.
30/03/2023
Que fait un archéoastronome?
Un archéoastronome illumine les vestiges archéologiques avec les connaissances de l'astronomie . En outre, il commente et analyse les résidus archéologiques pour connaître les acquis des anciennes civilisations. Par exemple, nous savons que les premiers calendriers ont été inventés et développés par les anciennes civilisations, telles que celles des Mayas, des Chinois, des Égyptiens et des Babyloniens. Ces calendriers qui sont basés sur les mouvements du Soleil et d'autres étoiles ont permis aux anciens de faire la distinction entre les périodes de semis et de récolte.
Ce savant étudie également les phénomènes célestes tels qu'ils ont été perçus par les anciennes civilisations. En témoigne cette représentation de la constellation de la Baleine qui date de 1602.
Représentation de la constellation de la Baleine en 1602, par Willem Blaeu
©Wikimedia
Où travailler ?
Les lieux de travail sont nombreux pour un achéoastronome. Vous pouvez travailler dans tous les sites archéologiques du monde. Spécifiquement, il existe de nombreux sites connus et liés à l'astronomie : Stonehenge (en Angleterre), Les Lignes de Nazca ( au Pérou) ou le plus ancien, Göbekli Tepe (en Turquie).
Site néolithique de Göbekli Tepe en Turquie
©Wikimedia
Les archéoastronomes sont à la fois archéologues et chercheurs. Le travail sur le terrain est indispensable. Il s'agit de visiter le site, prendre des mesures et/ou photographier le site en relation avec des événements célestes à des moments appropriés. Ensuite, ils traitent les photographies et les données dans leurs universités.
Quelles études ?
Pour faire une carrière d'archéoastronome, il faut viser au moins un Bac+5 en sachant que l'apprentissage ne finit pas durant la carrière. Il faut une licence d'archéologie ou d'astronomie et un master qui peut être sur l'archéoastronomie, comme celui de l'université de Trinity Saint David, au Pays de Galles.
Qui d'entre vous est assez fou pour devenir archéoastronome ?
Eylul H.
27/03/2023
Lilly M.
21/03/2023
La réalisation de Baz Luhrmann est plus agréable que dans son film musical Moulin Rouge, sorti en 2001. Pour continuer la comparaison, ça « pète » pas mal, il y a des couleurs, mais avec modération. Ça colle avec le personnage ! Je valide !
Les prouesses vocales et physiques d’Austin Butler sont remarquables tant elles ressemblent à celles du vrai Elvis, si l’on compare les archives et vidéos avec certaines scènes du film, notamment lors de son grand retour à la télévision connu sous le nom de « 68 comeback special ».
Tom Hanks, dans le rôle du colonel Parker, joue très bien comme à son habitude. J’ai découvert Austin Butler dans le rôle d’Elvis et je n’ai pas été déçue ! Toutefois, j’ai été frustrée d’apprendre qu’il n’a pas obtenu d’Oscar pour sa performance car il l’aurait mérité.
La B.O. ... Eh bien ça doit être l’une des meilleures de tous les films que j’ai pu voir puisqu’on découvre les sources d’inspiration du chanteur et qu’on profite de ses plus grands tubes (Cette BO est sûrement d’aussi bonne qualité que Good Morning Vietnam ou Good Morning England, deux films que je conseille par ailleurs).
Les costumes sont géniaux, très semblables, pour ne pas dire identiques, et l’extravagance d’Elvis est bien retranscrite.
Un film à voir pour entrer dans le monde du rock !
Mazarine C.
17/03/2023
Lilly M.
7 rue Léon Blum - 45800 Saint Jean de Braye
02 36 86 11 30