Le journal des élèves du Lycée Jacques Monod (45)
RDV dans la rubrique podcasts !
13/03/2023
Seulement 36,3 % des filles contre 55 % des garçons suivaient deux spécialités scientifiques en terminale, à la rentrée 2020 en France, selon l’Insee. Ce fort écart paraît d’autant plus étonnant que les filles n'ont pas moins de compétences que les garçons. D’ailleurs, l’article L121-1 du code de l’éducation promeut même la mixité et l’égalité dans l’orientation.
Cependant, on remarque que filles comme garçons intériorisent des stéréotypes de genre. Les garçons se dirigent ainsi davantage vers les filières scientifiques, tandis que les filles s’orientent plutôt vers des spécialités littéraires, toujours d’après l’Insee.
Les stéréotypes persistent dans l’imaginaire collectif
Ce manque de parité vient en partie du fait, qu’historiquement, les femmes étaient sous-représentées dans les domaines scientifiques, ainsi les filles ne peuvent s’identifier à des figures féminines. Toutefois, les femmes scientifiques sont de plus en plus reconnues, à l’image de Françoise Barré-Sinoussi, lauréate du Prix Nobel de physiologie ou médecine de 2008.
Photo : Françoise Barré-Sinoussi, lauréate du Prix Nobel de physiologie, 2008 ©Wikimedia commons
De plus, le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse constate que lorsque les élèves se jugent très bons en mathématiques, 80 % des garçons vont en filière scientifique contre seulement 60 % des filles : les filles doutent de leur capacité et s’autocensurent.
En outre, une analyse de l’Observatoire des inégalités indique que “les filles privilégient des filières qui font appel aux soi-disant dispositions naturelles féminines (l’écoute, l’attention aux autres…) plutôt que celles qui demandent des compétences plus techniques”. Les stéréotypes persistent donc dans l’imaginaire collectif et filles comme garçons tendent à se conformer à leurs présumés domaines de compétence.
Une question d’éducation
En outre, cette disparité dans l’orientation pourrait être une question d’éducation, qui diffère dès le plus jeune âge. En effet, lors d’un entretien avec Ouest-France, Muriel Salle, spécialiste des stéréotypes, explique que les filles reçoivent plutôt des poupées, tandis que les garçons se voient offrir des voitures, des jeux de construction… Or, ces jouets impactent le développement du comportement des enfants. Ainsi, les filles peuvent mieux décrypter les émotions, ce qui est valorisé dans les métiers d’aide à la personne ; tandis que les garçons développent des capacités visuo-spatiales, utiles dans les métiers du bâtiment. Les stéréotypes sont alors intériorisés très tôt.
Pour autant, les filles obtiennent de meilleurs résultats scolaires que les garçons. Par exemple, selon LCI, 91 % des filles ont obtenu leur baccalauréat en 2018, soit 5 points de plus que les garçons. Cependant, l’analyse de l’Observatoire des inégalités rapporte qu’en 2016-2017, seulement 28 % des étudiants en écoles d’ingénieurs étaient des filles.
L’égalité est donc loin d’être atteinte, mais pour y remédier, dans une interview donnée par Les Echos, Chine Lanzmann déclare « les femmes ne doivent plus avoir honte d’afficher leurs ambitions ». Les filles devraient donc reprendre confiance en elles, et ne pas minimiser leurs ambitions, car cela constitue un frein à leur épanouissement.
Antonin T., Charlotte B. et Denis R.
Article écrit dans le cadre de l'EMC, et d'un projet d'éducation aux médias
12/03/2023
Un parcours atypique…
En effet, élevée par une mère seule, Carole Canette grandit dans un quartier populaire. Puis, elle ira dans un lycée « bourgeois » où elle se rend compte que n’importe où elle se trouvera elle aura autant de chance que les autres de réussir. Et c'est aujourd’hui l'un de ses combats, donner une chance à tout le monde. Elle ne s’intéressera à la politique qu’au moment de ses études supérieures mais Carole Canette ne rentrera réellement dans ce monde qu’au début de sa vie professionnelle et de sa vie de maman. Lors d’une sortie familiale, elle prend conscience que la société actuelle est remplie d’inégalités, d'injustices et qu'elle ne souhaite pas élever ses enfants dans un monde comme celui-ci. En 2001, elle débute sa carrière politique : elle rejoint le parti socialiste. Elle se présente aux élections législatives puis municipales mais elle obtient finalement son premier mandat en 2010 puisqu’elle deviendra vice-présidente de la région et ce n'est qu'en 2020 que Canette Carole sera élue maire de Fleury-les-Aubrais.
