Le journal des élèves du Lycée Jacques Monod (45)
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07/05/2024
Le voyage dans la lune, 1902 de George Méliès 7/10 VS Nosferatu, 1921 de Murnau 5/10.
Le voyage dans la lune, 1902 7/10
Des chercheurs imaginent et conçoivent une fusée dans laquelle ils pourront voyager jusqu’à l’astre le plus proche, la Lune.
Le film ne dure que douze minutes donc pas d’excuse, vous pouvez le regarder (il est disponible sur Youtube en noir et blanc). Les images qui avaient été peintes ont été retrouvées en piteux état et ont été restaurées dans les années 2010. Il y a donc beaucoup de sauts de couleur et la qualité d’image est plus que médiocre. Logique ! Je n’en tiens pas rigueur. On a davantage l’impression d’assister à une pièce de théâtre qu’à un film, avec des acteurs costumés et des décors en carton assez risibles aujourd’hui. Cependant, je note les efforts du réalisateur à créer les premiers effets spéciaux.
Sachant qu’il n’y a ni paroles ni écran où il serait écrit quelques mots de description, les trois premières minutes ne sont pas évidentes à comprendre. Difficile de juger le jeu d’acteur. Toutefois, il est à noter que la manière d’interpréter les personnages reste très théâtrale.
Il est assez intéressant de voir comment, en 1900, les spectateurs imaginaient la vie dans l’espace et dans le cas présent sur la Lune. Les astronautes débarquent sur le satellite sans aucune protection, vêtus tels qu’ils le sont sur Terre et rencontrent des extraterrestres à l’allure quand même très humaine.
Je conseille pour la culture, c’est l’une des premières réalisations cinématographiques (après le cinéma des frères Lumière).
Nosferatu, 1921 5/10
Je n’ai pas compris tout le scénario à part qu’il y a un vampire et un gars très louche dans une cellule de prison donc je vous joins le résumé Wikipédia pour vous renseigner :
En 1838, dans la ville fictive de Wisborg, Thomas Hutter, un jeune clerc de notaire ayant fait un heureux mariage avec Ellen, doit partir pour la Transylvanie afin de vendre une propriété au comte Orlock, qui désire avoir une résidence dans la ville. Après un périple sur une terre d'ombres, le jeune homme est accueilli au sein d’un sinistre château par le comte. [...] Hutter, hôte du comte, ne tardera pas à découvrir la véritable nature de celui-ci. Alors Nosferatu cheminera vers sa nouvelle propriété, répandant dans son sillage une épidémie de peste. Ellen, bientôt en proie aux mains griffues de Nosferatu qui la convoite, laissera le comte faire d’elle sa victime et sacrifie son sang au vampire pour sauver la ville frappée par la peste.
Le jeu d’acteur est très théâtral. Pour un film d’horreur, j’ai été contente de ne pas avoir sursauté une fois ou de ne pas avoir fait de cauchemar ! (Tant mieux pour moi. En même temps vu la date de sortie, ce n’est pas étonnant).
Certaines scènes sont même rendues comiques à cause de la réalisation (le moment le plus marquant, selon moi, est celui où Nosferatu trimballe son cercueil du haut de l’écran jusqu’en bas, sans savoir pourquoi).
Points positifs : j’ai été impressionnée par les effets spéciaux notamment une scène où le vampire disparaît. On voit que deux images ont été superposées pour créer cette illusion mais l’effet fondu reste surprenant pour un film de cette époque.
Je conseille également pour la culture G.
Mazarine C.
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