Braises poétiques

Découvrez les premiers textes poétiques de Noa.

 

Illustration©Noa

Les belles dames

 

Le jour se lève encore, une nouvelle fois.
Sous ce ciel bleu azur, le merle se distingue
Et les blanches colombes, venant du Mont Olympe
Bercent les âmes des égarés d’autrefois.

 

Sur le tapis fleuri, dansaient le vert printemps
Mais une fleur se fait attendre patiemment.
Sa floraison sonne la saison des récoltes.
Ce bourgeon rouge livrera une révolte.

 

Amaryllis Belladonna,
Plus belle encore qu’Athéna,
Vient fin été pour déclarer
L’automne et sa grande beauté.

 

Le champ, dorénavant, de guerre
Fera tout pour sauver ses fleurs.
Il n’émet aucun doute envers
Celle qu’il chérit de son cœur.

 

Nous voilà en hiver,
Le tapis n’est fleuri,
Belladonna cueillie,
Pour ce champ...  la misère.

 

Après trois mois de gel, Champ reprend ses transports.
Il perdit sa dame mais une jeune pousse
Pourrait elle aussi produire des secousses.
Une nouvelle fois, le jour se lève encore.

 

30 mars 2025

Belle, et encore plus belle

 

La vie est belle
La mort est belle
L’existence humaine est belle

 

La nature luxuriante est belle
La pluie est belle
La lune est belle

 

La nuit est belle
L’aube est belle
La journée d’été est belle

 

La liberté pour tous est belle
L’égalité est belle
La fraternité est belle

 

L’amitié est belle
L’entraide est belle
L’amour d’une mère est belle

 

La passion innocente est belle
La douceur est belle
La douleur est belle

 

La souffrance est belle
La solitude est belle
La peur d’aimer est belle

 

La confusion des sentiments est belle
La tristesse est belle
La joie est belle

 

La complexité est belle
La complicité est belle
La confiance en autrui est belle

 

La confiance en soi est belle
La sagesse est belle
L’enfance est belle

 

Mais elle,
C’est différent. Elle,
Elle est belle.

 

17 mars 2025

Dieser Lagerfeuerabend

 

In dem Feriencamp, wo wir uns trafen,
Habe ich dich gesehen, mein Herz glühte.
Das Lagerfeuer war schön, das Lachen war nah,
Aber ich konnte nicht sprechen, das war mein Problem, ja.

 

Ein Jahr ist vergangen, ich denke an dich,
Ein Mädchen so freundlich, du bist wichtig für mich.
Jetzt möchte ich sagen, was ich lange fühlte,
Ich liebe dich, du hast mir so gefallen ! 

 

 

8 août 2023

Hymne et Complainte

 

La clarté du crépuscule calme la chaleur du cœur.
Cependant ce doux délice désire la douleur
Et l’étreinte d’une évasion éveille l’éternel espoir
D’un feu fleurissant et frissonnant d’artifice !

 

Tel l’éclat de l’écho qui éclate en sanglots,
Effleurant l’envol des étoiles de l’enfance.
Ainsi l’instant infini de l’ivresse scande l’incandescence !

 

Cette lueur de larme libère la lumière de la lune.
Ce mystérieux miroir murmure la mélodie des merveilles :
Une nuit noire sans un nuage ; la nature mise à nue.

 

Comme un océan des ombres assombrissant le soleil,
Par delà le paradis parsemé de passion,
Son rayon reflète le regard du regret.
Pareil ressenti d’un rêve rempli de rires...
Cette silencieuse solitude sollicitée par ce songe
Constitue la silhouette d’un serment secret
Où souffle le souvenir des souffrances.

 

C’était la voix du vent vibrant sur le voile de la vie

 

6 mars 2025

Pensées chimériques

 

Dans la pénombre des nuits, un garçon s’égare,
Ses pensées s’entrelacent, comme un fil de hasard.
L’insomnie le consume, un feux doux mais cruel.
Il aspire à la perfection, mais se sent frêle.

 

Les heures se dilatent, des ombres dansent autour,
Les battements de cœur comme un compte à rebours.
Il rêve d’une fille, l’étoile de ses nuits,
Mais dans son doux regard, l’amitié s’épanouit.

 

Il la voit s’éloigner, un p’tit sourire en coin,
À chaque éclat de rire, un espoir qui s’éteint.
Perdu dans ses pensées, un océan sans fin,
Il navigue entre les vagues d’un cœur incertain.

 

Les murmures du vent chuchotent ses secrets,
Les étoiles l’observent, témoins de ses regrets.
Il cherche des réponses dans le ciel étoilé,
Mais la rumination l’empêche d’avancer.

 

Il écrit des poèmes, des mots pour la toucher,
Espérant qu’un jour, elle le verra autrement,
Mais chaque nuit qui passe, chaque rêve effacé,
Renforcent le sentiment d’un amour frustrant.

 

Dans le silence étoilé, il s’agite encore,
Cœur avide d’amour, mais prisonnier du sort.
Il désire être vu, par-delà l’amitié,
Un garçon en quête d’une chimère aimée.

 

23 mars 2025

Le monde réel

 

Mon monde des rêves à moi,

 

Je l’ai, à tout âge, à chaque essai,
Dessiné au crayon de papier,
La feuille blanche, digne héritière
De mes pensées, et de mon stylet
Crayonnais ce palais de nuées,
Gardien de mon innocence claire.
Mais j’ai grandi et mon rêve aussi.

 

Aujourd’hui mon monde des rêves
N’a plus aucun sens. Je me perds
Dans les gribouillis du graphite.
Plus aucune forme explicite,
Besoin urgent d’un traitement.
Le noir occupe maintenant 
La totalité de la copie.

 

Mon monde des rêves à moi... 

 

13 avril 2025

 

 

Noa A.

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