Être une femme politique, est-ce compliqué ?
En plus d’être maire, Carole Canette est une FEMME, il est donc évident pour elle d’être féministe et de « se battre pour l’égalité entre les gens, entre les hommes et les femmes ».
Au cours de sa vie, elle a subi quelques réflexions, maladresses de la part d’hommes politiques à son égard, comme le fait qu’elle devienne mère 3 mois avant des élections et qui d’après ces hommes représenterait « une erreur stratégique ». Elle a pu en conclure qu’aujourd’hui l’image de la femme qui se trouve derrière l’homme à le seconder dans sa carrière est toujours présente. C’est pourquoi elle se bat aujourd’hui, pour déconstruire cette image, pour lutter contre ces inégalités, et ainsi elle s’engage à lever des troupes pour que d’autres prennent la relève.
Elle nous encourage, nous lycéennes et lycéens, à nous engager, à nous ouvrir au monde car nous sommes l'avenir de la société.
Marie L. et Lucie J.
Article écrit dans le cadre de l'EMC, et d'un projet d'éducation aux médias, suite à une interview de Mme Canette
10/03/2023
L’intrigue s’installe tranquillement puisqu’elle commence par une fête qui met en valeur le folklore du milieu du cinéma, avec la consommation excessive de drogues, d’alcool et de sexe... La frénésie de ces années de tournage est bien marquée par la réalisation moderne, colorée et dynamique qui se prête au scénario mais ce n’est pas la mise en scène que je préfère.
L'histoire met parfois en avant des situations loufoques qui nous font rire comme le personnage de Nelly La Roy (interprété par Margot Robbie) qui tente de s’attaquer à un serpent à sonnettes.
On peut voir les conditions de tournage à Los Angeles, d’abord sur des plaines désertes où les studios installés en plein air sont accolés les uns aux autres, puis, l’installation intérieure avec l’arrivée du cinéma parlant et la difficulté de filmer avec du son dans un espace clos.
Quelques passages sont un peu glauques (en particulier quand la mafia règle ses comptes) mais pas de quoi heurter la sensibilité.
Le jeu d’acteur est plutôt bon ; le personnage de Brad Pitt (Jack Conrad) est inspiré d’un acteur des années 1920 : John Gilbert, (que je ne connaissais pas).
L’époque représentée par le film laissait une liberté assez large concernant le choix de la bande originale : elle est effectivement très jazzie mais j'aurais préféré qu'elle soit plus dynamique. Elle a tout de même été récompensée aux Golden Globes.
Le film dure 3 heures et l’histoire aurait pu tenir en 2h30. Toutefois, il se regarde bien et on ne s’ennuie pas ; sûrement grâce à une réalisation similaire à celle de Baz Luhrmann (réalisateur de Moulin Rouge ou Elvis).
Je ne conseille pas particulièrement le film bien qu’il ait plusieurs nominations pour les Oscars. Il n’est cependant pas mauvais.
Le long métrage The Fabelman’s réalisé par Spielberg relate lui aussi l’évolution du cinéma mais d’une manière plus sobre et bien plus personnelle. Je conseille par ailleurs cet autre film.
Mazarine C.
09/03/2023
Le 19 janvier 2023, Marine Tondelier, secrétaire générale du parti Europe Écologie les Verts, a été coupée près de 60 fois durant les 15 minutes d'interview de Sonia Mabrouk sur Europe 1 - soit une fois toutes les 15 secondes en moyenne. Cet empêchement de la parole des femmes politiques n'est pas nouveau dans l'espace médiatique français. Par exemple, Arlette Laguiller, candidate d’extrême gauche à l’élection présidentielle de 1995 subit 15 minutes de questions sur sa vie personnelle, dans l’émission l’Heure de vérité présentée sur Antenne 2 - alors même que le programme se présentait comme une émission politique. Celle-ci est interrogée par une femme sur sa vie de famille, sa religion, son célibat, le fait qu’elle n'ait pas d'enfants ou ne se maquille pas : elle est comparée à une bonne sœur. Le traitement des femmes politiques dans les médias est donc très réducteur, seule leur vie privée semble compter tandis que chez les hommes cela n’est quasiment pas abordé. À titre de comparaison dans cette même émission, Nicolas Sarkozy n’est questionné que sur ses idées et propositions en tant que politicien.
