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« Nous avons mis en place tout ce qu’il nous était possible», Philippe Mauguin

03/05/2022

« Nous  avons mis en place tout ce qu’il nous était possible», Philippe Mauguin

Proviseur du Lycée Jacques Monod depuis 3 ans maintenant, Philippe Mauguin a dû gérer la pandémie et s’adapter aux nombreux protocoles sanitaires qui se sont succédés depuis mars 2020. Il revient sur les mesures mises en place. Propos recueillis par Jade I. et Ilham A. (Un détecteur de CO2 au CDI ©Jade et Ilham)

Comment gérez-vous les consignes sanitaires données par le gouvernement et combien de temps cela a pris pour se mettre en place ?


Philippe Mauguin : Tout d’abord cela a été une réflexion d’équipe, puisqu’à la fin du confinement, il a fallu organiser dans l’établissement des mesures sanitaires afin de limiter au maximum la propagation du virus. Nous nous sommes donc réunis avec la Commission d’hygiène et de sécurité pour mettre en place différentes mesures. Parmi celles-ci, nous avons par exemple mis en place des lavabos à la cantine ainsi que plus de savon et plus d’essuie-mains dans les toilettes. Nous avons également décidé de laisser les salles de classes ouvertes et de proposer un sens de circulation pour limiter au maximum la concentration dans les salles et permettre une circulation plus fluide dans les couloirs. Pour finir, du gel hydroalcoolique a été installé dans toutes les salles et à l’entrée du lycée. Nous avons mis en place tout ce qu’il nous était possible.

 

Vous avez également dû revoir l’organisation de l’internat et de la cantine…
P.M. : Effectivement il y a eu de nombreux changements. Les lits ont été positionnés de façon à ce que les élèves se retrouvent face à face, ce qui a donc éliminé des lits dans les chambres pour limiter le niveau de contamination. A la cantine mais également à l’entrée du lycée, nous avons mis en place un système afin de donner du gel hydro-alcoolique aux élèves sans toucher les distributeurs. Des zones ont été créées entre les terminales, premières et secondes dans la cantine pour éviter la contamination. Et tout cela en quelques semaines seulement !


Qui finance la mise en place des protocoles sanitaires, des fonds disponibles de l’État ou est-ce imputé sur le budget du lycée ?
P.M. : Cela dépend ; si on parle des masques, c’est l’État qui nous les fournit mais si on parle des fournitures, comme le gel ou les lavabos, c’est l’établissement qui paye. 


Que s’est-il passé après la grève du 17 janvier dernier des professeurs contre le manque de masques, justement non fournis par l’État ? 
P.M : Eh bien, le gouvernement nous a tout simplement envoyé des masques. Le hasard a fait que nous avons reçu les masques le lendemain.


Les réunions entre parents et professeurs sont-elles toujours autorisées ?
P.M. : Elles n’ont jamais été vraiment supprimées mais il est vrai que, durant la troisième vague du COVID-19, elles étaient plutôt mises en attente par rapport au risque de contamination. 


Conseillez-vous aux professeurs de se munir de capteurs de CO2 dans les salles de classes ?
P.M. : Nous disposons de 3 capteurs de CO2. Le premier dans la cantine, là où le personnel mange, le second au CDI et enfin le dernier dans l’amphithéâtre. Courant janvier, trois professeurs étaient en charge d’effectuer des mesures pendant une semaine. Suite à cela, nous nous sommes rendus compte que si on respectait bien les règles, en laissant les portes ouvertes et en aérant les salles systématiquement, nous n’aurions pas de soucis de contamination rapide malgré la présence de nombreux élèves dans la classe. Les mesures prises ont été suffisantes afin de prendre les bonnes habitudes.



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