On peut aussi noter la propension qu’ont les journalistes à nommer les femmes politiques par leur prénom : ce fut le cas pour Arlette Laguiller ou Ségolène Royal, première femme candidate d’un parti majeur (le PS) à l’élection présidentielle, que l’on surnommait même “Ségo”. À l’inverse, l’utilisation du prénom permet à Marine Le Pen, candidate ayant atteint à deux reprises le second tour de la présidentielle, de s’éloigner de sa vie de famille, notamment de l’image de son père.
Cette utilisation de son prénom s’inscrit pour Marine Le Pen dans une stratégie de communication bien rodée, cherchant à écarter tous sujets concernant sa vie privée. Depuis son entrée en politique, elle est très mesurée quant à l'exposition médiatique de sa famille et particulièrement de ses enfants : elle ne fait pas usage de l'image pourtant toute prête de la "mère de famille" et se détache du modèle de la mère au foyer. Elle s'éloigne de la surexposition médiatique qu'elle a pu subir plus jeune. Le fait qu'elle soit moins sujette à des attaques sexistes s'explique aussi par sa position et ses idées : elle est depuis longtemps la figure du Rassemblement National, et incarne une place de premier plan sur la scène politique actuelle, et ce depuis une décennie, là où Arlette Laguiller pouvait être moins prise au sérieux, du fait de ses idées ou de son faible score aux élections présidentielles.
Cependant, le traitement médiatique des femmes politiques évolue, particulièrement sur internet, et certaines émissions politiques réalisées par de nouvelles générations - et diffusées sur Twitch ou YouTube, comme Backseat - mettent beaucoup plus en avant les femmes politiques, qui sont traitées de la même façon que les hommes.
Phybie S., Lena C., Sarah G., Lucas A.
Article écrit dans le cadre de l'EMC et d'un projet d'éducation aux médias
05/03/2023
Après avoir été invités au forum de l’orientation, c’est un match de basket auquel nous avons pu assister grâce à Kevan Legendre, animateur à la radio France Bleu Orléans (voir l’article par ici !).
Le match, opposant notre chère équipe d’Orléans et l’équipe l’Elan Chalon de Chalon-sur-Saône (71) a été riche en émotions pour les supporters des deux camps.
Avant même d’entamer le match, la présentation des équipes offrait aux spectateurs un jeu de lumières et de sons, dignes d’un spectacle à l’américaine – justement dirigée par Kevan. L’animateur annonçait les noms des athlètes avec entrain pour chauffer et motiver le public autant que les joueurs.
Début du match.... On a entendu à plusieurs reprises le nom de l’ailier-fort, Jérémy Leloup, pour ses belles actions. Le premier quart-temps, mené par Orléans de 6 points (23-17), nous a donné espoir pour la suite du match. Malheureusement, nos vœux n’ont pas été exaucés – le génie de la lampe devait supporter l’équipe de Chalon...
En effet, dès le deuxième quart-temps, la roue a tourné : l’équipe de Chalon ayant rattrapé son retard en marquant 26 points de plus, pour à peine 19 pour Orléans. Mais ce n’est pas ce qui allait décourager les supporters de l’équipe locale, en particulier son fan-club, Magic Sup, qui remplissait la salle du son de ses tambours et de ses cris d’encouragement à chaque panier.
Après la mi-temps, la reprise a été moins énergique et moins entreprenante. Effectivement, les scores ne se sont pas envolés et le faible écart entre eux nous a gardés en haleine (Orléans 11 – Chalon 16), notamment grâce au jeune joueur de 21 ans, le n°6, Neftali Difuidi, grâce à une série de lancers francs.
Mais finalement le destin a eu raison de nous en finissant sur une note amère pour les orléanais avec un score final de 67 à 84.
Malgré cela, nous ne revenons pas bredouilles ! Grâce à un travail collectif composé de cris et de sauts, la mascotte Olby a élu notre tribune pour lui lancer un magnifique t-shirt jaune de notre équipe favorite, attrapé par notre camarade Mazarine, ravie « de s’être donnée corps et âme dans la quête de ce Graal ».
Enfin, nous sommes ressortis de cette soirée avec le sourire, et surtout avec la rage de vaincre nos prochains adversaires !
Après tout, l’important c’est de participer... !
Liliy M. et Mazarine C, et les apprentis journalistes de France Bleue Orléans.
15/02/2023
Le casting convoqué est monstrueux : Vincent Cassel, Ibrahimovic, Angèle, Bigflo et Oli, McFly et Carlito, Marion Cotillard...
Malheureusement le budget investi dans la distribution ne vaut pas la qualité plutôt médiocre du jeu de certains acteurs. De plus, leurs interventions sont souvent brèves.
Les scènes d’actions/batailles sont très sympathiques, en particulier la principale avec Antivirus joué par le footballeur Zlatan Ibrahimovic (Canet aurait d’ailleurs dû renommer ce personnage puisque le légionnaire romain porte déjà ce patronyme dans Astérix Mission Cléopâtre, où il était interprété par Jean-Paul Rouve, connu aussi pour Les Tuches). On retrouve justement, quelques références à Astérix Mission Cléopâtre. Certains nouveaux gags auraient pu, je pense, être davantage poussés/développés. Mais dans une interview (que vous pouvez lire au CDI dans le Première n°537 de février 2023), Canet a confié qu’il était assez limité à cause des droits que lui accordaient la descendance de Goscinny et Uderzo ainsi qu’une maison d’édition.
Ce film reste un bon divertissement, où l’on ne s’ennuie pas, et avec la présence de quelques rires et/ou sourires. J’émettrais tout de même une critique concernant la réalisation et les blagues ; elles ne valent pas celles de Chabat.
Mazarine C.
09/02/2023
03/02/2023
Ce film est poignant, prenant et passionnant. Bien que nous connaissons l’issue de cette tragédie, le suspens est insoutenable. La réalisation est donc particulièrement réussie. On ressent toute la pression qu’il y a sur les épaules des sauveteurs.
Je ne dévoilerai pas la manière dont les enfants ont été sortis de la grotte tant c’est incroyable. Vous devrez donc regarder le film pour que cette affaire n’ait plus de secrets pour vous !
Je peux tout de même dire que les sauveteurs sont de véritables héros et méritent toutes les récompenses qui puissent exister.
Les rôles sont merveilleusement bien interprétés puisque que nous éprouvons l’inquiétude de toute la population thaïlandaise ainsi que celle des américains venus pour la mission de sauvetage.
Vous l’aurez compris, je conseille évidemment cette œuvre cinématographique.
Mazarine C.
31/01/2023
La fusion nucléaire qu'est ce que c'est ? selon wikipédia, c'est une réaction nucléaire dans laquelle deux noyaux atomiques s'assemblent pour former un noyau plus lourd. Auparavant, ce processus consommait plus d'énergie qu'il n'en produisait. Mais le laboratoire américain, situé en Californie, a révolutionné cette technologie : grâce à leur découverte, la fusion nucléaire produit pour la première fois davantage d’énergie qu’elle n’en consomme.
Quel est l'intérêt de cette découverte ?
Des chercheurs du monde entier cherchent à développer la fusion nucléaire depuis plusieurs décennies. La fusion nucléaire qui fait briller les étoiles et notre Soleil, est une source d’énergie formidable. Elle peut permettre à l'humanité de se libérer de sa dépendance aux énergies fossiles responsables du réchauffement climatique.
Pour aller plus loin, vous pouvez lire cet article paru le 14 décembre sur Cnetfrance.fr
Eylul H.
30/01/2023
Le scénario n’est peut-être pas tiré d’une histoire vraie mais il doit fortement se rapprocher de la réalité. On a rapidement de l’affection pour les personnages de Bilal et Simon, ce dernier essayant comme il le peut de tendre la main à ce jeune réfugié.
Je peine à concevoir que l’on puisse condamner une personne (comme le personnage de Simon) qui vient en aide à des mineurs qui ont fui la guerre dans leur pays et qui sont à la recherche de leur Eldorado. Malheureusement c’est la réalité. (Je conseille par ailleurs le roman Eldorado de Laurent Gaudé, portant également sur l’immigration et étudié en seconde).
Ce film montre donc le dévouement des bénévoles qui donnent de leur temps pour ces personnes en situation irrégulière et celles qui risquent une peine de prison pour avoir secouru l’une d’entre elles.
Film à voir, il permet de nous rappeler que nous ne vivons pas dans un monde parfait.
De plus, le sujet est en lien avec le programme d’HGGSP sur les frontières.
Mazarine C.
26/01/2023
Jeudi 19 janvier, la manifestation contre la réforme des retraites a commencé à 10h30 devant la cathédrale puis elle s’est dirigée vers l’ancien hôpital Porte Madeleine. Elle a pris le chemin de Place d’Arc pour revenir rue de la République et pour enfin s’achever devant la cathédrale à 13h.
Au cours de la manifestation j’ai rencontré Jessica Gouineau (secrétaire régionale de l’UNSA) qui a bien voulu répondre aux questions que je lui ai posées.
Tête de cortège : les syndicats unis ©Brewal
Qu’est ce que l’ Unsa et qui représente-t-elle ?
L’UNSA est l’Union Nationale des Syndicats Autonomes.[...] L’Unsa représente l’ensemble des salarié.es du secteur privé et des agent.es des trois versants de la Fonction Publique (État, Hospitalière, Territoriale).
Pourquoi avoir manifesté ? Et quelles seront les conséquences si la réforme est appliquée ?
Nous avons manifesté notre désaccord avec le projet de réforme des retraites. Le rassemblement et l’appel à la grève sont des moyens de pression face au gouvernement. Avant d’en arriver à ces actions, l’Unsa a participé aux concertations (et non négociations) et a porté ses revendications et propositions. Si la réforme est appliquée, l’ensemble des travailleurs et travailleuses travailleront plus longtemps sans gagner plus. Le terme de réforme n’est pas bon, une réforme doit marquer un progrès social. Ce projet n’est pas un progrès. Travailler davantage sans meilleure pension, sans meilleur salaire, et dans des conditions de travail non améliorées est injuste. Le gouvernement prétend que le système est en danger
financièrement, ce qui est faux, il n’y a pas d’urgence et il y a d’autres moyens de conserver l’équilibre sans en faire porter le poids aux salarié.es.
Rue de la République encore paisible avant l'arrivée des manifestants©Brewal
Une réunion intersyndicale a-t-elle eu lieu en amont ?
Au niveau national, des intersyndicales se tiennent depuis 6 mois pour construire les stratégies de communication et d’actions. Il est à souligner que l’unité syndicale n’avait pas été trouvée depuis 2010. Signe que ce projet n’est pas bon. Au niveau départemental, une intersyndicale s’est tenue pour préparer le rassemblement, puis à l’issue pour débriefer et construire la suite.
Pompiers en grève : pétards et fumigène, mais aucun débordement ©Brewal
La manifestation a-t-elle dépassé vos attentes ?
Nous nous attendions à une forte mobilisation. Sans doute la plus forte depuis plus de 10 ans.
Quelles seront les suites de cette manifestation ?
Les syndicats et les citoyens-citoyennes n’ayant pas été entendus, nous appelons à poursuivre les actions jusqu’à ce que le gouvernement abandonne son projet.
Au coeur du cortège ©Brewal
La foule se disperse en attendant le prochain rendez-vous : le 31 janvier 2023
Brewal R.
19/01/2023
Mon avis
Beaucoup d’entre nous doivent se souvenir de ce tragique évènement. Ce film permet de mettre en valeur la face cachée des enquêtes que nous, aujourd’hui adolescents, ne pouvions peut être pas comprendre il y a 7 ans, sinon pas de la même manière.
Jean Dujardin, en commissaire de la sous-direction anti-terroriste, joue très bien. J’ai été moins emballée par le jeu d’actrice de Sandrine Kiberlain qui dirige cette sous-direction mais tient finalement un rôle mineur.
Les témoignages apportés par le personnage de Samia sont les mêmes que ceux recueillis durant l’enquête, cette femme a donc été particulièrement courageuse et pris d’énormes risques. On réalise son niveau de stress, son sentiment de danger continuel et son envie que l’enquête cesse rapidement.
La réalisation de qualité permet une bonne immersion dans le scénario ainsi que la transmission des émotions.
Le sujet aurait pu être traité avec violence ce qui n’est pas le cas et ce qui permet aux âmes sensibles de visionner le film sans être choquées.
Je conseille !
Mazarine C.
16/01/2023
Extrait
« L’idée de redevenir dépendante de l’héroïne me fait horreur. […] Toute la merde a recommencé, de A à Z. Seulement on n’était pas conscients de s’y être de nouveau enfoncés à ce point, on s’imaginait encore tenir les choses en main »
« […] Je n’ai pas peur. Je n’aurais jamais pensé qu’un suicide manque à ce point de pathétique. Je ne pense pas à ma vie passée. Ni à ma mère. Ni à Detlev. Je ne pense qu’à mon shoot. »
Mon avis
Ce livre est un coup de poing qui nous brise en mille morceaux, certainement l’une des lectures les plus dures de ma vie, certains passages resteront gravés en moi. C’est un témoignage très douloureux, bouleversant, et face auquel on ne peut se sentir qu’impuissant, car personne ne semble en mesure de tirer Christiane de cet enfer.
Pour pouvoir lire cette autobiographie, il faut s’accrocher. Mais parallèlement à la vie violente que Christiane mène et qui nous secoue, son histoire d’amour avec Detlev est tout de même très émouvante.
J’ai lu ce livre lorsque j’étais âgée de 14/15 ans, j’en ai aujourd’hui 17. C’est un intemporel, il change notre vision du monde. Le fait de pouvoir si facilement s’identifier à Christiane est troublant (en parti dû à la narration à la première personne) et on a l’impression de vivre sa descente aux enfers et son autodestruction avec elle.
Malgré le fait que ce soit une lecture très dure, elle est poignante et très enrichissante, il faut absolument l’avoir lue !
L’histoire
Christiane, 13 ans, vit dans une cité Berlinoise avec sa mère et sa sœur, dans les années 70, après avoir vécu une enfance compliquée sous la violence et les coups de son père. Elle essaie de s’intégrer dans une « bande branchée » : elle fait alors comme eux et commence à boire et à fumer, juste pour essayer…
Elle va donc fumer son premier joint, prendre du LSD, mais peu de temps après, elle se laissera entrainer dans la spirale des drogues dures, où elle se shootera a l’héroïne à longueur de journées. Elle deviendra vite accro, dépendante physiquement et psychologiquement de l’H. La descente aux enfers commence pour Christiane.
Pour gagner l’argent nécessaire à ses doses quotidiennes, Christiane va commencer à se prostituer à la station « Métro Zoo », entrainée par ses amis. Elle n’a alors que quatorze ans. A partir de ce moment-là, le quotidien glauque et violent de la jeune fille va être rythmé par la prostitution, les tentatives de désintoxication, et les rechutes multiples dans la drogue.
Marie J.
12/01/2023
Au cours de ces deux journées de formation, ils ont pu découvrir tout le processus en œuvre à la radio : du choix du sujet, en passant par la rencontre avec leurs interlocuteurs, jusqu’au montage de leurs chroniques. Kevan Legendre, animateur radio, Pierre Delvallée et Patrick Fontanier, techniciens son et réalisateurs de France Bleu, Abdel Basset Alkama, responsable technique, ont apporté une aide précieuse pour la finalisation du montage des fichiers audio et la réalisation de l'émission.
Pour écouter le podcast associé, cliquez ici
Le montage des sons
Selon Evan, c’était une « activité fort intéressante qui nous a fait découvrir un corps de métier peu connu ».
Licia a vécu un « échange avec les professionnels instructif permettant d’approfondir la connaissance du sujet».
Gabriel trouve cette initiation au journalisme « enrichissante et immersive » tout en soulignant le bon déroulement de son interview de l’Adjudant chef Hervé qui le rend « satisfait ».
Louis confirme que « cet événement restera un bon souvenir » et que cette occasion lui a permis de « faire de nouvelles rencontres dans le milieu de la radio ».
Quant à Mazarine, cette expérience lui a « permis de faire de nouvelles rencontres, avec une bonne ambiance et un personnel très gentil ».
C’était « génial ! » pour Lucy. « On a beaucoup de chance d’avoir eu cette opportunité. Ça s’est fini trop vite».
Du côté de Jean Zay, selon Sophie et Gabriel, « c’était sympa et ça a permis de rencontrer du monde et de découvrir les métiers autour de la radio. »
Échanges, discussions, nettoyage des sons
Pour résumer, cette expérience a conquis tous ses participants et a peut-être éveillé des vocations.
Diffusion de l’émission réalisée par notre équipe : samedi 14 janvier 2023 entre 12h et 12h30 sur France Bleu Orléans.
Travail et détente
Photos ©Monodnews et Pablo M.
Article collectif
05/12/2022
7 rue Léon Blum - 45800 Saint Jean de Braye
02 36 86 11 30